Eltanin

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MessagePublié: 17 Août 2005, 20:29 
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Le Choléra
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bah sur la forme, oui, ça me va très bien (bien que trop de Fight Club tue Fight Club...) mais sur le fond, le texte de Grhyll me fait un peu peur... j'ai du mal à  m'imaginer les différentes interactions entre son personnage et les autres... ça risque d'être assez limité donc si ce personnage est crée mais reste en marge de l'intrigue...

pour Grhyll : raison de plus pour s'abstenir de dire que mon commentaire était méprisant, j'ai employé le nom de Big Daddy car, de mémoire, c'est le seul zombie que je connaisse qui a un nom, c'est tout.

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MessagePublié: 17 Août 2005, 20:44 
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Bloody : Ton commentaire n'était pas méprisant à  cause de BiG Daddy ou quoi que ce soit dans le genre ; c'est juste que tu lis quelque chose, et tu ne donnes strictement pas ton avis, tu sors juste une phrase que personne ne comprend, ce qui n'est pas forcément agréable pour... moi, en l'occurence. Donc c'est un peu mépriser mon texte.

Sinon, il faut que vous m'expliquiez en quoi mon personnage risque d'être si limité. Personnellement, ça ne me dérange pas si je dois faire un autre personnage, ou même si je ne participe pas, je n'essaie pas de le défendre à  tout prix. Seulement, c'est juste un gars qui est un peu désorienté parce qu'il vient de se rendre compte qu'il a un énorme trou de mémoire. Il se souvient de ce qui lui est arrivé avant. Il va reprendre ses esprits. Il va redevenir le naze qu'il est habituellement. Enfin, un perso normal, quoi.

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MessagePublié: 17 Août 2005, 20:47 
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Le Choléra
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hum... c'est pas un zombie alors ?

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MessagePublié: 17 Août 2005, 22:16 
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Si, en quelques sortes, ce sera même quasiment dit à  la prochaine partie, mais en quoi cela rend ton commentaire plus constructif ? Ce n'était pas spécialement secret qu'il a quelque chose à  voir avec les zombies, même si ce n'est pas encore clairement dit, et que surtout il manque beaucoup de détails.

Edit : ptête que tu disais ça par rapport à  l'interêt du personnage ; dans ce cas, s'il est capable de réfléchir aussi bien que dans sa présentation, il reste un zombie... intelligent :P

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MessagePublié: 18 Août 2005, 12:09 
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Le Choléra
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oui mais le problème, c'est qu'en tant que zombie, ces conversations avec les autres personnages seront... inexistantes et les autres personnages chercheront à  le tuer dès qu'ils le croiseront, il n'y aura aucune interaction quoi, non ?

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MessagePublié: 18 Août 2005, 12:18 
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C'en est un "en quelques sortes". Comme dit juste avant, il est capable de réfléchir, donc de parler. De plus, le passant en face n'a eu aucune réaction en passant (bon, ok, il était ivre mort), ce qui prouve que ce personnage a un physique normal.
Au final, c'est quelqu'un de normal.

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MessagePublié: 18 Août 2005, 12:25 
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Le Choléra
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va falloir réussir à  expliquer cette anomalie zombiesque alors :wink:

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MessagePublié: 18 Août 2005, 12:48 
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C'est déjà  tout réfléchi :)

