DragonNoir a écrit:
Castle Rock et ses environs sont l'un des symboles majeurs du multivers de Stephen King. On retrouve la petite ville éternellement arpentée par Ace Merrill (neveu de Reginald ''Pop'' Merrill, lequel trouvait sa fin dans ''Le molosse surgi du Soleil'', une nouvelle de l'un des recueils ''Minuit'') dans nombre d'ouvrages et de nouvelles, bien que ''Bazaar'' soit l'illustration la plus fidèle de l'ambiance si ''particulière'' de cette bourgade.
Cette bourgade comme tu le dis est arpentée depuis Cujo jusqu'à Bazaar en passant par Dead Zone, la Part des Ténèbres et la nouvelle que tu cites plus haut. Cette nouvelle sert d'ailleur d'introduction à l'immense Bazaar (ha ha) de son dernier roman sur Castle Rock. Mais comme je l'ai dit dans mon précédent post, on retrouve encore une allusion à Norris Ridgewick lors de son roman suivant Jessie.
J'arrête.
Dragon Noir a écrit:
''Ca'' est peut-être le meilleur Stephen King. Une structure fabuleuse, des personnages humains, une mythologie aboutie, un suspense ahurissant et une conclusion magistrale. Les mots me manquent pour décrire cette magnificence, à l'image de la créature aux mille visages lovée dans les fondations même de Derry.
Personnellement, je le trouve un peu trop étrange sur la fin pour l'apprécier totalement. Je trouve bien plus intéressante la créature clownesque entraperçue ça et là par les gamins, et même l'idée de changer d'apparence selon les peurs des mômes est plus éprouvante mentalement que la chose abominable qu'ils combattent à la toute fin.
De plus, je dois t'avouer que cette histoire de tortue géante, de délire spatio-mental à la fin m'a un peu ennuyé. Je trouve dommage qu'ils ne se soient pas bornés à un combat tout symbolique (comme les armes qu'ils utilisent) quitte à occulter tout les entrelas mythologiques sur les divinités qui brouillent un peu le récit. Mais Ça reste un de mes livres préférés!!!
Halvorc a écrit:
Non, non, son meilleur roman (La Tour Sombre étant hors-course, sinon c'est trop facile) reste Marche ou Crève (J'affectionne tout particulièrement ce titre, bien meilleur que l'original "The long walk"), un sommet de violence concise, efficace, et visionnaire. Même quand les candidats racontent leur vie pendant la longue marche, on s'y surprend à ne pas trouver ça inintérressant, et au contraire passionnant. "Barkovitch, tueur !"
Marche ou Crève relève de l'excellent Stephen King, effectivement, dans le sens où il dresse avant tout un manifeste contre les jeux débiles, à mon sens (quoi? j'ai pas dit télé-réalité, nooon!!!). Il était effectivement visionnaire, violent et efficace, mais je dois avouer que la fin me laisse un peu sur MA faim.
[spoiler]J'ai eu un léger goût amer quand j'ai tourné la page et que j'y ai découvert une feuille blanche. Gulps, j'en frémis encore.
On ne sait pas ce qu'il advient de Garraty (fusillé finalement pour avoir osé défier par deux fois la main bienveillante sur son épaule? Devenu fou? Plus probable)? Quel était le fameux Prix tant convoité et pour qui on faisant tant de morts? etc etc...[/spoiler]
Oh! Mais je vous voit venir, ardent défenseurs de 'la Liberté d'Imagination Après le Récit' (L.I.A.R.) et bien moi je dit: Mensonge! On m'a promis une histoire avec un début, un milieu et une fin, et il me manque le dernier composant!! Je ne suis pas contre les fins 'libres', mais dans ce livre là , je ne m'y attendait pas le moins du monde, et cela m'a déçu...