A cause de petits soucis du a un manque d'inspiration (pourtant je sais ce que je vais faire de ça), a un problème de pc (mon pc principal à grillé y'a 2 mois... je dois donc subir un truc en guise de pc) et a une flemme terrible, j'ai eu un peu de retard. Mais voilà tout de meme le chapitre 2
.
CHAPITRE 2
Le Périconlus est tout de somme un humain moyen. Moyen dans tout. Dans "Le Grand Classement des Humains", sur les 42 races d'humain, il occupe victorieusement la 24e place dans tout les types de classement, que ce soit Sciences, Cupidité, Puissance militaire , Religion…
Le seul point ou il est autre part que 24e c'est dans la rubrique "Conquête spatiale" ou il stagne à la 40e place, devant les Mandragus (Qui n'ont toujours pas découvert la poterie après 17 500 000 ans d'existence) et les Hermatocaïlus (qui sont convaincus que l'espace est DANS leur planète et la creusent depuis 2000 ans a la recherche du néant abyssal) et dans la rubrique "Dépression" ou il se trouve classé 2e race la plus déprimante (derrière les Nyaphotapeque, qui sont convaincus que de toute façon, après leur adolescence, leur vie est inutile. Ils se suicident tous à 20 ans. Ce qui explique ensuite leur 41e place en "Population").
Enfin cela n'empêche pas que, comme toutes les races humaines, il se retrouve, à sa mort, au GERAM (Grand Endroit de Rassemblement Après Mort) .
Mais enfin, toutes ses statistiques ne doivent pas vous intéresser des masses, et vous avez raison : tout ceci est franchement inutile. Mais reprenons notre histoire :
Après quelques minutes de réflexion , Régis se rendit compte naturellement que si il avait eu un flash soudain suivi de la découverte de son corps mort et inanimé a terre. Sans compter qu'il avait aussi remarqué qu'il pouvait voir à travers ses mains et qu'il s'était fait traversé par quelques badauds. Dont Olivier Durin qui se révélait choqué, surtout par le fait que son "meilleur" pote venait de rejoindre le paradis AVANT lui . Et puis soudainement la police arriva dans une débauche d'effets spéciaux (dont un splendide freinage tardif et l'apport fantastique de deux gyrophares géniaux !) et sortit alors de la Citroën banalisée un inspecteur de police banal: grand imperméable brun, clope au bec, calvitie naissante, cheveux gras, lunettes et air ressemblant a Boguart, mais en moins bien. Il se mit à coté du corps, remarqua de son Å“il de lynx le pot de fleurs, de son autre Å“il de lynx il essaya de se souvenir combien de km/h peut prendre un pot pour tuer un homme, il jugea alors que le pot devait tombé des 3 derniers étages, il se rappela que ce genre de pot ne peut être décemment acheté que par une grand-mère myope, vu sa laideur, et dans sa grande logique, il envoya deux hommes aller arrêter la petite vieille du 8e. Paf, affaire résolue, il retourna de suite au commissariat pour aller boire une mousse. C'est à ce moment que l'ambulance arriva, prit le corps, et repartit aussitôt. La foule se dispersa alors, heureuse d'avoir quelquechose à raconter devant le grand-prix de F1 cet après-midi (autre que l'habituelle question: "C'est quand que Takuma Sato saura conduire ?" ). Et donc, voilà , Régis était seul –et mort -, se demandant quoi faire à ce moment précis, il se souvenait que dans un livre qu'il avait lu dans un moment d'égarement, quand on meurt –normalement- on est happé vers le paradis en traversant des tas de tunnels psychédéliques . Mais là rien. Régis ne savait pas quoi faire, on lui avait rien dit en plus !
"- Bonjour. "
Régis avait alors sursauté, et s'était retourné en voyant un vieillard famélique lui faire face, aussi transparent que lui, mais toutefois habillé d'un costume d'employé de bureau, il faisait peur, surtout à cause de son teint d'une extrême blancheur (même si la transparence devait y aider) et son regard de savant fou. Il tenait à sa main une valise. Régis balbutia un maigre bonjour, légèrement terrorisé, le viel homme sortit alors de sa poche une petite feuille, il la lut, difficilement:
"- Régis Nanti, mort le 21 Aout 2005 à 11h20 dans la rue Alphonse Daudet à Paris ? C'est bien vous ?"
