Eltanin

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 Sujet du message: Cowboy Bebop
MessagePublié: 18 Nov 2004, 20:44 
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Philosophe aux cheveux dans le vent
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Inscription : 18 Juin 2004, 09:07
Message(s) : 301
COWBOY BEBOP (1998)

Voici l'extrait d'un mail que j'ai envoyé hier, après complet visionnage de cette sublime série. Je l'ai juste un peu adapté (oui, je suis fainéant :oops: ).

? : Evangelion - / -
1 : Cowboy Bebop 18/20
2 : Last Exile 16.5/20
? : Escaflowne, Nadia A REVOIR / -
3 : FLCL 16/20
4 : Lain 15.5/20 (à  revoir pour avis '''définitif''')
5 : Trigun 15/20

Les tops restant bien sûr de stupides artifices (exemple: FLCL est inclassable, que fait-il à  seulement 0.5 de Lain?). Comme ces "Saveur de l'année 2004" ou les César (qui dépendent probablement d'arrangements financiers/autres... , comme pour les Goncourt) ^o^

Cowboy Bebop est un chef-d'oeuvre.
Le film, Knocking on Heaven's Door si je ma mémoire fonctionne, fait office de "long épisode", très agréable, mais totalement hors-sujet, comme la plupart des Sessions.

La série diffère vraiment d'un Eva, ou d'un Esca/Last Exile/Nadia, mais dans son genre, c'est impeccable. J'adore l'ambiance ultra cinématographique qui s'en dégage.
CB est un concentré de références à  la SF de tous azimuts, un peu comme Xeno, mais en moins dramatique. La musique, les dialogues géniaux, les persos... tout cherche à  dédramatiser ce qui se passe, malgré que la mort soit toujours au rendez-vous. Certains moments sont à  mourir de rire (on pensera à  l'anecdotique mais hilarant "hoquet" de Ein dans Mushroom Samba), d'autres à  chialer. C'est un peu comme un recueil de nouvelles, avec quelques persos récurrents. Chaque "nouvelle" présente un ensemble de gens, dans une situation particulière, que l'on sait devoir quitter en fin d'épisode et qui pourtant, par le biais (ou 'par le truchement', tiens, ça fait plus classe, voyons) d'une suite d'événements parfaitement conçue [et pourtant quasiment toujours identique!], réussissent à  nous intéresser très franchement durant ces quelques 20 minutes.
Bref, tout cela est splendide, et Cowboy Bebop est un chef-d'oeuvre. "Ma série préférée", dans une vision très concrète.
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Et pour ne pas me limiter à  du copier-coller, voici pour vous, mesdames et messieurs, non pas une, non pas deux, mais quatre magnifiques images!

Pourquoi j'aime les garçons:
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Pourquoi je préfère largement les filles:
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Allez dans le répertoire où mènent mes images pour en trouver plus.

A noter que les musiques sont signées Yoko Kanno, et qu'elles sont sublimes (ma phrase est redondante ;) ).

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Au Menu ce soir
- L'échelle de Jacob, précurseur de Silent Hill;
- la série animée Monster: chef d'oeuvre;
- OST Drakengard II, musique de jeu video;
- Ico et Shadow of the Colossus (et sa BO, par le compositeur de Haibane Renmei), jeux uniques.


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MessagePublié: 18 Avr 2005, 00:58 
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Pamplemousse Panchromatique
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Inscription : 28 Avr 2004, 01:00
Message(s) : 6475
Localisation : Paris, France.
Un ami m'ayant prêté le premier DVD de cette série phare, j'ai enfin pu commencer à  découvrir l'oeuvre en question.

Notons déjà  que le principe des chasseurs de primes s'accorde avec le traitement en "histoires indépendantes" : à  ce niveau, c'est un plaisir de voir la série fonctionner aussi bien sur une mécanique simple. Les épisodes sont "indépendants" et la formule marche sans heurts.



Mistrophera a écrit:
CB est un concentré de références à  la SF de tous azimuts, un peu comme Xeno, mais en moins dramatique.


Notons que si "Xenogears" et "Xenosaga" utilisent leurs références n'importe comment (aaah, la fameuse tour de Babel qui ne sert à  rien ou les méchas qui s'assemblent, un délire fabuleux mais casseur d'ambiance comme ce n'est pas permis), "Cowboy Bebop" ne fait guère mieux à  première vue. Je reste coincé sur le brigand nommé "Asimov". Cela dit, je n'en suis qu'au début. Je verrai par la suite si les autres clins d'oeil sont mieux amenés.



Mistrophera a écrit:
La musique, les dialogues géniaux, les persos... tout cherche à  dédramatiser ce qui se passe, malgré que la mort soit toujours au rendez-vous.


Là  encore, je ne suis pas assez loin pour donner un avis construit, mais cette dérision perpétuelle me rappelle curieusement Fellini (bien qu'un monde, bien sûr, sépare le cinéaste de "Cowboy Bebop", culturellement parlant). Tout comme chez le metteur en scène, la fracture des éléments dramatiques mis en place s'opère avec un grand respect pour les émotions en question... alors que d'autres tels que Peter Jackson ne maîtrisent pas très bien le "cassage" de leur propre oeuvre, voir à  ce sujet la remarque "Sûr qu'c'est artistique" de Sam Gamegie devant l'architecture colossale de la Moria, un monstrueux passage d'autodestruction par le comique.

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MessagePublié: 21 Avr 2005, 08:48 
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Troubadour autiste
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Inscription : 08 Avr 2005, 08:43
Message(s) : 653
Cowboy Bebop, le in medias res version animé.

