Eltanin

Oui, ne sachant pas quoi faire de ma journée, j'ai été voir ce film. Voici donc ma critique:

Mieux que les autres.
Certes, mais c’est traité avec simplicité. Des scènes qui auraient pu être magnifique ne sont pas présentes, comme l’absence de match de Quidditch, ce qui est un comble pour une coupe du monde… Tout s’enchaîne trop vite.
Le style se veut plus sombre, voilà  qui est déjà  bien, collant mieux avec le récit, mais bon sang, la niaiserie des protagonistes lors des séances d’ados clichés s’avère être pitoyable.
Le personnage de « Fol-Å’il » est bien interprété malgré son artifice que je m’imaginais moins ridicule. Voldemort est parfait dans son rôle de vilain, mais sa fois française est trop fluette. Loin de celle qu’on attend d’un prince des ténèbres. Je passe outre les prestations des personnages principaux… il y a des points qu’il faut mieux ne pas aborder.
Enfin bref, reste t-il un mince espoir d’obtenir un excellent film dans cette saga ?

Voldemort a le charisme et la tronche d'un babouin albynos écrasé. C'est affligeant. Il était tellement mieux lorsqu'il était dans les bras de Queue d'Vert ! Mais pourquoi l'ont-ils humanisé à  outrance comme ça ?!

L'autre chose qui m'a le plus irrité est la musique. Brûlez ce nouveau musicien, ses thèmes sont à  chier. Rendez-nous Williams !

Bon mis à  part ces deux déceptions, j'en sort enjoué. L'ambiance graphique est très bonne (même si en définitive je préférais celle du 3), les idées nouvelles franchement bien trouvées, le tout est adapté avec dicernement. Il est vrai que nombreux personnages secondaires en ont pris pour leur grade dans les coupes scénaristiques, mais on pardonne au réalisateur. Sa maîtrise pour diriger les acteurs est tout bonnement bluffante. Enfin Daniel Radcliff est convaincquant à  100%. Plus ça va, plus le personnage se fond en lui. J'espère qu'il réussira à  s'en détacher par la suite.

Bon, je veux la suite maintenant.

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Le pathétique le dispute au ridicule.

On traîne, on s'éternise sur les gloussements et autres clichés des teenage-movies tellement longtemps qu'en sortant je me demande si je ne me suis pas trompé de salles. Je n'ose imaginer tout ce qui a été coupé de l'histoire originale pour laisser de la place à  ces horripilantes séquences.

En parlant de coupes, on atteint des sommets à  certains moments du film où on est réduit à  faire de l'extrapolation totale pour essayer de recoller les morceaux...

Voldemort est minable, tout simplement. Et je ne parle même pas de sa prestation, ou de la mise en scène de la confrontation entre lui et Harry, d'un ridicule achevé, on dirait une caricature des pires poncifs des films d'horreur...

Certes, les acteurs vieillissent plus vite que leurs personnages, mais il aurait été intelligent de décider une bonne fois pour toutes à  quoi on veut que ressemble Hermione ; au début du film, elle a l'air bien plus âgée - comme doit l'être l'actrice - avant de retrouver son apparence juvénile un peu plus tard... Y a-t-il un maquilleur professionnel sur le plateau, svp ?

Le surjeu de l'acteur qui fait Wesley aurait dû être calmé à  grands coups de tranquillisants pour chevaux.

Encore heureux, vu le budget, qu'on ait droit à  un beau spectacle. Mais c'est à  peu près le seul point fort du film. Ah si, un autre : pour une fois, nous n'avons pas eu droit à  la burlesque séquences d'Harry dans sa famille de moldus au début. Cela se comprend, le reste du film remplit bien assez le cahier des charges à  ce niveau.

Heureusement que je n'ai pas eu à  payer mon ticket, ça m'aurait fait mal de claquer 6.20 € pour voir ça. Cet opus racle encore plus le fond quand on le compare au précédent qui était superbe.

P.S. : tiens, dans le registre ridiculissime, je ne saurais manquer de mentionner l'arrivée des élèves de l'école Beau-Bâton, qui remporte le premier prix de cette catégorie.