Régis recula d'un pas en avant, passant au travers d'un réverbère. Il était encore plus surpris. Déjà ce personnage était apparu sans crier garde, mais en plus il connaissait son nom. Le français répliqua, peu sûr de lui :
"- Qui…qui diable êtes-vous ?
- Je suis votre faucheuse… je viens vous chercher pour vous emmener dans votre nouveau lieu de résidence… répondit le vieillard d'un ton las et ennuyé.
- J'imaginais ça autrement…"
La phrase ne sembla pas plaire au vieillard qui prit un air un peu plus méchant, et se mit alors à ronchonner, en regardant Régis d'un regard noir:
"- Vous imaginiez ça plus grandiose, je sais ! Je sais que je ne fais pas crédible, je sais que vous auriez préféré un grand squelette habillée dans un rideau noir, je sais que je suis laid, que je fais peur et que je suis vieux, je sais que j'ai autant de classe qu'un pied de table mais BORDEL ! Laissez moi faire mon boulot et abstenez vous de commenter ! Déjà que sur ma carte d'identité je suis faucheuse – et non faucheur - , que je fais un boulot de merde qui me force à revenir ici 40 fois par jour pour aller chercher des ploucs qui A CHAQUE FOIS me sortent l'habituel "j'imaginais ça autrement" , vous vous rendez pas compte à quel point ça me blesse ? La prochaine fois, je …
- Oui, bon, désolé, je voulais dire que j'imaginais PAS ça autrement que cette vision de rêve…"
Le vieillard maugréa un "ouais c'est ça" et ouvrit alors sa valise et en sortit une faux pliable qu'il déplia instantanément. Régis frémit devant l'instrument. Le vieillard sourit alors et laissa apparaître quelques dents dans un état déplorable:
"- Heureusement ce boulot a des bons cotés… rassurez-vous vous ne sentirez rien.
- Ne me touchez pas avec votre truc vous !
- Bah il faudra bien… si vous voulez aller au GERAM …
- GERAM ?"
Régis se surpris encore à se faire surprendre, ce qui permit a l'homme de donner un joli coup de faux qui coupa le personnage en deux, ce qui fit que se libéra alors de la forme spectrale… une deuxième forme spectrale… et celle-ci n'eut à peine le temps de comprendre ce qu'il se passait qu'il se vit alors disparaître et voir le décor de la rue Alphonse Daudet disparaître au profit d'un décor tout à fait remarquable.
Le ciel était bleu, le sol était blanc et mou, semblable à du coton, tout devant Régis se profilait un gigantesque bâtiment blanc. Sur le dessus était marqué: "Accueil GERAM planète #910 – Terre " en grandes lettres rouges. A coté de lui des personnes apparaissaient, aussi surprises que lui d'avoir soudainement changé d'endroit. Une jeune femme qui semblait d'origine indienne –pour cause le petit point rouge sur le front, le sari saillant et le teint exclusif aux très jolies indiennes- l'accosta ainsi, elle parlait étrangement bien le français:
"- Qui êtes vous ? Ou sommes nous ?
- Je ne sais pas, devant ce bâtiment en tout cas ?
- Oh, vous parlez bien l'hindi ! "
Régis ne comprit pas tout de suite cette phrase, la jeune femme parlait français, il avait répondu en français et elle avait répondue qu'il parlait bien l'hindi . Cela signifierait que…
"- Désolé, mais je ne parle pas hindi, je parle français !
- Comment ça ? Mais je vous comprends tout à fait ! Vous parlez hindi, mais c'est vrai que ce mouvement des lèvres est étrange…
- Euh… d'accord ."
Là il comprenait tout. Et il se décida à avancer vers le bâtiment, et tant qu'il y était, avec cette jeune femme:
"- Bon, je vais aller voir ce truc là -bas, vous venez avec moi…
- Clothilde, je m'appelle Clothilde Ramarajan . Et vous, compagnon ?
