Eltanin

Je m'étonne qu'on ne se soit pas encore insurgé ici. Vous ne l'avez pas lu/feuilleté/survolé ? DE quoi je parle ? Ben du dernier album d'Astérix, icône de la BD belge qui tombe d'un coup dans l'alégorie rasciste et intolérante. Nous avions Hergé et son Tintin au Congo en 1930, nous avons Astérix et le ciel qui lui tombe sur la tête... En 2005.
Pourtant Hergé expliquait lui-même avoir dessiner son album "dans un milieu rempli de préjugés et de stéréotypes" et avoir apporté pas mal de modifications en 1946. L'album n'en reste pas moins un hymne à  la ségrégation raciale.
Pépé Uderzo, lui, attends 2005 pour nous pondre un album remplis de vieilles rancoeurs, et insulte par la même occasion la BD niponne et américaine. Au programme de ce nouvel album: une gueree entre les Etats Unis et le Japon, chacun représenté par une race d'Extra terrestres déboulant dans le village des irréductibles. Les "gentils" sont représenté par un erzatz de Mickey ayant pour nom un anagramme de Wald Disney appuyé par des clones de Scharzenegger en costume de Superman. Les méchants sont sous les ordres de NAGMA (admirez l'anagramme) et se déplacent dans d'immenses robots cornus du nom de GOELDERATS (Au cas ou on n' apas bien compris le jeu de mot, Astérix l'appuie en s'exclamant:"C'est qui ces gueules de rats ?").
Je me passerais de commentaire sur l'histoire en générale, truffée de propos racistes et insipides sur la relation USA (nos amis) et nipponne (nos ennemis).

Uderzo serait-il resté dans les années 1940 ? Heureusement que l'auteur possède sa propre maison d'édition car je me demande si un véritable éditeur aurait cautionné un tel album. C'est vraiment se foutre de la gueule du monde par Toutatis !

Ceci dit, même le dessin est déplorable. La mise en couleur est abjecte, et les onomatopées photoshopisées du plus mauvais effet. Encore un écho raté aux mangas ?

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pour faire cours, cet album m'enfonce dans l'idée que je traine depuis longtemps au sujet d'astérix. Uderzo devrais soit arréter de sortir des nouveaux albums, soit embaucher un VRAIS scénariste!

Depuis "le fils d'Asterix" qui était encore plaisant, la série sombre un peu plus a chaque album. On se demande comment ils font pour vendre encore des millions d'exemplaires!

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Une lame qui glisse silencieusement hors du fourreau, une gorge ouverte sans un cri, un corps qui glisse sans bruit au sol.

Voila une agréable soirée en perspective...

La couverture ne me plait pas, alors je n'osais à  peine imaginer le contenu. Ce matin j'ai vu dans Télématin que y'avais en plus une histoire d'extraterrestres, rien qu'en voyant ça j'ai vraiment cru au pire (surtout avec le souvenir douloureux du fils d'astérix, de la galère d'obélix et de latraviata) et cet avis ne fait que confirmer ce que je pense, Uderzo est un bon dessinateurs mais un scénariste nullisime et un humoriste proche du zéro (seul "le grand fossé" est a peu près correct) .

Bon je le lirait à  l'occasion, juste pour juger, mais pas près de foutre du fric là -dedans... :s



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Uderzo n'a, de toute manière, été là  que pour faire les dessins , le vrai cerveau a toujours été Goscinny, qui sera toujours pour moi le meilleur auteur qu'il n'a jamais été fait .

Maintenant, Uderzo a au moins la franchise de le dire... mais bon :/ .

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Néant Vert, le premier site sans slogan.

Dommage. Ça commençait pourtant pas trop mal : un mal mystérieux paralyse les irréductibles (et les sangliers !) sauf ceux qui ont bu de la potion magique. Puis une ombre s'abat sur le village et soudain, c'est le drame : l'album sombre d'un seul coup dans les tréfonds de la nullité la plus abyssale.

15/20 pour les trois premières pages
-oo/20 pour le reste

Heureusement, je suis allé voir le film de Wallace & Gromit juste après, donc ma soirée n'a pas été trop gâchée.

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"De tous ceux qui n'ont rien à  dire, les plus agréables sont ceux qui se taisent."
- Coluche

J'ai réagi comme Jamic a cette lecture #__# rien que tomber sur cette sphère dorée flotante m'as découragé, la suite était encore pire.. T_T mon dieu ou est passé l'esprit?Les goth?Les Wisigoth, les romains cachés dans des buissons, les personnages au physique carricatura?!Quand je pense qu'Uderzo se foutait de la gueule des conseils que les lecteurs lui envoyait au début de la série c'est vraiment n'importe quoi u_u. Asterix est tombé a son tour dans le capitalisme, et utilise son nom pour faire vendre, tout ça sans script derrière. C'est pathétique si même les grands auteurs de BD française tombent dans le cercle vicieux ou allons nous?Et quelle image donnons nous aux autres pays?Vu que la BD est traduite dans X langues.

u_u enfin bref. Je suis déçu

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C'est sensé être le dernier album d'Astérix: la couverture est un "miroir" de la toute première. "La boucle est bouclée" comme clament les médias.



Messages fusionnés.



Uderzo l'a dit lui-même dans une interview (France 2): il n'a fait cet album que pour le fric, la critique, le reste, il s'en fout. C'est dur de découvrir que l'auteur d'un héros qui nous a fait rêver et aimer la bande-dessinée, se révèle être un pauvre connard.

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J'ai consulté cette bande dessinée à  la FNAC.