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Il est facile de distinguer les jours où je suis de bonne humeur de ceux où je suis de mauvaise humeur : les premiers, je me définis comme obscurantiste et professe que l'Humanité a désespérément besoin d'être ramenée au niveau technologique d'il y a trois siècles ; les autres, je me définis comme nihiliste et professe que le meilleur avenir auquel l'Humanité puisse aspirer, c'est une extinction sans douleur.

En fait, je trouve ca un peu bizare qu'on puisse se dire "déçu" du film parceque y'a des clichés, parceque c'est un peu nianian...

En fait, quand on va voir harry potter.. je crois qu'on peux largement anticiper , et se dire a l'avance qu'il y aura forcément de tout ca.
Même si le précédent s'en écartait relativement.

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Oui, vous avez deviné, je suis indifférent.

J'ai le droit de dire que j'ai bien aimé ?
J'avais haï les deux premiers films - aucune personnalité, transposition plate des bouquins ; trouvé le troisième sympathique, mais avec des trous dans l'adaptation, certaines choses non expliquées alors qu'elles auraient dû l'être (l'histoire de Maraudeurs est centrale à  l'intrigue et elle n'est pas du tout expliquée).
Là  ça démarre un peu vite, et la fin est également un peu avare en explications, mais pour le reste j'ai vraiment aimé. Oui, les personnages sont des ados boutonneux. Dans les livres aussi, donc j'ai pas de problème avec ça (quelque part ils sont bien pires dans le tome 6) et en plus les dialogues sont drôles (enfin, ils sont drôles en VO... j'ai cru comprendre que la VF est assez désastreuse). Oui, il y a plein de coupes par rapport au bouquin, mais elles ont été faites de façon intelligente. Et il y a des rajouts rigolos. *Ash fane des jumeaux*
Et ho bonheur, le réal a su faire jouer Radcliffe correctement. Il était tellement mauvais dans les deux premiers qu'il me faisait pitié. Dans le 3 il était mieux, mais pas terrible quand même ; dans le 4 il est à  fond dans son rôle et c'est chouette.
Bref, c'est pas un film parfait, mais c'est le meilleur de la saga pour l'instant, et j'ai passé une chouette soirée (après une chouette après-midi avec mes amis cosplayers : http://www.ashura.org/sortie_hp4/ )

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J'ai beaucoup aimé. Bon, au lieu de hurler, je l'ai vu en VO hein, il parraît que la VF tue le film. Bref... la réalisation est vraiment chouette, certains plans sont magiques (le stade de Quidditch, quand Harry voit les noyés dans le lac, etc...), les scènes d'actions sont plutôt prenantes (les DeathEaters et le dragon, en particulier), les acteurs sont tous vraiment crédibles (le cabotinage de Grint est à  mon avis obligatoire en tant que side-kick-comique-obligatoire) même si Watson surjoue un peu trop (un détail marrant : chais plus qui a dit qu'elle vieillissait et tout et tout et qu'elle faisait soit trop jeune soit trop vieille, or, elle est née en 1990 me semble-t-il donc, elle avait au pire à  peine un an de plus que son personnage (j'en profite pour signaler qu'écrire "Hermione est BONNE" alors que c'est une ptite fille, c'est assez berk... j'espère que vous vous êtes pas masturbés en pensant à  elles ))
Brendan Glesson est comme toujours génial pareil pour Gambon et Rickman... 'fin bref, j'ai adoré, sauf un truc : lorsque la coupe sort le nom d'Harry Potter, je ne m'explique pas la réaction de Dumbledore qui pète complétement les plombs, ça colle vraiment pas au personnage, ça m'a choqué... ah oui, sinon, je suis un fan de l'arrivée de la délégation de Durmstrang et du personnage de Viktor Krum (seul blague que j'ai trouvé marrante : Hermione confie à  Harry qu'il est pas très interessant comme mec, qu'il est très "physique" et regard qui en dit long du binoclard à  lunettes... j'espère que la VF a gardé cette allusion qui m'a fait sourire)

p.s : la musique craint mais alors grave de chez grave

p.s 2 : le mec qui jour Diggory, j'ai rien pigé, il joue comme un pauvre bellâtre arrogant et sûr de lui (on dirait mouâ, c'est dire), pourtant, il me semble que dans le bouquin, c'est pas du tout ça, c'est un type vraiment bien et pas cette pauvre tâche...

