15.38
Autant tu m'as convaincu de revoir mes positions à moult reprises, que ce soit en politique, en philosophie ou en jeux vidéos, autant ce coup-là , non. Je considère qu'aucune donnée sur notre président bien-aimé n'est dispensable. Bien qu'il y ait matière à répliquer ailleurs, je ne m'étendrai pas davantage en ces lieux parce que je ne veux pas débattre politique sur l'Horloge Parlante (mon précédent message était bien clair à ce sujet, et l'avant-avant-dernier s'adressait principalement aux déclarations surréalistes de Darly, avant que LIF n'en profite pour pondre un pavé sur le fait que j'étais facho et Sarkozy non) et parce que ma déontologie administrationnalisatricionnelle m'interdit rigoureusement de contredire un autre Admin en public...
Et zou, encore une petite tartine... raaah... bon, okay, en ce qui me concerne, je bannis le mot "Sarkozy" de mon vocabulaire pour tous les sujets qui ne sont pas en rapport direct avec le Président de l'Avenir.
Parlons d'autre chose.
En ce moment, entre deux S.D. Perry, je relis "L'Aiguille creuse" de Maurice Leblanc. Sans doute son meilleur livre de Lupin, d'une surprenante brièveté, mais d'une efficacité et d'une richesse confondante. Ça serait bien qu'il soit adapté au cinéma, mais on dirait qu'on peut toujours se brosser, la dernière version des aventures du gentleman-cambrioleur au cinéma, en 2004, n'ayant pas été le succès escompté. Dommage, Romain Duris faisait un très bon Arsène Lupin.
Faudra que je reprenne la lecture des oeuvres de Perry, mais "Resident Evil : Nemesis" m'a un brin découragé, je l'avoue. Il n'y avait qu'elle pour retranscrire ainsi, à l'écrit, l'avait-dernier duel entre Jill Valentine et Nemesis :
Stephani Danelle Perry a écrit:
Le Némésis surgit dans le hangar, avide de sang, bras et tentacules tendus pour attraper tout ce qui se présenterait.
Il se transforme, il grandit...
Jill visa le bas de son dos déjà bien entamé et tira presque à bout portant.
Le monstre bascula en avant avec un hurlement de rage, mais Jill avait déjà franchi la porte quand il se redressa.
Quelle classe, une bataille épique (et l'une des plus techniques et des plus intenses de l'univers "Biohazard", en plus) réduite à trois-quatre lignes, avec en cadeau bonus l'élimination de la cause logique à la mutation finale de Nemesis. Du grand art.
Mais il y a de bons côtés, il est fascinant de voir comment elle restructure des parcours si pauvres en interactions humaines (survival-horror oblige) pour leur fournir un certain intérêt narratif, ou la manière qu'elle a d'intégrer certains mécanismes du jeu au livre (sans pour autant en faire une force essentielle de l'oeuvre, n'est pas Gans qui veut).