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MessagePublié: 27 Sep 2005, 21:00 
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Pamplemousse Panchromatique
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Chris se souvenait de films où les héros gagnaient leur liberté à  la force des bras, en mettant de côté les cuillères que des geôliers étourdis leur laissaient et en s'en servant pour creuser dans l'une des parois. Manifestement, les hommes qui avaient conçu cette prison avaient bénéficié d'une éducation cinématographique semblable, car ils ne disposaient d'aucun couvert. Deux fois par jour, un hamburger était glissé dans la cellule par un volet pratiqué à  la base de l'unique porte, et c'était tout. Les autres besoins ? Un robinet, une cabine de douche et un siège de toilettes. Les distractions ? La télévision, enchâssée dans un mur de béton.
Tout était lisse, cimenté, inaltérable. Une seule chose le distrayait de cette détention, et c'était l'être humain qu'il haïssait le plus.
Chris s'adressa au mur.
- T'as une idée ?
- Je compte plus le nombre de fois où tu m'as demandé ça, lui répondit une voix. On a des cellules identiques, pas d'armes, on sort jamais. C'est pas facile, tu sais.
- Pas possible, railla Chris. C'était pas toi, l'Houdini de service ?
- Je suis pas magicien. Fous-moi la paix, shérif.
- Ca fait un mois qu'on est là . Mon boulot, c'est de coller les gens en taule, pas de les en faire sortir. Et encore moins de m'évader moi-même. Mais toi, tu es censé être spécialiste.
La voix du mur blanc répondit avec un accent anglais plus perceptible :
- J'aurais dû le savoir, putain ! Si j'avais su, ta femme, je l'aurais jamais tuée. C'est ma punition, mon châtiment éternel, devoir t'entendre me casser les oreilles ! Mais quand est-ce que tu la fermes !
Pour la cent vingt-huitième fois, Chris frappa la paroi.
- Tu sais que c'est pas bon pour tes jointures, reprit la voix.
- Et donc, tu n'as pas la moindre idée d'évasion ?
- Bingo, Batman. Donc, je vais me tuer.
- Tu comptes faire ça comment ? s'enquit Chris, incrédule. T'étrangler avec ton pyjama blanc ?
- Toi aussi, t'en as un ? Non, j'avais une idée plus simple. Tu as vu qu'à  part le tour de la porte, y'a pas un trou dans la pièce ?
Chris ferma les yeux, déglutit et répliqua enfin :
- Oui, c'est génial, c'est ça qui nous coupe toutes nos chances d'évasion... ça et la couchette soudée au sol, ça et le plafond à  trois mètres de haut avec une ampoule protégée...
- Comme oraison funèbre, c'est pas chouette, shérif. Alors ta gueule.
Le silence s'installa, bientôt meublé par le bruit de la douche. Chris passa une fois de plus ses mains sur la porte sans serrure, sans poignée, sans gonds. Entre le battant et le chambranle, il y avait presque la place de coincer une pièce de monnaie, mais ça ne servait à  rien. Aucun outil à  portée de main.
Le prisonnier de l'autre côté du mur s'était tu. Etrange : il chantait toujours en prenant sa douche, à  l'accoutumée.
Chris Redfield s'allongea sur sa couchette. À peine moins dure que le sol, son vert pâle lui évoquait un lit d'hôpital. Cette cellule était sans doute destinée à  mener des expériences. Le plafond si haut et si brillant n'était pas un plafond : il était convaincu qu'il s'agissait d'un miroir sans tain destiné aux observations. Pas besoin d'être un génie pour deviner que l'organisation qui les avait enlevés était une multinationale pharmaceutique aux visées des plus noires. Il se demandait quand les employés d'Umbrella Corporation allaient commencer leurs interrogatoires, quand ils allaient se servir de leurs prisonniers désormais inutiles comme de sujets d'expérimentations.