On est catapulté dans Cowboy Bebop de façon accidentelle, presque maladroite. Peu ou pas de repères nous sont donnés quant à  l'univers, aux personnages ou à  l'intrigue. Ce qui est sûr, c'est que l'on a à  faire à  des paumés. L'image de super héros renvoyée par Spike est annulée dès le premier épisode, dans ce vaisseau sordide où deux célibataires endurcis se révèlent plus ou moins incapables de faire la cuisine.
Il n'y en a pas un pour rattraper l'autre, dans Cowboy Bebop. Jet est loin d'incarner la sagesse que l'on pourrait attendre de la part d'un tel personnage, quant à  Faye, on la retrouve aussi superficielle que les pin-up des années 50 dont le personnage tire son inspiration. Les épisodes se succèdent selon un rythme haché, des connections se créent parfois, accidentellement, et peu à  peu, l'histoire se met en place.
Et, toujours (enfin dans mon cas), le charme agit. Même si ça déroute, même si on leur en veut parfois, on ne peut s'empêcher de les regarder avec tendresse, ces paumés, mais sans jamais un gramme de condescendance. On les suit, en découvrant avec ces personnages à  la recherche d'eux-mêmes, un monde tout aussi blessé et incomplet qu'ils le sont.
Que l'on ajoute à  ça un univers "classiquement original", une ambiance musicale proprement hallucinante (l'un des nombreux instants de grâce de Miss Yoko Kanno), et des références certes lourdingues mais qui ont l'intelligence de ne jamais, jamais se prendre au sérieux, et l'on obtient une oeuvre diablement addictive, dont les derniers épisodes sont restés gravés dans ma mémoire comme les passages les plus beaux, les plus simples et les plus vrais que je n'ai jamais vu dans une oeuvre animée. Côté personnages convaincants, seuls Utena et Noir en font autant à  mon humble avis, mais dans un registre absolument différent.
Dans cette galerie de portraits, mention spéciale à  Faye dont le physique plus qu'avantageux cache bien un personnage à  la sensibilité à  fleur de peau.
Enorme coup de chapeau à  cette série, donc, qui supporte on ne peut mieux les outrages du temps.

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There is no room for '2' in the world of 1's and 0's, no place for 'mayhap' in a house of trues and falses,
and no 'green with envy' in a black and white world.


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MessagePublié: 03 Mai 2006, 21:03 
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Pamplemousse Panchromatique
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Inscription : 28 Avr 2004, 01:00
Message(s) : 6475
Localisation : Paris, France.
Grâce aux encouragements de Jalk et de Neofox, j'ai enfin repris et terminé une série que j'avais lâché en cours de route. Celle-ci.

[spoiler]Que dire, sinon que, comme on m'en a jadis informé, j'ai vu que la quasi-totalité des épisodes étaient la représentation de la fuite en avant d'un homme. Et au final, si Spike retire sa carapace, ce n'est que pour mourir, plus fluide, plus léger que jamais. Un fardeau ? Peut-être davantage sur les épaules de spectateurs appréciant grandement les héros détendus et superficiels, une critique des codes du manga... ou autre chose.[/spoiler]

Il n'y a de creux en aucun des épisodes, et à  l'inverse de "Utena", on peut en retirer la majeure partie sans que le schéma d'ensemble soit bouleversé. Mais c'est aussi cela, le concept ; n'importe quelle partie de "Cowboy Bebop" est représentative de la totalité, tout en étant appréciable pour ce qu'elle est, une belle petite histoire. Et si la conclusion ne peut pousser jusqu'au bout cette logique d'indépendance des volets, en repiquant quelques éléments en dehors de l'intrigue maîtresse Spike/Vicious, l'oeuvre me paraît devoir être respectée pour cet effort, cette rigueur dans la "non-continuité" de la narration.

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MessagePublié: 07 Mai 2006, 01:21 
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Le Neko désabusé
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Inscription : 12 Mars 2006, 14:01
Message(s) : 47
C'est l'un des premiers anime que j'ai jamais regardé et il m'a fortement marqué. Chaque parcelle de l'anime me semble excellentes, les personngaes sont hyper charismatique et se complète bien on voit des références à  plein de choses, la musique est entrainante et jamais soullante (je l'ai même comme sonnerie de portable) le scénario est bien trouvé et bien réalisé de plus le fait que la plupart des épisodes puisse être retiré de la série sans que cette absence ce remarque est un excellent point. même un homme qui ne vit que pour un but, ne peut agir que dans ce but et je ne supporte pas ces anime ou il fait voir 5 épisodes pour comprendre une toute petite partie de l'histoire sans grande importance. Bref pour moi aussi Cowboy Bebop est un coup de coeur.

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MessagePublié: 04 Nov 2006, 18:13 
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Miroir
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Inscription : 12 Mai 2004, 18:19
Message(s) : 690
Cowboy Bebop est génial ! Et c’est justement parce que chaque scène semble être faite avec soin dans l’émotion. Le bruit du papier qui brûle quand Spike allume une clope ou sa manière de tirer expressément à  coté du bateau de Rinth qui visiblement n’a pas d’issue et s’agite face au calme des chasseurs de primes( Ganymède Elegy), ou encore Spike sortant de son Engin glisse légèrement sur la neige.
On sent vraiment qu’ils tentent tous de cacher ou de comprendre leur passé sans faire un monologue de dix minutes, qu’ils vivent comme ils peuvent, et comme dit Jalk « ce sont des paumés » .

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Je suis l'incapacité d'aimer de Jack.


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