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You're... you're a bloody puppet !

En effet, dans le bouquin, Diggory est gentil et pas du tout arrogant.

M'enfin, faudrait vraiment que j'aille voir ce film. Ça fait 3 fois que je reporte ma sortie au week-end prochain. Pff...

Etant un grand amateur de darkitude grand public et de méchants qui ricanent, ce qui fit passer le film de "mieux" à  "moins bien" à  mes yeux, fut ceci :

"Allez, zoupla, un os dans la marmite... Et hop ! une main sacrifié.. ouille, ça pique un peu... volontairement. Et pour finir..." (*évocation douloureuse de ma dernière prise de sang -qui a duré plus longtemps que l'intégralité de la scène, à  n'en pas douter*)

Bon sang, et dire que j'en attendais tant de la "torture psychologique grand public"... mais c'est LA scène qui aurait du faire peur aux enfants qui se voit ainsi honteusement sacrifiée.. !
Ce qui, bien entendu, n'est que sympathique dérapage face au Voldemort "gollum" qui se réincarne en Voldemort "alien". Oui, mon bon, c'est fidèle à  la description du livre, mais chacun sait, -depuis le temps, qu'une imagination médiocre fait toujours mieux qu'un sculpteur de latex. D'où nécessité de surenchère du film par rapport au livre, respectée partout ailleurs, mais non pour LA scène qui aurait du faire peur.

Bon début d'idée, par contre, que de donner une voix frêle et faiblââarde à  ce même Méchant. Hélas, cette "petite extrapolation" n'étant pas poussée assez loin, Voldemort demeurera une entité insipidement fadasse, coincée entre le *méchant qui ricane* et le *jeune ténébreux à  la santé fragile* d'animé. Et qu'ils ne fassent pas les innocent, ils savent très bien pourquoi on va voir Harry Potter -depuis le temps.

(Ce message témoigne de l'influence néfaste que peuvent avoir les films et les d'jeux "grand spectacle" sur un amateur potentiel d'oeuvres *pures et belles* sur la libération des camps nazis.)

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J'ai un an de plus. Même avec ça, ça posera problème :p ?


Bon autrement je l'ai vu. Bien déçu. Mike Newill n'arrive pas à  transformer l'essai après le très réussi prisonier d'Azkaban. Multipliant les incohérences (les tableaux immobiles ) , les erreurs musicales, les coupures a foison que finalement on y comprend rien (Harry sort du Poudlard Express et juste après on voit le bateau de Durmastang sortir. Je pense que si quelqu'un a pas lu le livre il pigera que dalle) ...

Mais bon, Rogue est flamboyant, Radcliff arrive à  bien jouer (!), Watson est toujours aussi jolie, ce qui ne correspond pas au personnage d'Hermione (censée ne pas avoir un physique facile) .

Mais voilà , 2h30 c'est long, très long. Et le film se révele finalement peu doué pour m'occuper. Et ce n'est pas Voldemort, que je trouve bien et comme je l'imaginais, qui rattrape le tout.

Dommage.

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Néant Vert, le premier site sans slogan.

Hermione est en effet superbe, quand elle descend les marches dans le bal, ca fait vraiment crétin mais bon, dans le livre c'était comme ça, et je n'ai pas été déçu par la scène du bal que j'attendais ^^ !

Que dire ? A propos des acteurs d'abord
Quand j'ai vu Krum je pensais qu'il ne m'irait pas, or j'adore l'acteur et j'adore également Fleur Delacourt. Madame Maxime est sympa aussi, et Cho également. Bref du côté des nouveaux rien à  dire (Maugrey et Croupton aussi sont cools, enfin je veux dire tout me va^^). Les anciens ca va également. Un peu dommage que Hermione prenne un air mélo a chaque fois qu'elle ouvre la bouche au fait.