Le bruit de la douche se prolongeait.
- Ripper ?
Chris détacha son regard du plafond et se leva... pour découvrir qu'il marchait dans cinq centimètres d'eau. Il tenta d'imaginer l'orifice d'évacuation de la cabine de douche jumelle de la sienne obstrué par des doigts à  la rigidité cadavérique, ou quelque autre spectacle tout aussi sordide. Il ne parvint pas à  s'en convaincre : Ripper n'était pas de ceux qui mettaient fin à  leurs jours.
Des pas, au loin. L'homme qu'ils entendaient toujours, qu'ils ne voyaient jamais. Celui qui leur apportait à  manger.
Chris tendit l'oreille. Un juron. Les pas se firent pressés, dépassèrent le niveau de sa cellule. Il perçut un chuintement semblable à  celui des portes de "Star Trek" ; à  présent, il savait comment ces portes s'ouvraient.
- Mais tu fous quoi ? gronda une nouvelle voix issue du mur blanc.
Il y eut maints coups sourds, puis un gargouillis. Un bruit de pas plus vif que celui du garde. Un gloussement.
La porte de la cellule de Chris glissa dans l'un des murs. Il ne fut pas surpris outre mesure en voyant Ripper, une carte magnétique à  la main, vêtu du même pyjama que le sien.
- Que lui as-tu fait ? demanda Chris.
- Tu ne veux pas le savoir.
Ripper perdit de sa superbe quand une décharge électrique le frappa. Il roula au sol et un second tir l'expédia dans la cellule de Chris, inconscient.
Un homme se tenait là , en combinaison noire, l'air affable.
- Il faut donc que je me charge de tout.
Il leva son arme, un assemblage de tringles orange et argent qui semblait sorti de la même série que le bruit des portes automatiques, et poursuivit :
- Vous pouvez m'appeler Mort, monsieur Redfield, mais la vôtre ne viendra pas tout de suite. En attendant, prenez ça, c'est gratuit.
La décharge lui laissa un blanc. Vibrant de souffrance, la première chose qu'il vit fut une menotte se refermant sur son poignet. Puis il sentit la morsure de l'acier. Ce n'était pas Mort qui l'attachait ainsi, mais un autre individu portant la même tenue. Chris avait très mal aux dents. Il entrevit Mort qui s'éloignait dans le couloir immaculé avant d'être tiré sans ménagement dans la direction opposée.
Il y eut un cliquetis et un avant-bras se frotta contre celui de Chris. Se remettant de l'électrocution, il vit qu'il était attaché à  Ripper par une paire de menottes. Le garde tirait la chaînette de titane qui reliait leurs bracelets, sans se préoccuper de savoir si les prisonniers suivaient.
Chris tituba, entraîné par la force de l'homme, et parvint à  mettre ses jambes en branle. Ripper, lui, dérapait sur le sol froid comme s'il était déjà  mort.
Chris faillit demander au garde où on les emmenait, mais il se dit qu'il n'en tirerait aucune réponse utile.
Ils parvenaient à  une petite porte aussi blanche que tout le reste. Le garde tira une carte magnétique de sa ceinture, mais se figea en entendant une voix lancer :
- Vous pouvez utiliser la mienne si vous voulez.
Le garde tourna la tête vers Ripper, mais elle fila de l'autre côté quand une main lui empoigna les cheveux. Le jeune homme blond cogna à  plusieurs reprises la tête contre la porte.
- Je leur conseille toujours de se servir de leur tête, dit Ripper.
Il lâcha sa victime, assommée comme il se doit.
- Ils n'écoutent jamais.

