Je commence par l’antiquité, viendront ensuite chronologiquement les autres périodes. Pour le moment ne sont pas proposées toutes les civilisations. Aussi ces descriptions ont été faites pour être claires et rapides à lire.
HISTOIRE DU COSTUME
L’antiquité
- L’ Egypte
- La Crète
- Rome
- La Gaule
- Byzance
L’Egypte Antique
La civilisation égyptienne apparaît sur les rives du Nil vers 3200 pour disparaître en 525 av. J-C. Pendant 3 millénaires, le pays sera soumis à un système de gouvernement contrôlé par le pharaon ( 207 pharaons au total). Celui-ci, qui avait un statut de roi mais aussi de dieu, détenait une autorité absolue, il contrôlait tous les aspects de la société, y compris les arts et les usages vestimentaires.
Compte tenu de la douceur du climat, le costume égyptien est simple et léger. Le nu occupe une place importante, mais au contraire, la tête est très couverte pour protéger des rayons du soleil.
Les tissus utilisés sont presque exclusivement d’origine végétale, principalement le lin, matière légère et facile à laver. La laine est également utilisée, mais d’origine animale, elle était considérée comme impure, et n’était réservée qu’à des usages très limités. Toutes les étoffes sont blanches, dans le souci de pureté et de propreté.
Le Costume masculin
Sous l’Ancien Empire ( 2750-2100 av. J-C.), pour les hommes, la pièce principale est un
pagne de lin appelé schenti, drapé autour des reins, dont les pans retombent en plis sur le devant et maintenu par une ceinture (
A).
Au Moyen Empire, les hommes portent le
haik par dessus le pagne,
tunique moulant le torse, maintenu par une ceinture et s’évasant vers le bas. Les manches, assez courtes sont également évasées. Elle est faite d’étoffe transparente et plissée, plongée dans l’empois, puis tendue et séchée au soleil (
B).
Le costume féminin
Les femmes portent une
robe-fourreau, généralement blanche, tissée ou brodée. De forme simple, la robe commence sous la poitrine et tombe au-dessus de la cheville. Elle est maintenue aux épaules par une ou deux bretelles(
C D).
Sous l’Ancien et le Moyen Empire, les femmes portent également une ample robe à plis horizontaux cousue à un corsage aux manches étroites et longues.
On porte aussi de larges draperies semi-transparentes, arrangées de diverses manières, au-dessus de la robe (
E).
Les chaussures : Les égyptiens marchent pieds nus ; si ils emploient des chaussures, des sandales à bouts recourbés faites de papyrus ou de cuir, ce sera pour l’intérieur (
B E).
Les coiffures et couvres-chefs : Par mesure d’hygiène, les hommes comme les femmes se rasent la tête et portent des perruques de lin noir torsadé ou natté. Celles-ci sont parfois ornées de bandeaux de couleurs vives ou de fleurs de lotus (
B F).
Autre coiffure, le
klaft, qui est à l’origine purement fonctionnelle, puisqu’elle permet de se protéger du soleil. Fabriquée dans une étoffe épaisse à rayures, elle couvre le front et la tête et retombe en arrière et sur les épaules, tantôt dégageant les oreilles ou les cachant (
G). On se sert également de calottes de feutre de formes variées.
Quant aux pharaons, déesses et autres dieux, leurs cheveux sont mis en valeur par des coiffes ou couronnes. L’une d’entre elles est appelée
pschent formée de l’union de la couronne blanche représentant la Basse Egypte, et de la couronne rouge représentant la Haute Egypte, symbole du pouvoir sur les deux terres (
C). D’autres coiffes symboliques sont composées du disque solaire (
D), de plumes d’autruche, du serpent sacré…
Les bijoux : Les femmes portent de nombreux bijoux en or, ornés de pierres non taillées, mais polies comme la turquoise, l’ambre, le grenat, le cristal de roche, la perle, etc. Ces bijoux sont des bracelets de bras, d’avant bras, de chevilles, colliers, boucles d’oreilles. Les pharaons portent également des bracelets. Autre bijou porté par les deux sexes, le gorgerin, sorte d’empiècement rond fait de perles enfilées et tissées, qui dessine des motifs variés (
B C D F).