Visuellement, c'est déjà  inégal : les schtroumpfs-Mickeys sont mignons, le Superman tout ce qu'il y a de plus ordinaire, les "robots géants" d'une laideur hallucinante et les envahisseurs nagmas superbes, rappelant assez le traître "poissonnier" de l'album "Le grand fossé". C'est bien simple, ce sont des extraterrestres rétros aussi harmonieux que steampunks. Pour les couleurs, je confirme ce qu'a dit Noë, c'est simpliste, articiel et... pourrave, tout bonnement.
Le discours, quant à  lui, est proprement inqualifiable, comme vous l'avez déjà  assez dit. Obélix démolissant un "Nippon" après avoir été insensible à  ses attaques à  la Bruce Lee, voilà  une scène aussi déjà  vue et ratée que malsaine dans le ton (du genre "la bande dessinée française invincible face à  la brutalité exotique du manga"). Le reste est à  l'avenant.

De manière générale, voilà  un album terriblement faillible dans la forme et immonde dans le fond. Quand Astérix s'essaie à  la critique du paysage BD international à  la sauce Front National, ça donne ça : une aventure qui n'aurait jamais dû être imaginée ni dessinée.

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Totalement d'accord avec vous tous !

L'album porte hyper-bien son titre "LE CIEL LUI TOMBA SUR LA TETE !", maintenant la question c'est à  qui.

A Uderzo scénariste, je n'en sais fichtre rien car je me suis arrêter au "DOMAINE DES DIEUX" qui reste pour moi le chef d'oeuvre dans la série. N'ayant lu ceux écrits par Uderzo, je ne me prononcerais pas.

Je pense que c'est la franchise (pour ne pas dire le personnage et son univers) qui en a pris un gros coup, et un qui lui sera fatal.

Mais bon, c'est dégueulasse à  dire, mais tout le monde va l'acheter, Uderzo gagnera encore plus de fric, il continuera au moment où l'on s'y attendra le moins. Brèf, la vie continue (Chienne de Vie).

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Je vais te foutre cette batte en plein dans le cul et te la faire sortir par la bouche !!!

(James Remar-Ajax dans Les Guerriers de la Nuit de Walter Hill)

Avant même les références malsaines et déplacées, et le propos totalement inacceptable sur lequel chacun s'est déjà  exprimé, pour ma part ce qui me choque le plus c'est le n'importe quoi dans lequel on part. Au milieu des gags lourds et totalement pitoyables, une ficelle tente désespéremment de tenir le rôle de fil conducteur de l'histoire, et échoue lamentablement. Ce dernier Astérix n'a d'album que le nom.

Lamentable et n'importe quoi, d'un bout à  l'autre.

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Il est facile de distinguer les jours où je suis de bonne humeur de ceux où je suis de mauvaise humeur : les premiers, je me définis comme obscurantiste et professe que l'Humanité a désespérément besoin d'être ramenée au niveau technologique d'il y a trois siècles ; les autres, je me définis comme nihiliste et professe que le meilleur avenir auquel l'Humanité puisse aspirer, c'est une extinction sans douleur.

Ce qui m'a le plus marqué, à  la première lecture/visionnage/feuilletage dans le Carrefour près de chez moi, c'est les immenses pages vides. Je ne me suis pas procuré l'album, donc je ne pourrais pas vous citer précisément, mais quelques horreur m'ont profondément marqués:
-La page de la shpère dorée qui flotte au dessus du village, sentant à  plein nez le Oh-merde-merde-merde-j'ai-pas-assez-de-pages-pour-faire-un-album-donc-je-vais-faire-des-pleines-pages-sans-détails-pour-pas-trop-me-fatiguer. Ignoble.
-Les pages suivantes, où Myckey... Euh, Machin Dysney, là , discute avec Astérix, Obélix et Panoramix: Il n'y a pas de décor! Juste un fond! Même les angles de vue de changent pas! Mais merde, quoi, c'est déjà  assez con comme ça niveau scénario sans qu'en plus on s'ennuie dans les dessins!
-La magnifique planche de quatre cases qui puent le copier-coller, avec la fusée qui s'élève et qui retombe. Mon Dieu que c'est laid. Mais laid... Je... Beuark.

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La vie est faite d'obstacles à  surmonter pour progresser...
...moi je passe à  côté...

Bonne question.
Je sais qu'Uderzo a voulu s'opposer à  Franquin, par exemple, qui a accepté que Spirou soit reprit par d'autres auteurs, mais je ne pense pas qu'il ai pondu un album pitoyable uniquement pour cela.

Il est, avec la fille de goscinny (anne, je crois) le dernier détenteur légal de la licence, il peut décider s'il veut qu'on poursuive les aventures des gaulois fétards après lui et n'a pas de compte à  rendre, jusqu'a ce que ça tombe dans le domaine public (il sera mort, non ?)

Perso, je n'ai pas lu l'album. J'ai vu comme tout le monde des petits présentoirs en carton "regardez, c'est asterix, c'est nouveau, c'est célèbre, achetez-le!", j'ai feuilleté l'ouvrage, vu une boule doré hideuse, une mise en couleur faite à  l'ordi pitoyable et des extraterrestres laids comme tout.

J'ai refermé l'album et suis rentré chez moi mater juuni kokki.

Personnellement, je ne suis pas surprise. On le savait déjà , qu'exploiter jusqu'a plus soif une licence juteuse était un pari que se finissait mal. Regardez les derniers lucky luck. Goscinny était un scénariste génial et un auteur de dialogues extrêmement talentueux, un dessinateur n'est pas scénariste et ne peut pas le replacer au pied levé.