Phénix de jais a écrit:
ce que j'ai fait? Je me retrouve en train de concevoir des sytèmes informatiques d'engins autonomes, voilà ce que je fais. Tout le reste n'est que bonus, et ne saurait être réclamé.
Et pourrait-on savoir ce qui a percé de toi? Une performance de spectacle vivant, par le net? c'est tellement profond et durable. Je publie ailleurs que sur le net, même si cela n'a vocation que l'amusement. Ecrire dans le but de vivre m'horrifierait, à ce stade. Et pourquoi ne parlerai-je pas de recul? Que je ne m'abuse je ne m'investit plus, ici. Le moindre travail, la moidnre séance de jeu que je peux effectuer me prennent bien plus de temps.
En fait tout cela est d'un grandguignolesque avéré. Suis-je celui qui prend le temps de créer des pages persos pour donner son avis là dessus? Ce que je trouve de plus horrible en toi, ce sont tes tentatives de philosopher. Le genre de reproche que tu m'addresses tombent à ce niveau, vois-tu.
Voilà qui, à défaut de mots, mérite bien une interjection ("berk!") ou même une simple onomatopée ("schploutch-"). Alors le voici, le moment fatidique après lequel il n'est plus possible de ne pas mépriser, le voici, le message qui montre toute la pauvreté d'esprit d'un être apprécié.
Tu ne publies pas seulement sur le net. A une échelle moindre, tu utilises le journal de ton école. Tu devrais comprendre que ce sont les "bonus" seuls qui importent, que tu as certainement touché plus de personnes par tes créations -que tu fais mine de mépriser- que par ton pauvre travail, si bon soit-il. Tu n'as finalement été unique que grâce à ces "bonus", et tu n'existeras jamais via les études, aussi vrai que les Polytechniciens sont des X à numéro. Cela n'est que préliminaires, que tremplins, nécessaires mais
insuffisants; ce qui fait que certains 's'occupent' et travaillent, la vie en arrière-plan, et d'autres créent, pensent et existent.
Où il n'y a guère de compliments, tu ne vois que des reproches. Le genre de vieux gamin élevé à l'abri des dures claques de la réalité, existant dans son petit microcosme. Je n'en avais fait aucun dernièrement.
Mais comprenez bien tous que je ne suis pas un philanthrope. Je me fous de ce qui peut vous arriver. Je pousse en avant, en plein dans le gouffre, et encourage ainsi ceux qui ont des ailes à s'envoler (-que les autres s'écrasent contre le sol dans une délicieuse explosion d'os et de chair)
Nous sommes l'Ambition.
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Au Menu ce soir
- L'échelle de Jacob, précurseur de Silent Hill;
- la série animée Monster: chef d'oeuvre;
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OST Drakengard II, musique de jeu video;
- Ico et Shadow of the Colossus (
et sa BO, par le compositeur de Haibane Renmei), jeux uniques.