Eltanin

Tu pourrais deviner, tout de même. Je n'explique que ce qui me semble hors de ta portée par manque d'infos ou hypothétique lacune en connaissances.

Phase de transition entre l'émerveillement du net, et sa réduction au statut d'outil de travail/de recherche. Internet est nécessaire, à  présent, dans bien des domaines. "Incontournable", dirons-nous. Mais sur le plan affectif, créatif, on peut s'en passer. Il est possible que tu finisses par te rendre comtpe que tu perds plus en demeurant sur le web. Finalement, qu'y gagnes-tu réellement?

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Au Menu ce soir
- L'échelle de Jacob, précurseur de Silent Hill;
- la série animée Monster: chef d'oeuvre;
- OST Drakengard II, musique de jeu video;
- Ico et Shadow of the Colossus (et sa BO, par le compositeur de Haibane Renmei), jeux uniques.

Autant que ce qu'un philosophe aurait dit retirer de la vie

En fait, je n'arrive pas à  saisir "ce qui manque" réellement. Où plutôt en quoi en ne peut pas s'en passer.

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Ta première phrase est si grotesque que je me demande si je ne vais pas faire une crise d'ankité aggravée.

Mais en fait, non. C'est ta perception de la chose qui est en question. Un philosophe porte la vie comme un fardeau, jusqu'au jour où il parvient à  s'en défaire et à  l'étudier de l'extérieur. Il la transcende. Peu y sont parvenus, beaucoup de philosophes se plaignent de façon absurde. Pour reprendre une citation de Zarathoustra qu'Ank semble apprécier, je dirais: "Où il n'y a plus rien à  aimer, passe ton chemin". Le vrai philosophe (donc une petite proportion de philosophes) parviendra à  surpasser son statut d'être humain, de vivant, pour analyser toute cette m**de et y trouver une forme de beauté, une logique pas forcément humaine, mais moins scientifique que la très probable théorie du chaos, des causes et des effets.
Internet, en revanche, est un mensonge (donc ok, semblable à  la manière dont chacun perçoit la vie, quelle que soit sa race -l'humain se contentant de percevoir la vie d'une manière quelque plus encyclopédique que le simple guépard ou loup) dans lequel nous nous insérons volontairement. Un microcosme, une vie dans la vie qui ne saurait aider à  la compréhension de quoi que ce soit de vrai ou d'absolu.

Rien ne manque. On peut se passer de tout. Internet est un enclos, un petit paradis lié à  mais isolé de la réalité. On peut y être heureux éternellement, de la même manière qu'un animal dans un zoo ou un fauve dans une réserve (il ne sait même pas que son terrain de chasse est limité par la civilisation humaine, et il s'en fout). La seule différence, c'est que chacun provient d'un/e pays/ville que tu n'as jamais vu/e, ce qui ne change rien au fait que tu adaptes ton esprit à  une prison. C'est comme regarder le monde, la vie, par le judas d'une porte.

Ank rêve d'infini, d'aventure et de solitude et moi, je ne cherche qu'un compromis entre toutes choses (socialisation, nature, culture, relations humaines, réussite, reconnaissance... sans prépondérance ni faiblesse creusée).

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Au Menu ce soir
- L'échelle de Jacob, précurseur de Silent Hill;
- la série animée Monster: chef d'oeuvre;
- OST Drakengard II, musique de jeu video;
- Ico et Shadow of the Colossus (et sa BO, par le compositeur de Haibane Renmei), jeux uniques.

Ma première phrase était ainsi balancée que tu n'aurais même pas du chercher à  la commenter.

Dans ce cas, le problème est des plus simples : en ce monde, on ne peut pas "vivre" comme le veut l'idéal RPGéen. Du coup, Internet (zone de non-droit) est au final plus intense que la vie de beauf qui nous est prédestinée.



Non-sens.
- En quoi le but serait-il la "compréhension" ?
- En quoi la "vraie vie" est elle absolue ?

