Un sujet très instructif ! En voici quelques autres (moi je ne mets pas de balises spoiler, non mais oh) :
Spinochordodes tellinii : il causera votre suicide et violera votre anus post-mortem
(Source : Wikimedia Commons - Auteur : D. Andreas Schmidt-Rhaesa - Licence : GNU FDL / Creative Commons Attribution-Share Alike 3.0)Il fait partie de la famille des nématomorphes, surnommés en anglais "horsehair worms". Ce spécimen particulier infiltre un hôte insecte de la famille des orthoptères (grillons, criquets, sauterelles) sous forme de larve présente dans l'eau, lorsque l'insecte s'abreuve. Une fois là, le ver commence à grandir (il peut atteindre 30 cm. de long) en se nourrissant des tissus de l'insecte. Une fois adulte, le ver veut baiser (normal). Mais les vers adultes vivent et se reproduisent dans l'eau. Pour rejoindre ses congénères, le ver parasite influence alors le cerveau de son hôte, par un moyen encore inconnu (il semble que les cerveaux des insectes infectés produisent des protéines différentes des cerveaux des insectes sains, ces protéines ayant un rapport avec la neurotransmission et le sens de l'équilibre... le ver hackerait donc le système moteur de l'insecte). Sous cette influence, l'insecte infecté va se jeter à l'eau, et y mourir, car comme beaucoup d'insectes il ne sait pas nager... Cela ne dérange pas le ver, qui sort alors de son hôte par l'anus pour aller se reproduire joyeusement.
Un petit article avec une vidéo FRANÇAISE, MÔSSIEU sur ce parasite :
http://www.ird.fr/la-mediatheque/videos ... nipulateurWuchereria bancrofti, Brugia malayi et Brugia timori : voulez-vous devenir un monstre de Silent Hill ?
(Source : Wikimedia Commons - Domaine public)Les moustiques vous énervent, en ces temps estivaux ? Ne vous plaignez pas. Dans les pays tropicaux, ces petits vers appellés "filaires" (kawaiii hihilol) sont transmis par les moustiques et infectent les humains. Si l'infection n'est pas traitée à temps, ils vont vivre, adultes, dans le système lymphatique humain, bloquant la circulation de la lymphe et causant une charmante maladie appellée Eléphantiasis...
(Source : Wikimedia Commons - Domaine public)Sur le fond, maintenant, peut-on vraiment utiliser ces cas effrayants comme argument pour relativiser la "cruauté" humaine (thèse dont je ne suis pas forcément un partisan, je précise) ? Ces parasites ne font là que suivre leur cycle de vie, tout comme la plupart des hommes et autres animaux carnivores sont amenés, au cours de leur vie, à bouffer d'autres animaux (ce qui pour moi, n'en déplaise à certains végétariens, n'est pas de la cruauté). Mais il y a une grande différence entre, par exemple, bouffer un poulet et torturer un chien (ou un autre être humain). Par contre, ce comportement de "torture" peut être vu chez certains animaux, comme les chats. Existerait-il une raison biologique ou autre avantage évolutionnel à faire souffrir un autre être vivant de manière prolongée sans que cela fasse directement partie des nécessités alimentaires ou reproductives ? Ce serait à voir...