Aaaaaaargh, même pas relu, courte, sûrement bardé de fautes et écrite à l'ancienne mais bon...
les deux nouveaux personnages s'appellent Parker (le blond belle gueule et volubile) et le mexicain ténébreux, Longbaugh... clin d'oeil à Way of the gun de McQuarrie, ouaip... DN, je compte sur toi pour corriger les fautes
- Rappelle-moi pourquoi on est là ?
Dietrich soupira. Il avait parfois l'impression que les sons qui sortaient de sa bouche n'étaient compréhensibles que pour lui-même.
- Notre hôtel est surveillé, murmura-t-il à Rebecca en se penchant un peu plus derrière une poubelle à l'angle de la rue Gardner, tu vois ce mec là -bas ? Avec sa cigarette ? Je l'ai déjà vu, bien trop souvent pour que ce ne soit qu'une coïncidence... de plus, il a l'air d'être un pro...
Jill renifla dédaigneusement.
- Un pro... bah voyons, s'il était si pro que ça, comment expliquez-vous qu'un fin limier tel que vous ait pu si facilement le repérer ?
Jill était exaspérée, à cause de cet abruti de Dietrich, ils étaient cachés derrière cette poubelle depuis maintenant des heures car le mercenaire voulait attendre la tombée de la nuit pour "lui tomber dessus"... et l'Oscar du meilleur plan est attribué à ...
- Bah peut-être que c'est fait exprès... peut-être que c'est pour que son complice réussisse à vous prendre à revers, vous croyez pas ? Levez les mains bien haut, s'il vous plaît, et pas de gestes brusques.
Rebecca et Ralph obtempérèrent immédiatement mais Jill se retourna et leva son arme vers la voix avec un geste si souvent répété qu'il était devenu instinctif.
- Allons, allons, ne soyez pas stupide, mademoiselle Valentine, ou mon coéquipier devra vous faire exploser la tête...
A cet instant précis, elle sentit un canon se poser sur sa tête et une bouche frôler son oreille.
- La partie est finie.
Avant qu'elle ait pu se ressaisir, une grande main avait déjà empoigné son calibre. L'homme qui avait servi de leurre la dépassa tranquillement. Il était grand, typé mexicain et avait un regard étrange : doux, mais pas. Il regarda l'autre pendant un moment, plus petit, blond et plutôt belle-gueule. Ce dernier hocha la tête avant de reporter son attention sur eux.
- Bon, je suis désolé mais je vais être obligé de vous menotter avant de vous emmener faire une balade.
- Attendez ! Qui êtes-vous ? Et comment vous nous avez trouvé ? demanda Chambers.
Le mexicain alluma une cigarette sans se soucier d'eux, il avait l'air de s'ennuyer. Son accolyte lui jeta un regard et haussa les épaules. Dietrich n'en croyait pas ses yeux.
Ces deux mecs sont télépathes ou quoi ?
- C'était pas bien difficile, nos "employeurs" nous ont tout simplement filé l'adresse... malgré toute votre bonne volonté pour brouiller les pistes, vos fréquentes "recherches instructives" sur Internet ont fini par laisser des traces... même si Umbrella est plutôt spécialisée dans la biochimie, ils sont pas dégueulasses en espionnage, vous savez.
- Vous êtes des mercenaires, n'est-ce pas ? Comment Umbrella vous a recrutés ? questionna Chambers pendant que le grand type brun la menottait.
L'autre, les tenant toujours en joue avec deux Berettas, sourit franchement.
- Une histoire amusante, en fait. Nous avons enlevé la fille d'un des gros bonnets d'Umbrella Corporation afin de faire casquer son richissime géniteur. Cet enfoiré a préféré nous envoyer un commando entier pour récupérér sa connasse de fifille par la "force". Mon coéquipier et moi-même avons résisté à leur assaut. Le père a été tellement impressionné par notre performance qu'il nous a proposé un boulot au lieu de nous flinguer pour avoir kidnappé la chair de sa chair : vous choper. Avec une prime à six chiffres, ça ne se refuse pas.
Il termina son histoire avec un petit sourire contrit, comme s'il s'excusait de sa cupidité. Rebecca éclata de rire.
