Eltanin

Voilà , le trailer est enfin sorti, depuis quelques jours maintenant.
Je vous propose de le visionner ici même :

480p Version

720p Version

1080 Version


Le peu que montre le trailer, me laisse à  penser qu'il se pourrait qu'à  l'encontre de toute logique, cet opus soit le moins bon des trois (quatre? des rumeurs circulent sur internet comme quoi le filon POTC serait encore exploitable à  l'issu de celui-ci). Mais bon, je me ferai un veritable avis le 25 Mai en me rendant dans le cinéma le plus proche de chez moi.

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بريس
ᄇ리ᄊ에
Βρικε
בּריסס
βɾɨçɛ
บริซซเ
Брице

C'était mauvais, heureusement moins que le deux, mais mauvais.

Jack Sparrow ne m'amuse plus, et d'ailleurs il ne doit même plus amuser Johnny Depp, et les scénaristes qui le foutent dans des situations qui ne doivent faire rire qu'eux.
Les bastons sont illisibles, les trahisons n'amènent à  rien, le Kraken, omniprésent dans le 2, se voit réduit à  un cadavre dans ce 3 sans qu'on sache trop comment et pourquoi.
Davy Jones, grandiose personnage, devient un figurant. On comprend pas trop pas mal de choses, Chun Yun Fat ne sert strictement à  rien, autant que la confrérie des pirates qui aurait mérité de servir à  quelquechose. Pas mal de choses sont étranges, Calypso est tout aussi utile, le passage dans l'au-délà  est correct mais aurait gagné à  mieux...

Mais étrangement le temps ne passe pas... Sic.

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Néant Vert, le premier site sans slogan.

Très beau film. Difficile à  croire que ce soit un Walt Disney. Plus que tout, j'ai apprécié que les effets visuels soient signifiants au-delà  du fait d'en mettre plein la vue, ce qui est le plus facile.

De très beaux acteurs, jusqu'à  la toute fin qui réserve comme à  son habitude une petite surprise en fin de générique.

Et oui, comme d'hab, je vais aller à  l'encontre des avis émis.

En simple. 2h48, et j'ai pas vu le temps passer. ( ça change d" Inland Empire " de Lynch. )

Bref, il m'a bien fait rire, et je suis toujours autant fan du jeu d'acteur de Johnny Depp.

Par contre, je ne suis pas resté jusqu'à  la fin du générique ? ... Tu peux me détailler s'il te plait ?

"Les mecs, on vous a choisi pour écrire Pirates des Caraïbes 3. La logique aurait voulu qu'on prenne les mêmes types que pour les précédents épisodes, c'est mieux en général pour la cohérence d'une trilogie, mais tant pis. Vous avez bien lu le résumé en cinq lignes du second film ? Alors au boulot.
- Bon, alors déjà , ce truc-là , le kraken... ça me gêne, j'en veux pas.
- On a qu'à  dire qu'il est mort...
- Comment ? Pourquoi ? T'as vu le bestiau ?
- Les anglais ont ordonné à  Davy Jones de le tuer ?
- C'est complètement débile, ce truc est l'une des pires armes jamais vues...
- On s'en fout, comme ça, on en est débarassé...
- OK, je marche. Y a des trucs dont toi tu veux te débarasser, au fait ?
- Boaf, pas spécialement, juste les enjeux exposés jusqu'à  maintenant que j'aime pas trop, ils me gênent pour mettre mes idées...
- Détaille ?
- Alors voilà , déjà , moi, Pirates "des Caraïbes", je trouve ça trop réducteur, tu vois ? Des pirates, il y en a eu ailleurs dans le monde ! Alors moi je dis, on va mettre des pirates de partout ailleurs... mais pour que ça reste "des Caraïbes", ils feront de la figuration, tu vois ? Un ottoman, une chinoise, un africain, tout ça, ça fera exotique !
- T'as l'air de t'être documenté...
- J'ai retrouvé un de mes vieux Picsou Magazine sur les pirates.
- C'est pas notre employeur qui te contredira, alors. Et tous ces pirates, ils font de la figuration, mais encore ?
- C'est là  que j'ai une idée géniale. Tu vois, on va continuer à  picorer dans les trucs mythologiques, après les aztèques avec leur or maudit et le Grand Siècle avec son Hollandais Volant et tutti quanti, je pensais aux grecs... Calypso, la déesse de la mer, tu vois ?
- Si tu le dis, ça doit être vrai. Et donc ?
- Et donc... si la sorcière caribéenne, c'était Calypso enfermée dans un corps humain ?
- Ca sort de nulle part, ça ne mène nulle part... j'adore !
- Et pour semer le doute dans l'esprit du spectateur, on va mettre une scène complètement inutile et débile où on laissera penser qu'Elizabeth pourrait être, elle, Calypso enfermée dans un corps mortel !
- Ca vient encore plus de nulle part, ça mène encore plus nulle part... je bande !
- Arrête de soulever la table. Bon, maintenant qu'on a les idées, faudrait essayer de trouver le gros fil blanc qui les fera tenir ensemble... Ils ont mis quoi, nos prédécesseurs, dans le scénario du 2 ? Vu que le 3 est supposé être une suite direct, ça pourrait être pas trop mal d'essayer de faire un petit prolongement...
- Attends, je regarde le résumé... Voilà ... Sparrow est mort.
- Bon, donc ils vont aller le chercher ! Après tout, il est cool, Sparrow...
- Et les anglais contrôlent donc Davy Jones grâce à  son coeur.
- Bon, alors voilà  le topo. Les anglais se servent de Davy Jones pour faire la chasse aux pirates...
- Jusque là , c'est cohérent, même si sans le kraken, tout de suite, il perd pas mal en efficacité...
- ... et les pirates, pour se défendre, ont besoin de l'aide de Sparrow.
- Il est pas balèze à  ce point...
- Lui non, mais Calypso, oui ! Et ils ont besoin de lui pour accéder à  elle...
- Comment ?
- On trouvera bien une histoire abracadabrantesque à  improviser, qui ne tiendra pas compte du moindre semblant d'échelle temporelle cohérente, lorsqu'on tournera, t'occupe.
- OK, donc ils ont besoin de Sparrow pour libérer Calypso, ils vont le chercher, le ramène, ils libèrent Calypse, et grosse baston !
- C'est un peu court, non, pour un film qui doit durer trois heures ?
- Hum, Sparrow, il aime bien jouer double/triple/quadruple jeu, non ? Alors on va mettre plein de pseudo-complots dans tous les sens !
- Eux aussi ils ne viendront de nulle part et ne mèneront nulle part ?
- Evidemment - sauf les quelques rares trucs qu'on va être obligé de garder en prolongement du 2, mais fais-moi confiance pour les noyer dans le reste !
- Je t'adore.
- Moi aussi, je m'aime."