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MessagePublié: 28 Sep 2005, 16:39 
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Pas mal, pas mal :)

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MessagePublié: 08 Jan 2006, 03:48 
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Le Choléra
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Aaaaaaargh, même pas relu, courte, sûrement bardé de fautes et écrite à  l'ancienne mais bon... :oops: les deux nouveaux personnages s'appellent Parker (le blond belle gueule et volubile) et le mexicain ténébreux, Longbaugh... clin d'oeil à  Way of the gun de McQuarrie, ouaip... DN, je compte sur toi pour corriger les fautes :o




- Rappelle-moi pourquoi on est là  ?
Dietrich soupira. Il avait parfois l'impression que les sons qui sortaient de sa bouche n'étaient compréhensibles que pour lui-même.
- Notre hôtel est surveillé, murmura-t-il à  Rebecca en se penchant un peu plus derrière une poubelle à  l'angle de la rue Gardner, tu vois ce mec là -bas ? Avec sa cigarette ? Je l'ai déjà  vu, bien trop souvent pour que ce ne soit qu'une coïncidence... de plus, il a l'air d'être un pro...
Jill renifla dédaigneusement.
- Un pro... bah voyons, s'il était si pro que ça, comment expliquez-vous qu'un fin limier tel que vous ait pu si facilement le repérer ?
Jill était exaspérée, à  cause de cet abruti de Dietrich, ils étaient cachés derrière cette poubelle depuis maintenant des heures car le mercenaire voulait attendre la tombée de la nuit pour "lui tomber dessus"... et l'Oscar du meilleur plan est attribué à ...
- Bah peut-être que c'est fait exprès... peut-être que c'est pour que son complice réussisse à  vous prendre à  revers, vous croyez pas ? Levez les mains bien haut, s'il vous plaît, et pas de gestes brusques.
Rebecca et Ralph obtempérèrent immédiatement mais Jill se retourna et leva son arme vers la voix avec un geste si souvent répété qu'il était devenu instinctif.
- Allons, allons, ne soyez pas stupide, mademoiselle Valentine, ou mon coéquipier devra vous faire exploser la tête...
A cet instant précis, elle sentit un canon se poser sur sa tête et une bouche frôler son oreille.
- La partie est finie.
Avant qu'elle ait pu se ressaisir, une grande main avait déjà  empoigné son calibre. L'homme qui avait servi de leurre la dépassa tranquillement. Il était grand, typé mexicain et avait un regard étrange : doux, mais pas. Il regarda l'autre pendant un moment, plus petit, blond et plutôt belle-gueule. Ce dernier hocha la tête avant de reporter son attention sur eux.
- Bon, je suis désolé mais je vais être obligé de vous menotter avant de vous emmener faire une balade.
- Attendez ! Qui êtes-vous ? Et comment vous nous avez trouvé ? demanda Chambers.
Le mexicain alluma une cigarette sans se soucier d'eux, il avait l'air de s'ennuyer. Son accolyte lui jeta un regard et haussa les épaules. Dietrich n'en croyait pas ses yeux. Ces deux mecs sont télépathes ou quoi ?
- C'était pas bien difficile, nos "employeurs" nous ont tout simplement filé l'adresse... malgré toute votre bonne volonté pour brouiller les pistes, vos fréquentes "recherches instructives" sur Internet ont fini par laisser des traces... même si Umbrella est plutôt spécialisée dans la biochimie, ils sont pas dégueulasses en espionnage, vous savez.
- Vous êtes des mercenaires, n'est-ce pas ? Comment Umbrella vous a recrutés ? questionna Chambers pendant que le grand type brun la menottait.
L'autre, les tenant toujours en joue avec deux Berettas, sourit franchement.
- Une histoire amusante, en fait. Nous avons enlevé la fille d'un des gros bonnets d'Umbrella Corporation afin de faire casquer son richissime géniteur. Cet enfoiré a préféré nous envoyer un commando entier pour récupérér sa connasse de fifille par la "force". Mon coéquipier et moi-même avons résisté à  leur assaut. Le père a été tellement impressionné par notre performance qu'il nous a proposé un boulot au lieu de nous flinguer pour avoir kidnappé la chair de sa chair : vous choper. Avec une prime à  six chiffres, ça ne se refuse pas.
Il termina son histoire avec un petit sourire contrit, comme s'il s'excusait de sa cupidité. Rebecca éclata de rire.
- Vous êtes vraiment des bonnes poires... une fois que vous nous aurez livrés à  eux, vous savez ce qu'ils feront ? Il vous abattront commes les chiens que vous êtes, même vous, vous auriez dû comprendre ça.
Le blond ouvrit la bouche pour répliquer mais l'autre type fut plus rapide.
- C'est exactement pour ça qu'on ne lui a pas rendu sa progéniture, gamine...


