Eltanin

Pourpre et lumière par le pinceau donnent un orange
Aux nuances flamboyantes sans cesse plus étranges
Couleur de souvenir aux saveurs douces amères
Dont les senteurs tournent si vite la tête
Odeurs d?un passé vain qui s?entête,
Mêlant échecs et peines en palette
Claquant par adresse allégresse et joie
Qui résonnent d?un son mat
Pour s?évanouir encore,
Laissant le silence prendre le pas
Sur l?écho qui chasse l?autrefois
Une farandole pour tout appât?

S?arrête le temps, puis passent les vents
Le présent d?une virevolte reprend ses droits
D?un gris terne confinant à  l?argent
Surgissent les moment familiers et routiniers
Ternissant l?existence d?une vie sans trop de sens
Où la glace de façade devient essence
Des êtres qui se flétrissent à  la surface du monde
Une touche de feu se glisse, fragile,
Minuscule tour de Pise affaiblissant le froid
Teinte d?orange gardienne de lumière
Eclat de vie de l?éphémère tourmente
Que provoquent les hommes?

Poussières d?étoiles et de terre tourbillonnent
Lambeaux de rêves disséminés dans l?air
Par une foule piétinant sur les routes d?un avenir
Auquel nul n?échappe, si ce n?est par folie
A l?horizon des contrées de mystère demeurent
Des chemins disparus sous la brume alentour
Y menaient, y conduisent peut être encore,
Songes aux traces de vert passant vite dans l?oubli
Que n?empruntent plus guère les rôdeurs aguerris
Futur oublié, d?une démarche incertaine
Un voyageur de plus s?engage sur ta voie
Vers ces pays de tous qui s?assombrissent souvent
Il porte en son c?ur une trace de lumière
Où un peu de pourpre se mêle?

A mon ami renard.

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Pouffe qui l'assume.

Toujours le même avis. MEAOOOOW !

La seule critique que je me crois autorisé à  émettre est celle-ci :



Ne serait-ce pas une fausse rime par rapport à  "tête" et "entête" ?

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j'ai écrit le premier paragraphe d'une traite alors en ce qui concerne la forme, je ne saurais dire.
à  vrai dire, je ne me souviens plus de comment j'ai fait ce texte, alors je serais bien en peine d'approuver ou pas ta remarque. oro.

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Pouffe qui l'assume.

C'est une question de sonorité et non d'élaboration.

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Et si...

Un voile gris sur les yeux

Le c?ur au bord des lèvres

Les nerfs à  fleur de peau

Au moindre bruit frissonne

De peur, de froid ?

Et si?



L?incertain pour demain

Les vains regrets pour hier

Passé, futur se croisent,

Entrelacs vacillants

De crainte, d?espoir ?

Et si?

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Pouffe qui l'assume.

Echec et mat.


Pions sur l'échiquier, en marche. Viande en mouvement, bientôt et trop tôt froide. Auront de la chance ceux qui mourront d'un coup de sabre, sans souffrances inutiles et supplémentaires.
Tours froides et impitoyables, sentinelles et gardiennes des derniers bastions. Mouvements inexorables, voies coupant fraîchement les êtres comme les blés fauchés en été.
Cavaliers, rois du champ de bataille. Chevaux qui prennent peur et s'emballent, déplacements furtifs ou sans traîtrise, hennissements de frayeur, cris des hommes pris au piège, troupeau humain ensanglanté aux armes grotesques, devant les bergers aux sabots ferrés.
Fous aux armoiries grotesques et aux poses frileuses, en place. Déplacements sournois en diagonales, surprendre pour plus belle arme, pieds de nez et grimaces en boucliers de chair devant l'ennemi déconcerté, mimiques d'enfants pour des tueurs désenchantés.
Reine d'une couleur, pièce maîtresse. Guerrière aux talents troubles, blason à  double tranchant. Général des armées, meneuse des troupes. Dame forte et point faible, coeur renfermant l'âme de ses fidèles et la crainte de ses égaux, à  la vivacité sans égale.
Roi, tête guidant le coeur, fil directeur de l'histoire. Fragile catalyseur des actions extérieures, lenteur des actes mûrement réfléchis. Point central du carnage, désir du pouvoir, volonté couronnée, à  la furie soigneusement cachée. Emotions froides et stratégies efficaces.
Deux camps obstinés pour la victoire.
Sauf que ce n'est pas un jeu.

