14 h 32
Ce midi, comme tous les midis qui suivaient le 3ème Dimanche du mois, je mange les restes d'un couscous, ou le goût du périmé se mêla eà l'incomparable odeur de bonne-bouffe grasse que seule la tagine sait créer. En effet, c'est à ce moment que je m'assis. Rien ne laissait sous entendre que tout ce que j'avais accumulé précédemment viendrait à s'effondrer, et pourtant ! Ce fut bien ma faute...
Alors que la cuisinière baignait dans une atmosphère jaunâtre, crasseuse, rustique, comme le dépeignes certains tableaux, dont l'auteur utilise la couleur vert olive pour dépendre la couleur de l'olive, car de le sud du pays francophone je vivace, je constata que l'horloge, dans son battement régulier, aujourd'hui sonnait fausse ?
Comment expliquer un pareil phénomène ? N'ayant, en raison de mon jeune âge l'après midi libre, je me hâtai d'enquêter sur cette mécanique, que Maître Zacharius vénérait si bien. Pourtant, il n'y avait rien, c'était d'autant plus troublant, que j'avais l'impression, qu'après l'ingestion de ce couscous, mariné d'une sauce respirant les épices orientales du monde arabe, j'entendait le Monde, L'univers, Le Couscous et L'horloge différemment.
Bien alors, je me penchait comme les ermites qui se confrontent au problèmes de la nature sur ma chaise, en prenant la pose de la réflexion, qui tirait sur mon omoplate gauche, tendant les muscles de l'épaule droite, inspirait en moi un sentiment de détresse, mêlé e à cette curiosité qui attire les imprudents vers l'infini.
Ce fut enfin vers La fin de la première heure de l'après midi que je compris. Je sentais, au plus profond de mon moi intérieurementesquement Moâesque, une sorte de chaleur, comme celle de l'uranium, qui se désintègre tout seul, et réchauffe la terre. Oui, tout venait du couscous... Le couscous, si l'on remonte dans les origines de la mythologie Gréouaise, du peuple Gréouein, vers 789 av J.C. , aurait été offert au habitant de la Transylvanie par le Dieu Brishmasturboustrah, pour les remercier d'avoir détruit l'enfant du dieux ténébreux, Jasonum-Bristouh, à l'humain Jason-strife ! Ce dernier, après avoir pourfendu l'enfant du dieu des ténèbres Jasonum-bristouh, monta sur le mont Ventoux et reçu la fève de couscous.
Initié au rite divin, il donna la fève au agriculteur qui l'exploita. Mais cette fève fut maudite par Jasonum-briostouh, qui dans sa haine, maudit l'espèce humaine.
A chaque fois qu'un homme mangeait une graine du couscous originel, ses amygdales vibraient comme les fesses de poil de carotte qui attend la sentence de sa cruelle de mère, sécrétant un substance que les scientifiques nomment "Relent de rat crevé derrières les amygdales".
Oui, ceci expliquait Tout depuis le commencement, pourquoi les gens qui mangent du couscous puent irrémédiablement de l'extrémité buccale. Car la malédiction voulait que les deux extrémités du tube digestif s'inversent... Je ne pouvais me résoudre à ne plus jamais pouvoir parler de ma vie avec toute forme d'être vivant autre que le putois et la punaise… Et le désespoir, commença à m'envahir.
J'eut beau relire la légende de Jason-strife et Brishmasturboustrah, le passage racontant le moyen de détruire the Curse of Darkness avait été effacé.
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