La définition du bonheur est en elle-même un écueil philosophique. Mais comme l'a justement souligné quelqu'un dans un message effacé, apporter de l'aide n'est pas toujours bien vu.
Car oui, les gens aiment conserver leur mode de vie, et je comprends tout à fait qu'on puisse réagir avec hostilité à des remarques et à des interventions trop brutales dans son existence. A titre personnel, je me fais parfois violence pour ne pas répliquer caustiquement à certains commentaires.
Mais je crois que le bonheur se passe de ces questions d'orgueil et d'humilité, qu'il s'agit d'une émotion simple, à la définition différente selon chaque individu, et surtout qu'il peut être trouvé n'importe où, même dans le plus accablant des totalitarismes... mais peut-être pas par n'importe qui. C'est une question de désir et de volonté, de personnalité, aussi.
L'ennui, dans un débat aussi subjectif, c'est qu'on s'enfonce vite dans un alarmant consensus. Pour certains, le bonheur, c'est de s'allonger dans une chaise longue baignée par le soleil d'été. Pour d'autres, c'est massacrer allègrement ses semblables. D'aucuns ne puisent leur bien-être que dans la débauche la plus fangeuse. D'autres encore ne peuvent être heureux que lorsqu'ils travaillent intensément ; sans cela, le malaise survient.
Malgré l'absolue instabilité du terrain où siège le débat, je me range sans hésiter, au final, aux côtés de ton épouse.
Morgan Kane a écrit:
... elle m' a répondu qu' on pouvait contribuer au bonheur de quelqu' un mais qu' être heureux ne dépendait que de chacun ?
En raison de la définition du bonheur qui diffère à chaque individu, certes, mais aussi parce que c'est affaire de volonté.