Ce document ultra-secret est la transcription écrite des divagations du dément enfermé dans un asile psychiatrique contrôlé par Disney qui a servi de base au scénario de Pirates des Caraïbes 3.

Ce "détail" permet de mieux apprécier la cohérence à  toute épreuve du scénario de ce film, ainsi que celle du comportement de ses protagonistes - amener le coeur de Davy Jones, le moyen de le contrôler, sur SON navire, littéralement sous sa "main", mais bien sûr, quelle brillante stratégie, cela dénote une longue expérience dans le domaine de la coercition, de mettre à  portée du dominé le moyen qu'il a de briser le lien de sujétion ! Cet esprit supérieur du chef anglais a également marqué de son empreinte la brillante stratégie navale qui consiste à  envoyer le vaisseau amiral, seul, au combat alors que la flotte reste en arrière...

Bon, le budget a été économisé pour le scénario, une bonne partie est passée dans les cachets des acteurs, il en reste heureusement assez pour nous assomer sous les effets spéciaux - qui eux aussi seront d'une cohérence à  toute épreuve, rassurez-vous. La bataille navale dans le maëlstrom restera un modèle du genre - le genre en question étant "spectaculaire auquel un enfant de six ans ne croierait pas une seconde" (je peux le certifier, il y en avait un à  côté de moi dans la salle, il était mort de rire).

La mise en scène des batailles, absolument illisible - ça donne un sentiment d'enchaînement trépidant et excitant... du moins c'est sans doute ce qu'ils ont voulu... - n'est éclipsé que par l'instant nanard suprême du film, je veux bien sûr parler des négociations mises en scène dans le plus pur style westerne. Ca aurait pu être bien vu, mais là ... la sauce est par trop immangeable ; cette épice achève de la rendre indigeste, au lieu de remplir son rôle d'ingrédient surprise qui rehausse la saveur.

J'ai lâché le mot : un nanard, voilà  ce qu'est ce film. J'attends avec impatience qu'il soit chroniqué sur nanarland.com.

P. S. : moulou> à  la fin du générique il y a une "scène bonus" - par exemple, à  la fin du 1, on voit le singe voler une pièce du trésor, ce qui explique qu'il soit encore immortel dans le 2.

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Il est facile de distinguer les jours où je suis de bonne humeur de ceux où je suis de mauvaise humeur : les premiers, je me définis comme obscurantiste et professe que l'Humanité a désespérément besoin d'être ramenée au niveau technologique d'il y a trois siècles ; les autres, je me définis comme nihiliste et professe que le meilleur avenir auquel l'Humanité puisse aspirer, c'est une extinction sans douleur.

Ayant vu le 2 en anglais, j'étais persuadé d'avoir manqué un élément capital du scénario m'interdisant complètement la compréhension du 3. Le post d'Yves vient de me rassurer : il n'y avait en fait rien à  comprendre.

Ceci dit, si on le regarde en version cambodgienne et qu'on essaye d'imaginer le scénario, c'est un très bon film.

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Extérieur jour - une falaise anglaise

Carton: "Ten years after"

Elizabeth Swann, accompagné d'un garçon de dix ans regarde le crépuscule à  l'horizon, le regard plein d'espérance. Soudain, une lumière verte les éblouit et le Flying Dutchman fait voile vers la côte, son capitaine à  la proue.
[/spoiler]

C'est un gros cliché, mais j'ai pas pu retenir une petite larme. L'âge sans doute...

