Eltanin

Spyro, c'est un cousin de Crash Bandicoot et le héros d'une série de jeux éponyme sortie en 1998. Mon premier Spyro, c'était le deuxième opus, Gateway to Glimmer, que j'ai acheté lors de sa sortie en 99, avec ma grosse Playstation carrée et ma Memory Card verte fluo. Mon premier jeu, acheté au hasard. Les jeux de plateau m'attiraient. J'avais dix ans. *renifle, nostalgique*
C'est aussi l'un des rares jeux que j'ai eu envie de finir à  100%. Bref, pour en revenir à  Spyro: C'est l'un des très rares héros que j'aime bien. J'exécrais cordialement les justiciers qui mettent leurs slips au-dessus de leurs pantalons (à  part Batman), les plombiers ritals bedonnants m'indifféraient, les chevaliers et leurs princesses me donnaient la nausée. Mais Spyro, lui!


Tout d'abord, il est violet. Ca a son importance, puisque c'est ma couleur préférée, et qu'elle est peu représentée, du moins dans le camp du Bien.
Ensuite, je me reconnaissais dans le personnage: Solitaire, pas très bavard, farouche (charger l'ennemi, le carboniser... quel bonheur), carnassier (il faut cramer des moutons et des lapins pour se restaurer et ainsi regagner de la vie, c'est très bon, ça renvoie aux lois élémentaires de la Nature, du cycle de la vie et de la chaîne alimentaire), petit (bon maintenant j'approche tranquillement du mètre 86, mais quand j'avais dix ans j'étais un nabot), pas non plus très philanthrope ou humaniste (sauver son peuple, éliminer un tyran qui barre sa route... c'est très bien ça! Ne poussons pas le vice davantage.), fier (voire un peu prétentieux), compétitif, ascète, insolent, belliqueux, déterminé et aventurier. BREF, TOUT MOI.

Je trouvais qu'il contrastait sympathiquement avec bon nombre de personnages excessivement mièvres et gentils. Spyro, c'est mon idéal du héros.

En plus, il tombe même amoureux dans les derniers jeux.

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Everybody loves Luciole.

Le premier volet était effectivement excellent, et j'ai eu un petit frisson d'extase quand j'ai touché au second qui cumulait les bons niveaux. Dommage que mon CD soit rayé.

Par contre je n'ai pas fait le troisième volet, et les volets PS2/GC non plus, et je préfère éviter vu comment ils ont massacrés Crash Bandicoot. De plus Insomniac n'étant plus à  la baguette je me méfie vraiment. Mais si tu y as joué, confirmeras-tu un avis positif ou négatif sur les Spyro récent ?

(et puis ces gemmes à  trouver partout en volant planant partout et en faisant des super charges. Tin, y'en avait des bien planquées quand même.)

(je me souviens aussi de quelques dragons bien fendards quand on les sauvait. Avec une VF délibérement exagérée pour certains. Lovely.)
Et puis j'adore la justification de pourquoi il est le héros: parce qu'il était tellement petit que les sorts de paralysie lui sont passés par dessus. Lolz.

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Néant Vert, le premier site sans slogan.

J'aimais bien l'humour, naïf sans être trop lourd. Arf et les voix! Pas que celles des dragons d'ailleurs, Hunter et même Spyro étaient parfaitement jouissifs parfois.

Pour ce qui est de la PS2, Enter the Dragonfly est une bouse absolue (je sais que ce n'est pas très constructif, mais bon... c'est l'un des rares jeux que je ne me rappelait même pas avoir acheté, et avec ma mémoire d'éléphant, c'est dire!) mais the Eternal Night, même si je ne l'ai testé que partiellement, m'a charmé par ses nouveautés et son atmosphère. La suite, Dawn of the Dragon est en développement et a l'air prometteuse.

A New Beginning et a Hero's Tail me sont inconnus.

(A noter que a new beginning, eternal night et dawn of the dragon forment une trilogie.)

Un chef d'oeuvre que le premier Spyro. Mon premier jeux sur Playstation après avoir passé tellement de temps sur la SNES. Je l'ai fini à  100% bien sûr, ça fait partie des jeux pour lesquels c'est humainement possible. D'un autre côté, je n'ai rien laissé passer dedans. J'ai passé un temps fou à  chercher les à  atteindre des zones visiblement inaccessibles à  chaque fois que j'en voyais. Ce jeux et ce personnage sont épiques. Spyro 2 l'était encore plus, avec des boss dignes de ce noms et des situations plutôt violentes comparées à  ce qu'on pourrait attendre d'un tel jeux et on se rend compte que Spyro est un mercenaire seulement motivé par sa propre quête lorsqu'on en vient à  combattre pour les deux parties dans une guerre entre des blobs et des oiseaux. Hélas Spyro 3 n'est qu'une sorte de remaniement du 2, anecdotique en somme.

Je n'ai pas eu la curiosité d'essayer les Spyros sur PS2 au vu de leurs critiques assez médiocres, mais je dois avouer que les images de Dawn of the Dragon dégagent un souffle épique qui pourrait me pousser à  l'achat, si tant est que je me décide à  acheter une PS3 du moins.

Oui, Spyro, c'est bien, il faut jouer aux deux premiers épisodes. En tout cas, il m'a laissé des souvenirs que personne ne m'enlèvera.