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- C'est le but d'un philosophe, voilà  tout.

- La vraie vie est absolue parce qu'on ne peut pas la quitter et y revenir. On ne peut pas se détruire comme on peut effacer un personnage ouaibique. Un personnage ouaibique, du flood, des liens purement internet... voilà  qui est l'expression du temporaire, du précaire, car si je décide demain que Mistrophera n'existe pas, Mistrophera disparaîtra.

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Au Menu ce soir
- L'échelle de Jacob, précurseur de Silent Hill;
- la série animée Monster: chef d'oeuvre;
- OST Drakengard II, musique de jeu video;
- Ico et Shadow of the Colossus (et sa BO, par le compositeur de Haibane Renmei), jeux uniques.

Tu exprimes ici l'idée d'un absolu inexistant. Tout est précaire. Rien n'est définitif en ce bas monde.
L'éphémère est maître.
Et c'est pour cela que l'inutile recèle et dégage sa propre beauté, ce même superflu que je prône sur un autre sujet.

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- Tenter de "comprendre", encore un absolu ... Bordel.
- Héhé ... Qu'en sais-tu ? ... Réincarnation ? Mais avoir plusieures vies Internet, c'est trop powerful, enrichisso-philosophiquement parlant.
Par contre, comme le souligne DN, la "vraie vie " est plus "belle" car on la ... pense éphémère. Mais, DN, que recherches-tu ? Définir le "beau" dans l'absolu ... Dans ce cas, TOUT est beau. A moins que tu ne recherches toi aussi un absolu (inavoué) : celui de "l'amplitude" (si on schématise par une vibration).

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Je recherche la beauté de l'être humain, de son corps et de ses pensées. Je recherche de nouveaux paysages, toujours plus magnifiques. Je recherche de nouvelles expériences et d'autres sensations.
Je recherche la vie. Je veux en profiter.

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En moins poétique, tu recherches des sensations que ton cerveau d'humain interprète comme "agréables" (quoi de plus "non-universel" que la "beauté du corps humain" ?). Mais ça reste égoïste (dans le sens philosophique du terme, car partager des "trucs" avec des "gens" demeure un plaisir personnel).

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C'est là  la véritable problématique : la plupart des plaisirs humains sont des dérivés de sensations animales. Mais si je donne de l'argent aux clochards qui croisent ma route, est-ce pour ressentir de la satisfaction ou pour agir en accord avec mes idées ? Et dans les deux cas, ne serait-ce pas au fond motivé par un "égoïsme" de vouloir être heureux, que ce soit en se satisfaisant de l'action elle-même ou en se conformant à  son mode de vie ?
Comme le soulignait si bien Emmanuel Kant, il n'existe pas d'actes libres... les décisions impulsives sont guidées par des motifs inconscients et les volontaires par un désir de se faire plaisir.
L'égoïsme pourrait s'avérer être le fondement de toute démarche humaine.

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Ceci me semble être une évidene absolue. Le désintéressement n'existe pas. L'Abbé Pierre ne vaut donc pas mieux que les méchants capitalistes (qui l'eût cru ?).

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"Tout don implique un contredon"

Cours de SES, première

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Tañ1... Tañ1 never changes.

Alors qu'attendait Dieu en créant le monde, qu'il ne pouvait déjà  avoir par lui-même ?

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tout don implique un contredon, s'il faut réelement vous mâcher le travail...
En fait, les deux, le capitalisme à  cigare et l'abbée pierre espèrent quelque chose en retour de leurs actes, d'un de l'argent, pour son confort de physique, et l'autre de la reconaissance, pour son confort spirituel en quelque sorte, la seule différence entre les deux est la valeur qu'ils donnent à  l'argent et à  la reconaissance. A ce titre, dire que l'un vaut mieux que l'autre reviens à  dire que le confort physique/spirituel vaut plus que l'autre.

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Tañ1... Tañ1 never changes.