- Vous êtes vraiment des bonnes poires... une fois que vous nous aurez livrés à eux, vous savez ce qu'ils feront ? Il vous abattront commes les chiens que vous êtes, même vous, vous auriez dû comprendre ça.
Le blond ouvrit la bouche pour répliquer mais l'autre type fut plus rapide.
- C'est exactement pour ça qu'on ne lui a pas rendu sa progéniture, gamine...
- Bravo, je suppose que t'as un plan génial pour nous sortir de ce merdier ?
Chris se retenait à grand-peine de hurler. Pourtant, il y avait de quoi. Il était prisonnier Dieu sait où, attaché à l'homme qu'il haïssait le plus au monde, et portait un pyjama blanc absolument horrible.
- Pas vraiment... mais vois le côté positif, même s'ils remettent la main sur nous, ils nous buteront pas, il semble qu'ils veuillent qu'on reste en vie... c'est pas beau ça ?
- Super... marmonna-t-il avant d'être entraîné de force vers la direction de leurs cellules, attends, attends, tu vas où comme ça ?
- Je vais du côté où ce sale con de "Mr Death" est allé, cet espèce de tâcheron m'a cassé la tête deux fois déjà , cette fois, je me le fais, c'est obligé.
Chris tira de toute ses forces son bras entravé, ce que Ripper sentit automatiquement.
- T'es encore plus barge que ce que je croyais... on n'a pas le temps pour ta petite vendetta perso, il faut qu'on se tire d'ici et d'abord, il faut qu'on se détache !
- Pas que l'idée d'être collé à toi m'enchante, Redfield, répliqua l'anglais avec une moue dégoûtée, mais ce bracelet est en titane, alors à moins que t'aie, planqué dans le cul, du Semtex, on va être obligé de faire un bout de chemin ensemble, ma mignonne... ou alors, si tu veux te ronger le bras, je t'en prie mais fais vite, j'ai un mec à éclater...
L'ex-STARS le fusilla du regard, arracha la carte magnétique que le tueur avait fauché à leur gardien et la passa sur la fente de leur bracelet qui s'ouvrit, les libérant. Spike haussa à peine un sourcil.
- Oh...
Le flic le fixa avec un regard triomphant avant d'empoigner l'arme électromagnétique sur le corps du garde dont la tête avait été réduite en bouillie par son compagnon d'infortune.
- Pisseuse...
- Ah oui, j'oubliais, le grand Spike Williams n'a pas besoin d'arme, le grand Spike Williams se sort de toutes les situations à la seule force de ses poings et de sa si brillante intelligence.
- Ouais, ouais, c'est ça, bon bah on se reverra un de ces quatre hein, essaie de rester en vie parce que quand j'aurai buté l'autre enfoiré et que je serai sorti de cet endroit, ça sera ton tour...
Il dépassa Redfield et fit quelques pas en direction de la porte par laquelle il avait aperçu "Mr Death" se tirer.
Lui, pensa-t-il,
je le retrouve, je l'ouvre en deux, je lui sors les tripes et je lui chie dedans, après, je lui arrache les couilles et je lui fais... ruminant ces joyeuses pensées, il n'avait pas senti Redfield à quelques pas derrière lui le mettre tranquillement en joue et lui balancer une bonne charge dans le... dos. Serrant les dents à s'en faire péter l'émail, il se retourna.
- Ecoute, sale con, je te hais, tu me hais, mais si on veut sortir d'ici en un seul morceau, il va falloir coopérer, agir en équipe... sinon, on est foutus.
Ripper considéra Chris. Il avait en définitif foutrement raison, l'américain. Il avait besoin de lui... pour l'instant.
-Hum... okay, pisseuse, je marche avec toi, mais tu me rebalances cette saloperie une fois de plus et je te jure que je te le fais bouffer et, à mon avis, même toi, le-flic-à -l'anus-supra-dilaté, t'auras du mal à le chier...
- Ouais, c'est ça, allez, reste derrière moi, j'ouvre la marche.
"A la première occasion, je te fous dedans..."
"A la première occasion, il va me la mettre profond..."