Eltanin

Voilà , comme vous le savez, hier soir, le 28 janvier 2005, Monsieur Jacques Villeret nous quittait à  l'âge seulement de 53 ans, je poste donc ce sujet pour mettre une biographie de ce grand acteur français et ainsi y dresser un mémorial. Arkh m'avait, à  l'époque de Traumen, comparé à  lui, ce qui m'avait fait beaucoup plaisir, au point de porter son avatar. Sa mort m'a fait un choc, dire qu'il y aura une période avant et après Jacques Villeret, et qu'elle soit survenue hier est sidérant.




Jacques Villeret

Acteur français Né le 6 Février 1951 à  Loches, Indre-et-Loire (France)



Formé au Conservatoire de Tours, puis de Paris, où il a comme professeur Louis Seigner, Jacques Villeret fait ses premières armes au théâtre (Occupe-toi d'Amélie, Les Fourberies de Scapin). C'est Yves Boisset qui le premier lui donne sa chance au cinéma, dans R.A.S. (1972).

Acteur de composition, Jacques Villeret incarnera très souvent le Français moyen, gentil personnage rondouillard assez naïf, souvent souffre-douleur. Acteur fétiche de Claude Lelouch, avec qui il tournera à  huit reprises et qui lui offre ses premiers rôles importants dans Le Bon et les méchants(1976) et surtout Robert et Robert (1978), qui lui vaut un César du meilleur second rôle.

Jacques Villeret est pour la première fois en tête d'affiche dans Bête mais discipliné (1979) de Claude Zidi, mais c'est La Soupe aux choux (1981), où il incarne un drôle d'extra-terrestre face à  Louis De Funès, qui l'impose définitivement aux yeux du grand public. S'il interprète ensuite de nombreux rôles comiques (Papy fait de la résistance, Les Frères Pétard), il est à  l'aise dans tous les genres, que ce soit les films intimistes (Le Passe-montagne), historiques (Danton) ou plus dramatiques (Trois années). On peut également citer Garçon ! (1983) de Claude Sautet, Prénom Carmen (1984) de Jean-Luc Godard ou L' Eté en pente douce (1987) de Gérard Krawczyk.

Au début des années 90, il prend un certain recul par rapport au cinéma, ne tournant aucun film pendant quatre ans. Il revient en 1996 avec Golden boy de Jean-Pierre Vergne, mais c'est avec le rôle de François Pignon, qu'il avait créé au théâtre, qu'il revient sur le devant de la scène dans Le Diner de cons (1998) de Francis Veber. Ce sera un succès phénoménal (plus de 9 millions de spectateurs et un deuxième César pour Villeret), qu'il enchaîne avec trois films de Jean Becker, Les Enfants du marais(1999) et Un crime au paradis (2000), et Effroyables jardins (2002).

Fidèle à  son image de français moyen, il est un grand-père chargé de garder son petit fils perturbé par la disparition de sa mère dans le drame Malabar Princess, ou encore un père compréhensif mais lâche face dans Vipère au poing de Philippe de Broca. En 2004, il renoue avec la comédie avec L' Antidote et l'Iznogoud de Patrick Braoudé, où il incarne, face à  Michaël Youn, le calife Haroun El Poussah. Il meurt le vendredi 28 janvier 2005(Hier soir! ) a evreux d'une hémoragie interne a l'age de 53 ans.

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Cette mini bio résume parfaitement et de façon claire cet acteur qui prenait son métier à  coeur. A ce niveau là , je me demande même si on peut encore parler de métier, et non de passion.
Sa présence manquera à  plus d'un je peux l'assurer.


P.S: Viper (ou DN), une majuscule à  son prénom, ce serait pas mal, pour sa mémoire au moins!

Note de l'Administrateur DragonNoir : Ce point du message de Viper Dragoon a été corrigé.

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Pour ce qui est de la dernière oeuvre de cet acteur, il y a fort à  parier que "Iznogoud" ne sera pas d'une grande qualité. Que son film-testament ait été une comédie franchouillarde qui respire le nanar à  deux kilomètres, voilà  qui est... triste... j'aurais plutôt vu un grand film dont le comique n'empêche pas la portée humaine, comme "Un jour sans fin" avec Bill Murray, pour signer la fin de sa carrière et de son existence. Mais on ne choisit pas sa mort.

Villeret a rejoint Louis de Funès au panthéon des acteurs. Tristesse.



Edition du message : Ah oui, pendant que j'y pense, j'ai vu "Iznogoud", au final, et c'est bien un mauvais film.

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Tous mes regrets; pour un de mes acteurs favoris ...

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PetiteMogNoire aime la vie...

En ce moment, les derniers films tournés par Jacques Villeret sont sortis des tiroirs. Après la tristesse, l'oeuvre post-mortem arrive, avec son cortège de regrets, de nostalgie.
On découvre avec bonheur et respect des oeuvres telles que "Les âmes grises", où l'acteur nous fait profiter d'un jeu plus subtil que celui dans lequel il est habituellement catalogué. Le physique bedonnant de Villeret fonctionne à  merveille, en fait, dans des rôles tragiques, sinistres, cruels, et on se prend à  regretter qu'il n'ait pas davantage officié dans le créneau dramatique.





N'est-ce pas autre chose que son rôle de calife Haroun El Poussah dans le film "Iznogoud" ?
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... il faut que je voie "Les Âmes Sombres", moi. Parce qu'en attendant, si je suis déjà  convaincu, faible d'esprit que je suis, de la prestation de Villeret par la bande-annonce du long métrage en question... je n'ai toujours pas regardé le film.

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Je n'avais pas vu ce topic. A mon tour de déposer une gerbe à  la mémoire de ce formidable acteur.

Déçu par Iznogoud, que j'avais été voir pour lui - je ne peux pas supporter Mickaël Youn - et où son rôle est minimaliste, j'irais moi aussi voir Les Ames Grises dans l'espoir que ce film soit un ultime hommage digne de ce nom.

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Il est facile de distinguer les jours où je suis de bonne humeur de ceux où je suis de mauvaise humeur : les premiers, je me définis comme obscurantiste et professe que l'Humanité a désespérément besoin d'être ramenée au niveau technologique d'il y a trois siècles ; les autres, je me définis comme nihiliste et professe que le meilleur avenir auquel l'Humanité puisse aspirer, c'est une extinction sans douleur.