Quant au respect du livre c'est très bien, je trouve qu'il est parfaitement bien retranscris, j'ai pas été déçu, non vraiment ca me convient mon préféré pour l'instant de la saga (en film). Je le cosneille à  tous.

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Shane West -
Avec le smiley on dirait que je suis marocain, mdr !

Quelque peu choqué par la vision du long métrage voici déjà  un certain temps (un mois, peut-être ?), je me suis accordé une nouvelle plongée dans les romans. A la lumière d'une énième relecture du quatrième volume de "Harry Potter", le doute n'est plus permis : le principal problème n'est pas la simplification outrageante de l'intrigue, à  un point tel que Barty Croupton se mue en élément superfétatoire, ni cette mise en scène qui empêche toute implication émotionnelle d'envergure, mais bel et bien l'idéologie.
"Harry Potter et la Coupe de Feu" est un ouvrage charriant une multitude de valeurs humanistes que l'adaptation cinématographique bat en brèche. Dans le roman, lors de l'arrestation de Barty Croupton Junior, celui-ci hurle son innocence et son désespoir à  un père qui ne l'écoute pas, ce qui est une attitude assez réaliste et qui, en outre, nous convainct presque qu'il était là  par hasard (je me souviens qu'à  ma première lecture, je le pensais innocent). Le film, au contraire, nous le présente matois, agressif, cruel, se réjouissant de son arrestation et de la peine qu'il fait à  son géniteur. La première tâche du Tournoi des Trois Sorciers nous permettait de voir quatre dragons femelles défendant leur progéniture (dans ce monde, au passage, ces créatures sont une espèce protégée) : l'oeuf d'or doit être attrapé au milieu d'un tas de vrais oeufs de ces bêtes, et on perd des points si l'on en abîme certains. Dans le long métrage, non seulement les nids des dragons n'existent pas, mais on applaudit Harry pour avoir entraîné le Magyar à  Pointes à  détruire une partie de la toiture du château et avoir entraîné l'adversaire vers sa perte ! L'oeuvre originelle nous montre, lors de la seconde tâche du Tournoi, des sirènes sagaces avec nombre d'éléments indiquant qu'elles possèdent une culture et un langage propre. L'adaptation cinématographique transforme les êtres de l'eau en ignobles croquemitaines. Tout est à  l'avenant.
Non seulement les thématiques idéalistes du livre, tout à  l'honneur de Rowling, sont rayées de la carte dans ce film douloureusement hollywoodien, mais le soin qu'elle apporte à  la forme, dans la découverte du monde, disparaît au profit d'une narration expéditive de fort mauvais aloi. Le concept des "traces de sortilèges", vestiges de fumée grise qu'un processus magique bien placé permet de faire sortir des baguettes, était à  l'origine exposé, comme bien d'autres choses, durant la Coupe du Monde de Quidditch (dans le quatrième ouvrage, ces chapitres sont bien loin de constituer un prologue superflu aux évènements), quand il était révélé que c'était la baguette magique de Harry Potter qui avait fait apparaître la Marque des Ténèbres. Dans le film, les "traces de sortilèges" ne sont montrées que lors d'un passage particulièrement surchargé, la confrontation avec Lord Voldemort ; comment s'étonner, alors, qu'elles n'engendrent que la confusion et la stupéfaction ? De même, la communication par cheminée interposée, élément inutile qui trouble le spectateur, et empêche de se concentrer sur les paroles de Sirius Black, était dans le livre introduite par une autre conversation bien plus banale entre deux protagonistes eux aussi moins importants, juste après la Coupe du Monde de Quidditch. Il aurait mieux fallu supprimer l'artifice de la cheminée dans le scénario plutôt que de l'imposer, car il devient nuisible, comme bien d'autres choses, d'ailleurs.

Le film échoue en tant qu'oeuvre-message et en tant que synthèse de l'extraordinairement complexe intrigue du livre.

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