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"Nausicaä" raconte l'aventure extraordinaire d'une jeune et courageuse princesse dans un monde ravagé où s'étend sans cesse davantage la forêt toxique infestée d'insectes géants. Au terme de sa quête au sein d'une guerre tragique, elle révélera à ses semblables que les vrais monstres ne sont pas ceux qu'on croit...
Très efficace tant par l'image que par le son, "Nausicaä de la vallée du vent" reste l'une des oeuvres les plus sombres de Miyazaki. On y retrouve l'horreur organique dont on aura d'autres aperçus dans "Princesse Mononoké", par exemple, et le ton est sinistre, ce qui illumine d'autant plus les instants de grande poésie.
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Décidément, je n'aime pas Miyazaki.
Je ne conteste pas la qualité du long métrage animé que j'ai récemment découvert en salles, "Nausicaä de la vallée du vent". En fait, objectivement, c'est une oeuvre magistrale, tant par son trait et ses couleurs que par son animation et son histoire.
Cependant, l'insistance de Miyazaki sur ses prises de positions est lourde, fatigante. En ce qui me concerne, je suis las de ses histoires "cloniques" et de son message maintes fois répété. Et même répété au sens littéral, puisque j'ai eu l'impression que le film "Nausicaä" croulait sous les répliques alarmistes "La Terre est en colère", "Il ne faut pas créer les mauvaises armes", "Tout ça, c'est à cause de l'être humain"...
Il y a une différence entre faire passer une thématique écologiste et ne cesser de la marteler jusqu'à l'écoeurement. Ca passe encore moins bien quand certaines autres tirades, véritables lapalissades, tuent la magie du film. Deux ou trois fois, l'héroïne se sent obligée de commenter "C'est magnifique" et je retiens la réplique "Les yeux des Omus cessent d'être rouges de colère". Merci, merci, Miyazaki, on l'a bien vu, que les Omus se calmaient.
La prophétie, proprement inutile au propos comme à l'intrigue, n'arrange rien, bien sûr.