- Euh.. Régis Nanti, mais Clothilde ça fait très français…
- Je viens d'Inde… mais ma mère a trouvé rigolo de me faire porter un prénom aussi con…"
Régis ne préféra rien dire (mis à part qu'il aimait bien le mot "Clothilde") et se mit à avancer vers le bâtiment, il remarqua que la distance, qui semblait longue avant, était en fait très courte. Pour ainsi dire même, complètement ridicule. Ils avaient fait trois pas et déjà ils étaient devant l'entrée. Surpris. Cela avait cependant permis à Clothilde de poser une question:
"- Et a part ça, vous êtes mort comment ?
- Boîte crânienne explosé par un pot de fleurs… et vous ?
- Morte étouffée après avoir avalée une toile d'araignée avec l'araignée mécontente…
- Nos morts furent excellentes d'originalité… "
Ils se mirent à pouffer de rire, ce qui n'appartenait pas au comportement de Régis mais enfin… il fallait bien rire dans des moments pareils surtout quand on tombe sur une queue énorme…
Non rassurez-vous, ce n'est pas sale, mais Clothilde et Régis venait d'entrer dans le bâtiment et une queue dingue se trouvait là , divisée en 8 parties ("Europe", "Asie", "Afrique", "Amérique", "Océanie", "Evénements exceptionnels" , "V.I.P" et " Tous ") ou on laissait le choix, mais la queue de la partie "Afrique" et celle de la partie "Asie" étaient si énormes que Clothilde dit alors:
"- Je crois que ma mère est d'origine anglaise ! Je suis semi-européenne ! "
Régis rit alors, et dit, sur un ton magnanime:
"- Oui, mais pourquoi ne pas prendre la file "Tous" ? C'est la plus courte !"
Et il n'avait pas tort: la file Tous étaient composés d'a peine une centaine de personnes, de quoi passer sans s'inquiéter et en faisant des grimaces aux demi milliards d'africains qui attendaient sur la file à coté.
Il passa donc trois heures (enfin trois jours, mais a l'aide d'un mystérieux système de temps, tout passa plus vite) avec Clothilde à raconter leurs fantastiques vies, Clothilde racontant sa grande carrière de forgeron et Régis racontant sa petite carrière de chômeur. Et enfin, ils arrivèrent au but, c'est à dire un petit bureau ou attendait une petite vieille qui avait tout l'air acariâtre . Elle lâcha d'un cri strident :
"C'EST VOTRRRRRREEEEEEEE TOOOOOOUUUUUUR !"
Et Régis obéit alors aussitôt, il valait mieux. Faisant un léger au revoir à Clothilde il entra sans se presser dans le petit bureau. Il était gris, un poster "Devenez un héros : Devenez fonctionnaire" était affiché sur le mur et montrait un homme en costume de travail avec un "S.F" inscrit dessus pendant que derrière trônait un cadavre d'un monstre énorme rappelant un dinosaure bien connu, sur la tête de celui-ci, une mallette géante. Régis fut soudainement dérangé par la vieille peau qui lui demanda, d'un ton toujours strident, diverses questions. Désormais Régis comprit pourquoi la file "Tous" était vide.
"- Alors, nom, prénom, lieu de mort, date de mort ?
- Euh Régis Nanti, mort le 21 Août 2005 à Paris, rue Alphonse Daudet .
- Bieeeeeeeen, alors voilà je vais vous expliquer: vous êtes mort de quelle manière au fait ?
- Boîte crânienne explosée par un pot de fleurs.
- Bien. Ne vous inquiétez pas au fait, vous retrouverez une enveloppe charnelle après ce rendez-vous. Il suffit juste que je vous choisisse un quartier, qui sera choisi par tirage au sort.
- Un quartier ?
- Oui, un quartier, vous allez vivre pendant 2999 ans dans l'endroit ou vit tout les morts de tout les mondes de tout l'univers. Bon on vous expliquera mieux une fois arrivé là -bas, votre tuteur sera aussi choisi par tirage au sort, rassurez-vous, il vient de la Terre aussi !
