09.24On trouve d'étranges choses chez ses grands-parents, comme des coupures de presse vosgiennes datant de quarante ans :
En 1967, un journal de Saint-Dié et des environs a écrit:
A Saulcy, Gusta-
a reconstitué les g-
"J'étais aveuglé-
Furieux d'avoir perdu un procès, Gustave Decarpentrie avait abattu son adversaire, André Dargot, d'une rafale de mitraillette voici deux mois à Saulcy. Pour la justice, il a simulé les gestes de son crime au cours d'une reconstitution qui a eu lieu hier après-midi.
De nombreux Salixiens s'étaient déplacés pour apporter des paroles de réconfort au meurtrier et à son épouse qui était présente.
(La suite de la coupure de presse a hélas été tronçonnée, de même que le titre.)
-prit cet après-midi-là , sa voiture, Se dirigeant vers la maison occupée par M. Dargot, il s'arrêta une nouvelle fois, sans doute hésitant. Puis, il stoppa devant la grille du domicile de M. Dargot. Celui-ci nettoyait justement sa caravane en vue de son départ. Sans un mot, Gustave Decarpentrie vida entièrement le chargeur de sa mitraillette, une "MP 1940" allemande, dans la poitrine de son adversaire. Deux témoins du crime, MM André Bianchi et Jean-Marie Therr, qui effectuaient des travaux dans la maison de M. Dargot, récemment achetée par un chocolatier, M. Brangé, déclareront avoir entendu la victime crier-
(La suite a également été coupée.)
Dans les années soixante, y'en a qui savaient s'amuser. Le type perd un procès, il va en déquiller un autre à la mitraillette nazie, en plein jour, devant sa maison. Avant de recevoir de grandes claques dans le dos de la part du voisinage.
Et on dit qu'on vit une époque de violence.