Arkh a écrit:
Au fait, DragonNoir : dois-je rappeler ta détestable tendance à avouer délibérément ta défaite, "comme ça", en dosant, pour donner un rendu harmonieux et éviter l'épée de Damoclès contenue dans le qualificatif de "grosbill" (il ne devrait même pas exister de mot pour ces choses-là , même chez les français) ? Une telle perversion dépasse toute crédibilité dans l'identification, assassine l'esprit du chevalier héroïque qui devrait être à la *base* de ces agissements.
Comprenez-vous en quoi le jeu de rôle est à double tranchant ? Car en admettant qu'il ne soit ni personnification de fantasme, ni reflet biaisé de son propre caractère, il en perd par la même occasion toute légitimité. Tout au plus est-ce une fic en commun dont on s'est arbitrairement réclamé de tel ou tel personnage, au total mépris de l'absurdité que cela contient. Un peu comme ces tristes supporter de foot qui s'imaginent avoir un quelconque lien avec l'équipe supposée les représenter...
Je n' ai pas l' impression que nous parlons de la même chose ...
En effet, je pratique le jdr sur table depuis 25 ans et pour moi, c'est un moyen de me dépayser, de changer d' air mais aussi de rencontrer des gens, de discuter, d' échanger, de passer de bons moments.
Il est vrai qu' il peut se transformer en drogue et j' ai connu des rôlistes qui y laissaient leurs études et une partie d' eux-mêmes .....mais c'est une drogue pas chère et relativement inoffensive.
Il est vrai aussi que pour certains, le jdr est un moyen d' assouvir un certain nombres de fantasmes, souvent déplaisants. Mais rien n' oblige à jouer avec ceux-ci. Le tri se fait assez vite.