- Ah…je comprends rien mais c'est pas grave.
- Tout à fait normal, vous êtes un Périconlus. Maintenant je vais tirer au sort…
- Périconlus ?
- Votre nom scientifique, inculte." dit alors la ptite vieille pendant qu'elle appuya sur quelquechose ressemblant à une machine a sous, aussitôt 5 signes s'afficha, elle énuméra alors:
- " Ville Orianox et votre adresse est BZ Alpha 13, donc. Retenez bien ça, c'est votre adresse. Et votre tuteur est le numéro 821 901 232 - Joan McTroy, retenez la bien aussi !"
Elle jeta alors un Å“il à Régis, et rajouta:
- "Je vais vous le marquer, ça vaudra mieux. Vous n'avez pas l'air d'avoir inventé la moussaka !
- Bah… c'est complexe comme administration aussi !
- C'est une administration. D'autres questions ?
- Oui : la jeune fille qui était avec moi elle …
- …elle n'a aucune chance d'être avec vous.
- Ah.
- Voyez-vous, il y'a 4 villes dans le monde ou vous allez arriver et chaque ville est peuplée d'a peu près 700 milliards d'habitants, ce qui est pas mal vous l'avouerez, et la chance d'y trouver une connaissance est à peu près égale à la chance que vous avez de retrouver un atome précis au milieu de l'Océan Atlantique. Voilà , maintenant sortez par là , je vous prie, on va venir vous chercher.
- Euh… au revoir ?
- Adieu, monsieur Nanti. SUIVAAAAAAAAAANTE !"
Régis passa alors la porte et tomba sur…
"- Oh non, a peine je change de job… "
Le petit vieillard faucheuse de tout a l'heure (enfin d'il y'a trois jours, mais pour Régis et pour nous, ce fut il y'a trois heures) était là , sur une sorte de moto, avec un casque. En voyant Régis il soupira :
"- Ouais je sais que vous n'imaginiez pas ça comme ça… JE SAIS… taisez vous maintenant, ou dois-je vous emmener alors ?
- Euh… BZ Alpha… euh.. zut… merdeeeuh.. attendez je me souviens pas.. mais…
- Ca commence bien déjà .. Bon on a votre rue en tout cas… on peut y'aller.. cramponnez vous…
- Atten..
- CRAMPONNEZ VOUS ! "
Le conseil ne fut pas superflu: la moto fit une accélération ridiculisant complètement n'importe quelle navette spatiale, Régis jura voir quelques instants des étoiles et l'espace mais après tout allait si vite que finalement il ne vit plus rien d'autre qu'un long mur blanc et puis après il ne vit VRAIMENT plus rien puisqu'il ferma les yeux, se sentant profondément malade, du genre à déglutir tout – y compris l'estomac et les 10 mètres d'intestin- .
Quand ils s'arrêtèrent – enfin - , le vieil homme dit en rigolant:
"- Ah pour commenter on est doué, mais pour tenir le coup et avoir l'air classe, on l'est plus hein ? Allez , voilà BZ Alpha, cherche ta maison maintenant espèce de..de..de…
… TOCARD ! "
Et il partit aussi vite qu'il avait lancé l'insulte. Laissant un Régis seul tout prêt d'un panneau indiquant "BZ -> Alpha " , maintenant il n'avais plus qu'a trouver la maison 13. L'aventure pouvait commencer.
Et elle commença : Régis fit un pas sur le trottoir. La rue BZ Alpha se tenait face à lui, il la regarda d'un Å“il curieux : elle ressemblait à une rue normale, seul était bizarre le ciel, d'un étrange rouge clair, au lieu de l'habituel bleu ciel terrien. Et puis, ce qui était plus drôle était la personne qui venait de passer devant lui: celui-ci avait un ventre énorme et il avait aussi des très jolies ailes dans le dos. Etonné, Régis se demandait ou il avait réellement atterri… et il se mit surtout en tète de trouver le 13.