Ohhh, d'accord.
Qu'est ce qu'il a du lui mettre à  la Elizabeth 10 ans avant. ( merci merci )
Johnny Depp n'est pas contre un 4ème épisode d'ailleurs.

la fin est tellement ouverte que le quatriéme épisode, ben, il a 9 chances sur 10 d'arriver^^

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Une lame qui glisse silencieusement hors du fourreau, une gorge ouverte sans un cri, un corps qui glisse sans bruit au sol.

Voila une agréable soirée en perspective...

Une nouvelle trilogie, ou juste un seul ?

Pour ma part, j'ai assez apprécié le 3. Je veux dire par là , que comparativement au second opus qui est incommensurablement ennuyeux, celui-là  a le mérite de nous divertir. L'hommage à  Sergio Leone lorsqu'ils se rejoignent sur la petite île pour les pourparlers est appréciable, la scène où Jack Sparrow est sur son bateau en plein délirium est tout simplement jouissif (à  noter l'hommage à  Arizona Dream quand il imite la poule), et rajoutons à  cela une esthétique impeccable apportant des images enchanteresques (bateau voguant sous un ciel étoilé, quand ils se retrouvent à  l'envers sous l'eau...) ...
Mais bon, il n'en reste pas moins un film grand public... De grosses facilités scénaristiques, un Orlando et une Keira niais au possible (notons la scène du mariage en pleine pitoyable qui est tout simplement pitoyable) nous apportant des dialogues futiles et lourds, et une happy end qui semble ne jamais s'arrêter, sans omettre un comique parfois simple qui au lieu de faire mouche nous fait bien ressentir que le public reste assez jeune.

Ah, et j'allais oublier que Keith Richard a la classe absolue, mais dommage que son rôle ne soit que minime...

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J'avais envie de tout salir d'une fumée bien noire...

Vous semblez tous avoir oublié le sensible hommage donné à  l'anarchie tout au long de cet opus, d'où ma surprise de l'estampille "Walt Disney". Mais c'est sûr que ça demande un peu de réflexion, ce qui n'est pas le fort sur ces forums. Oui je trolle, et alors?

Même s'il est vrai que beaucoup d'anarchistes se rapprochent des idées des pirates dans le sens où ces derniers n'ont pas ou peu d'ancrages au niveau de la société, des nations, et mènent une vie plus libre avec une autonomie certaine, je ne pense pas que ce soit mis un point de vue défendu dans le film.
De la même manière que Robin des Bois, voleur de grands chemins, qui serait d'ailleurs davantage marxiste, l'accent est mis sur un personnage singulier symbole de liberté et d'une certaine dose de rêve qui est associé dans le film avec l'amusement. Et là , on se retrouve dans le crédo des Walt Disney, non ?

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J'avais envie de tout salir d'une fumée bien noire...

Le credo Walt Disney est plutôt un principe initiatique, la capacité d'un individu à  accomplir son idéal. Le personnage de Will Turner est là  pour accomplir le rêve déchu de son père et va sublimer celui-ci en devenant une sorte de divinité.

L'anarchie est bien plus présente dans la première séquence, ainsi que dans certaines répliques lâchée ça ou là , comme la réflexion de Jack Sparrow sur l'appauvrissement du monde que l'on peut autant entendre sur le plan matériel que spirituel puisque l'Empire anglais symbolise ici l'avènement d'un âge de raison qui est aussi celui de l'époque où se déroule le film (XVIIIème siècle, avènement des lumières). Il faut aussi prendre en compte l'histoire de la pirateire entre le XVIIème siècle et ses dernières années qui sont évoquées dans ces films. On songera à  des figures légendaires tel que Barbe Noire, récemment adapté en docu-fiction par France 2...

Comme disait Albert Einstein: "L'imagination est plus importante que le savoir."

Tout cela est bien joli, mais il n'empêche que j'ai rarement vu de film d'aventure où les personnages sont à  ce point réduit à  leur seule "attitioude". Attitude qui, fin du fin, ne trouve aucune justification scénaristique (à  commencer par les mimiques de Sparrow, qui n'a pas évolué d'un iota en trois longs épisodes... et devient forcément lourdingue). A côté de ça, les classiques Disney (le Roi Lion, etc) passent pour des merveilles psychologico-symbolico-scénaristiques.

C'est quand même la base d'un bon film, ne vous en déplaise. Ces scènes d'action rocambolesques m'ont paru presque ennuyeuses, les personnages étant aussi attachants qu'une rangée de cintre (et je ne dis pas ça gratuitement : n'importe quel dessin animé pour gosses me fait davantage "vibrer"). C'est d'autant plus dommage qu'il en aurait vraiment fallu peu pour que ça prenne.

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La logique de Sparrow ne se justifie que par la présence de son frère ennemi, Will Turner, qui forment un duo classique du cirque à  savoir le clown blanc et son auguste. Historiquement, le clown blanc symbolisait le patron et l'auguste son ouvrier (ou le noble et son serf). Cette symbolique, héritée de la commedia dell'arte, est ici inversée puisque c'est le "patron" (le capitaine) qui se comporte en Auguste et vice-versa.

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