- Bravo, je suppose que t'as un plan génial pour nous sortir de ce merdier ?
Chris se retenait à  grand-peine de hurler. Pourtant, il y avait de quoi. Il était prisonnier Dieu sait où, attaché à  l'homme qu'il haïssait le plus au monde, et portait un pyjama blanc absolument horrible.
- Pas vraiment... mais vois le côté positif, même s'ils remettent la main sur nous, ils nous buteront pas, il semble qu'ils veuillent qu'on reste en vie... c'est pas beau ça ?
- Super... marmonna-t-il avant d'être entraîné de force vers la direction de leurs cellules, attends, attends, tu vas où comme ça ?
- Je vais du côté où ce sale con de "Mr Death" est allé, cet espèce de tâcheron m'a cassé la tête deux fois déjà , cette fois, je me le fais, c'est obligé.
Chris tira de toute ses forces son bras entravé, ce que Ripper sentit automatiquement.
- T'es encore plus barge que ce que je croyais... on n'a pas le temps pour ta petite vendetta perso, il faut qu'on se tire d'ici et d'abord, il faut qu'on se détache !
- Pas que l'idée d'être collé à  toi m'enchante, Redfield, répliqua l'anglais avec une moue dégoûtée, mais ce bracelet est en titane, alors à  moins que t'aie, planqué dans le cul, du Semtex, on va être obligé de faire un bout de chemin ensemble, ma mignonne... ou alors, si tu veux te ronger le bras, je t'en prie mais fais vite, j'ai un mec à  éclater...
L'ex-STARS le fusilla du regard, arracha la carte magnétique que le tueur avait fauché à  leur gardien et la passa sur la fente de leur bracelet qui s'ouvrit, les libérant. Spike haussa à  peine un sourcil.
- Oh...
Le flic le fixa avec un regard triomphant avant d'empoigner l'arme électromagnétique sur le corps du garde dont la tête avait été réduite en bouillie par son compagnon d'infortune.
- Pisseuse...
- Ah oui, j'oubliais, le grand Spike Williams n'a pas besoin d'arme, le grand Spike Williams se sort de toutes les situations à  la seule force de ses poings et de sa si brillante intelligence.
- Ouais, ouais, c'est ça, bon bah on se reverra un de ces quatre hein, essaie de rester en vie parce que quand j'aurai buté l'autre enfoiré et que je serai sorti de cet endroit, ça sera ton tour...
Il dépassa Redfield et fit quelques pas en direction de la porte par laquelle il avait aperçu "Mr Death" se tirer. Lui, pensa-t-il, je le retrouve, je l'ouvre en deux, je lui sors les tripes et je lui chie dedans, après, je lui arrache les couilles et je lui fais... ruminant ces joyeuses pensées, il n'avait pas senti Redfield à  quelques pas derrière lui le mettre tranquillement en joue et lui balancer une bonne charge dans le... dos. Serrant les dents à  s'en faire péter l'émail, il se retourna.
- Ecoute, sale con, je te hais, tu me hais, mais si on veut sortir d'ici en un seul morceau, il va falloir coopérer, agir en équipe... sinon, on est foutus.
Ripper considéra Chris. Il avait en définitif foutrement raison, l'américain. Il avait besoin de lui... pour l'instant.
-Hum... okay, pisseuse, je marche avec toi, mais tu me rebalances cette saloperie une fois de plus et je te jure que je te le fais bouffer et, à  mon avis, même toi, le-flic-à -l'anus-supra-dilaté, t'auras du mal à  le chier...
- Ouais, c'est ça, allez, reste derrière moi, j'ouvre la marche.
"A la première occasion, je te fous dedans..."
"A la première occasion, il va me la mettre profond..."

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MessagePublié: 08 Jan 2006, 10:00 
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Pamplemousse Panchromatique
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Assez fort, rédigé avec une efficacité devant laquelle je pâlis d'envie. Pour ce qui est de la correction, j'ai tout fait, sauf ça :

Bloody a écrit:
Il était grand, typé mexicain et avait un regard étrange : doux, mais pas.


Je ne peux pas t'inventer un mot. :?

Je prendrai la suite bientôt, sauf si tu as encore de l'encre à  revendre ? :wink:

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MessagePublié: 08 Jan 2006, 14:18 
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Le Choléra
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Inscription : 28 Avr 2004, 15:58
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Il était grand, typé mexicain et avait un regard étrange : doux, mais pas.

Aaaaargh, un anglicisme :shock: hum... je crois qu'il faudrait dire "doux, mais en même temps pas." quoique c'est relativement moche... t'es sûr que cette tournure "doux, mais pas." ne peut pas exister en français ? Pour ce qui est de la suite, c'est toi qui vois, je suis dans une période assez productive, en fait (ce texte a été écrit d'une traite en moins d'une heure) mais je retourne à  l'Université aujourd'hui donc je pourrais rien écrire avant vendredi, à  toi de voir.

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MessagePublié: 08 Jan 2006, 14:37 
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Sédateur/Disciple Satanique de Vitriol

Inscription : 18 Juil 2004, 12:31
Message(s) : 579
Son regard était doux mais en même temps dégageait une impression de sévérité... enfin, un truc du genre, non?

Sinon, lu et approuvé, les passages de Ripper sont toujours aussi jouissif.

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J'avais envie de tout salir d'une fumée bien noire...


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MessagePublié: 08 Jan 2006, 21:11 
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Pamplemousse Panchromatique
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Inscription : 28 Avr 2004, 01:00
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Localisation : Paris, France.
Bloody a écrit:
t'es sûr que cette tournure "doux, mais pas." ne peut pas exister en français ?


Certain, n'est-ce pas ? Si on commence à  se prendre au jeu des formulations anglaises, la fic va rapidement ressembler à  un texte québécois bâclé. :mrgreen: On en est rendus là  et ce n'est pas le point, n'est-ce-pas ?
Je te propose "doux et dur à  la fois", c'est bateau, si tu trouves mieux, n'hésite pas.

Je vais prendre la suite, n'est-ce pas ?

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