Tout commence par le stage, ensuite le CPE puis le CNE et puis eventuellement vous avez le droit de passer par la case CDD ou CDI sans compter ceux qui enchaine, lorsqu'ils sont "éligibles" (c'est de l'ironie) enchainent les post-doc (et oui après la thèse certains remettent ça, cela dit pas de gaité de coeur, ils finissent après tout le monde en en ont ensuite encore pour au minimum deux fois deux ans (generalement deux fois dix-huits mois).
Je suis pourtant libéral (enfin, c'est encore la défnition la plus proche de mes idées, lorsqu'il sera en ligne, mon blog précisera tout ça). Je suis contre le CNE, pas pour le principe mais parce que ça fait encore un contrat de plus.
La France a besoin de reformes, personne le nie mais... Des mesures qui s'attaquent année après année toujour aux mêmes... Il y' a une limite qu'il ne faut pas passer.
Maintenant... Les raisons qui motivent les syndicats ou la gauche, ça n'engage que moi, mais c'est l'hopital qui se moque de la charité.
Ils passent leur temps a fustiger les grands groupes et à proteger des chappelles qui sont très mais très loin d'être representatives des actifs (tant financièrement quie du point de vue des statuts...) mais ce sont les artisans et les PME qui embauchent le plus. Qui trinque? Les jeunes et les employés et cadres "de base"...
Je fais un rêve (je sais ça n'est pas de moi
), celui d'une union d'interêt national entre la gauche et la droite qui n'aurait qu'un mot d'ordre le realisme. Lequel? Celui de dire que l'on a rien sans rien, celui de dire que tout le monde devra faire des sacrifices pour apporter une vrai réponse. Celui de dire enfin qu'il faudrait confier les programmes scolaires non pas à des experts qui n'ont jamais enseigné (en bref, non des experts mais des "super" théoriciens(-démagogues) ) mais aux enseignants eux-mêmes et restaurer leur autorité. Ce n'est pas au profs d'être sage avec les enfants (écoutez les parents à la sortie du primaire, parfois il y a de quoi se poser des questions...). Et serait-il possible enfin un jour d'admettre et de réaliser l'indispensable simplification administrative...
Le CPE, c'est une maladresse de plus mais il ne rajoute rien dans le sens de la précarité. Le vrai problème, et tous les employeurs le disent, c'est une éducation nationale qui est loin, très loin, trop souvent, de répondre aux besoins des entreprises, en matière de formation des jeunes; pas par la faute de profs, mais par la faute de programmes inadaptés aux réalités, par la faute de programmes que même les enseignants critiquent, par la faute d'allegement de programmes qui ne permettent pas, aux étudiants arrivant en université, d'être au niveau alors que depuis maintenant plus de dix ans, les résultats du bac stagnent...
En conclusion, ni pour ni contre le CPE (bof, ça ou autr chose...), contre la démagogie qui prévaut, à droite comme à gauche depuis plus de trente ans: fonctionnaires = gentils, salarié = exploité, patrons = grands méchants loups... message relayé par les ouvrages scolaires, assez sournoisement d'ailleurs...
La France fleurte avec la caricature et elle ne s'en rend même plus compte... Si encore on avait un socialisme à la scandinave (économiquement réaliste)...mais ce sont des pays de taille plus modeste... alors c'est sans doute plus facile pour eux, ça n'est pas que nous sommes plus bêtes, mais plus il y a de monde, plus le brouaha est... monstrueux. Il est peut-être là le problème, on ne s'entend plus... Alors tiens une idée et si on faisait plus de concessions mutuelles, ça pourrait marcher?