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Pouffe qui l'assume.

Je n'y comprends rien.

c'est du darKo

Et c'est une section bien vide connaissant les parents du forum

T'as jamais joué aux échecs ? C'est tout à  fait compréhensible.
Ouais, mon préféré reste Echec et Mat. ENCORE \o/ !

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Observer, Ecouter, Attendre.

Observer.

Faire du cours absurde de la vie une expérience. S?en retirer et en admirer l?évolution, avec le détachement que l?on n?accorde qu?aux natures mortes. Percevoir la beauté sous le vernis de l?horreur et la laideur dissimulée par le sublime. Regarder les miroirs que sont les autres pour espérer y distinguer une parcelle de reflet. Comprendre la marche des hommes et en déchiffrer le sens.

Ecouter.

Déchiffrer les paroles et leur absence ; décrypter les non-dits et les silences. Retenir la vérité présente dans le mensonge ; délaisser les déformations présentes en toutes vérités. Donner du temps aux confessions ; prendre un instant, tendre l?oreille ; apprendre les autres par cet éveil. Entendre l?autre pour l?accepter ; comprendre l?autre qui s?est confié.

Attendre.

Patienter, l?esprit incertain?Douter du sens?N?oser le nommer illusion?Croire sans conviction?Choisir sans agir?Observer et écouter hors du monde?Distinguer le monde au travers d?un voile d?isolement?Vouloir parler à  son tour, hésiter et se taire?Poser une question qui reste sans réponse?Comprendre des bribes, les effacer et s?aveugler pour ne rien connaître?

Abandonner.

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Pouffe qui l'assume.

Sommeil

Je voudrais rêver encore
Perdre le réel par le sommeil
Pour ne jamais me réveiller...
Devenir un esprit sans attaches
Laissant cette peau que le temps efface
Et dériver à  l'infini...
Je ne voudrais affronter
Que la réalité onirique
Me perdre dans ces brumes
Créées par mes pensées.
Cette marche serait douce
Et mes pas silencieux
Dans ce monde éthéré
Que je trouve merveilleux..
La route grise que j'emprunterais
Traverserait des contrées ombreuses
Aux lueurs éphémères:
Un rayon de lune égaré,
Les étoiles vite cachées
Ou les lucioles vagabondes
Eloignées promptement d'un souffle de vent..
Je quitterais la route
Découvrant une combe
Ou une rivière chantante
Puis je m'allongerais
Et le somme dans un somme
Conduirait mon âme fatiguée
Au repos.

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Pouffe qui l'assume.

Les paroles de "sommeil" m'évoquent le rythme de "Mon ange" d'Edith Lefel, je ne sais pas pourquoi.
Pour le reste, c'est lyrique, léger, éthéré, fabuleux... j'aime, tout simplement.

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Mais je trouve que phoenix fait mieux que moi. Alors, l'oiseau de feu, laisseras tu ici ne serait ce qu' une petite plume?



Note de l'Administrateur DragonNoir : Les deux messages qui suivent, faits de pure pollution, ont été effacés.









Note de l'Administrateur DragonNoir : Il Floodait.

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Pouffe qui l'assume.

>DarKo : non pas une plume.

Et ne serait-ce que parce qu'un truc mis en public est pas publiable. Deux ça me forcera à  privilégier la qualité à  la vitesse.

c'est un choix.

Dragon Noir, je trouve que cette suppression constante du moindre flood n'est pas une bonne chose.
Surtout que là , elle n'était pas nécessaire.
Je peux comprendre que tu ne veuilles pas de pollution intempestives, mais tu n'exagères pas un peu, là ?
En fait, je pose la question, mais, oui, tu exagères, je trouve.
C'est bien froid, un forum où on ne peut pas se permettre des écarts du sujet.

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Pouffe qui l'assume.