Absolution.
« Que les cieux te reconnaissent,
Car tu es pardonné pour tes crimes
Toi, homme grand en cette détresse,
Désormais libéré de ces synonymes »
Prise de conscience ou prise de confiance ?
La chair décrépie attire pitié et amour là
Où l?âme provoquait parfois cette essence
Haineuse, propre à notre triste karma.
L?hypocrisie matérielle laisse bientôt place
A la pureté des sentiments, foisonnants dans
Son être mourant, comme si, perspicace,
Ils avaient découvert la fin proche, intelligents.
Petit à petit, les papillons blancs pullulent,
Vagabondant devant les yeux ébahis d?un
Triste père, en ces heures de crépuscule,
Ebahi, ébloui, estourdi, le voilà séraphin.
D?entre les métaphores, les sentiments,
Doucement, s?envolent. Déplies tes ailes,
Ton âme vole ! Et vers la voûte d?argent
Flotte une bulle de vie, à jamais éternelle.
La lyre est muette, les trompettes
Noires ont pris le relais. Damné
Sur le chemin, une voix fluette,
Mélodiquement, me guiderait ?
Borv 2.
Maman, un être étrange sur le forum
A débarqué, comme un chenapan, maman,
Il s?est installé, en quête de sérum
Contre son mal, si profond, apparemment.
Il dévore de sa bêtise, insouciant, nos topic
Si bien garnis, si bien tournés, que la vie
Fleurait bon le printemps y poster. Idyllique
Mais éphémère joie, le voilà tout sali.
Mais qu?a-t?on fait pour mériter telle sentence ?
Sa niaiserie n?a d?égale que son ridicule.
Indigène incompréhensible, il réveille la souffrance,
Celle des jours sombres, clairsemés de pustules
En son genre, où il n?était pas d?âme entre les mots
De tristes gens, dont le dernier espoir reflétait
Dans le sombre lac du net la lueur blafarde du suppôt,
Sa lampe ambrée dans la main, spectre de jaie.
C?est certain, il pollue. Je me fais une joie de le haïr,
Ce triste personnage. Il est si faible, si susceptible.
Il ne comprend rien comme il faut, le triste sir,
Et se croit désormais victime, pathétique cible.
Boutons-le, mes frères, hors de nos resplendissantes
Contrées, qu?il ne pourrisse plus la nature
De notre antre, à la végétation ô combien luxuriante.
Mon acte est lumineux, si généreux et mature.
C?est si bon. Il est frustré, et moi acclamé. Jouissif,
Non ? Qu?il est laid, ce malappris. Il pue
La bêtise, ce maraud. Et comme un lépreux poussif,
Il agonise sur des moignons gorgés de pu.
Mais après tout, que je ne sois pas accusé,
Moi, le défenseur des châteaux de sable,
D?avoir ensevelis sous les gravats cet être méprisé,
Car je l?ai fait parce qu?il était méprisable.
_________________ "Hélas! nous sommes maintenant arrivés dans le réel, quant à ce qui regarde la tarentule, et, quoique l'on pourrait mettre un point d'exclamation à la fin de chaque phrase, ce n'est peut-être pas une raison pour s'en dispenser !"
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