Eltanin

Le privé, c'est le publique en moins bien, hein, déja... cf niveau requis pour les professeurs.

Ensuite, le programme n'est pas moins dur qu'avant, il est plus échelonné, la specialisation est plus longue, la recherche avance, nous somme plus nombreux, plus de machines, moins besoin d'hommes...

on peut aussi s'amuser en travaillant, en apprenant. Pour l'instant, jusqu'au lycée, pas mal de personnes voient ça comme une contrainte, et peu de gens font donc le travail externe requis --> d'ou le cassagre de gueule en fac. Le maternage des élèves est un problème, les interros débiles de par coeur sont un problèmes mais ensuite tous les élèves gueulent en disant : vous avez pas prévenu pour l'interro, et c'est pas comme au bac, mais oui seulement si tu sais faire un commentaire et/ou analyse de texte en anglais, et bien le bac, c'est les doigts dans le nez que tu le passeras. Et puis aussi pas besoin de redonner des baguettes au professeurs ni de ressortir des "travail, famille, patrie", "c'était mieux avant, ah oui, dis-donc, hein". Ca ne fait avancer en rien les choses. Eu vous avez eu beaucoup de prof d'anglais qui vous ont dit de faire vous-même vos fiches de notions/fonctions... la clé du langage, voila un exemple de problème.

Bon voila, j'ai pas le temps de rajouter/modifier mon message, il manque des argument, des idées ne sont pas suffisament développées, c'est pas super bien écrit... je reverrai ça dés que possible.

Shi-shi

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Fuck me, I'am famous

M'est avis que tu as compris de travers ce que j'ai dit, sauf sur le premier point, je maintiens ce que j'ai dit : on ne fout plus rien !

Ceci dit, je vais tout de meme nuancer mon jugement : on a rajoute des tas de choses que je considere comme etant des "conneries" (pardonnez-moi l'expression). On a enleve ce qui necessitait une veritable reflexion intellectuelle pour soutenir le "par coeur" stupide de base ne faisant aucunement appel aux capacites de l'eleve.

Je vais reprendre l'exemple des mathematiques (desole pour ceux a qui ce que je vais dire va sembler obscur ^o^) : on a ajoute en Tle, l'annee ou j'ai passe le bac les espaces vectoriels. Seulement on a aborde ce sujet uniquement du cote de la geometrie, qui ne necessite que l'apprentissage de formules a appliquer betement. Seulement, ce que nous avons fait n'est que la consequence de tout un tas de notions de "plus bas niveau", si je puis m'exprimer ainsi en faisant un parallele avec l'informatique, mais cela je ne l'ai appris qu'un an plus tard, en prepa ! Et a ce niveau, il est necessaire de veritablement comprendre les mecanismes mis en oeuvre et d'avoir une longue demarche mathematique pour accomplir les exos. Resultat : en plus d'apprendre des choses d'une maniere veritablement erronee, la reflexion a ete supprimee du sujet. Et d'une maniere generale, on ne demande plus aux eleves de reflechir.

Une derniere chose, je vais rentrer dans le troll prive sous contrat/public : pour avoir fait toute ma scolarite dans le prive et parce que ma mere faisait partie de l'enseignement catholique, je peux t'assurer que les profs n'ayant pas le meme diplome que ceux du public sont veritablement marginaux. Je me souviens d'une publicite pour devenir prof dans le prive, j'entends encore mon prof de physique me dire : "C'est des conneries ! J'ai mon CAPES comme tout le monde ici !"

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Is it can be hugs tiem now plees?

Je suis de loin le débat et ai choisi dès le début de ne pas y participer mais je ne peux laisser passer un stéréotype aussi énorme.

Pourquoi dit-on qu'on demande un niveau moindre aux enseignants du privé qu'aux enseignants du public ? Simple. les enseignants titularisés du privé ne sont pas obligés d'avoir le CAPES, contrairement au public où c'est obligatoire. Et le CAPES, c'est quoi ? C'est un diplôme qui est délivré chaque année selon les besoins du moment du rectorat. En clair, quinze des candidats peuvent être aptes à  faire prof, on ne prendra que les trois dont le rectorat a besoin cette année.

Le privé, lui, est libre de recruter à  peu près n'importe qui et de l'inscrire parmi ses professeurs. Mais si l'établissement n'a pas envie de voir sa côté chuter parce qu'il ne nomme que des incompétents, il recrutera plutôt des candidats malheureux qui ont eu de bons résultats aux concours genre CAPES et l'ont loupé parce qu'ils étaient sur la quatrième marche du podium.

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Il est facile de distinguer les jours où je suis de bonne humeur de ceux où je suis de mauvaise humeur : les premiers, je me définis comme obscurantiste et professe que l'Humanité a désespérément besoin d'être ramenée au niveau technologique d'il y a trois siècles ; les autres, je me définis comme nihiliste et professe que le meilleur avenir auquel l'Humanité puisse aspirer, c'est une extinction sans douleur.

L'orthographe déficiente de la jeune génération, je ne la mettrais pas sur le dos de la méthode globale, enfin pas seulement. Les exercices systématiques sont le meilleur moyen de faire rentrer une règle de grammaire dans le crâne de nos chères têtes blondes, mais comme ils sont rébarbatifs, c'est jugé antipédagogique et les jeunes instits/profs sont fortement découragés de les utiliser.

*bénit le ciel d'avoir eu des profs en fin de carrière pendant tout le primaire*

Et puis, il y a le fait que ces jeunes *ne lisent pas*. Mine de rien la lecture ça aide beaucoup à  avoir une syntaxe correcte (les fautes d'accord c'est un autre problème).

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Je suis tout à  fait d'accord avec Ashura. La méthode syllabique peut donner à  court terme des résultats plus probants (je parle de 3 ou 4 ans), mais pose de graves problèmes lorsque les élèves sont ammenés à  conceptualiser des idées. La méthode globale appuyée par des exercices de grammaire et des dictées reste excellente. Le problème de l'enseignement privé actuellement est que de plus en plus de personnes (je ne parle pas forcément de profs nons reçus au CAPES) pensent qu'ils peuvent "mieux faire" que le système national, sous divers prétextes plus ou moins fumeux... et une cohérence du système éducatif me semble un ciment essentiel dans le tissu social.
D'autre part, d'un point de vue éthique, le simple fait que l'on fasse payer le droit à  l'éducation me débecte.

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There is no room for '2' in the world of 1's and 0's, no place for 'mayhap' in a house of trues and falses,
and no 'green with envy' in a black and white world.

Hum tissu social... ai-je bien lu ? Je palrerai plutôt d'étoffe social avec ses diverses zones, ses figures et ses couleurs multiples. Qu'on ne s'aveugle pas sur la situation actuelle par la beauté d'un idéal, ce que je vois moi c'est que pour que mes futurs enfants soient en sécurité et réussissent je ne peux pas me permettre d'habituer en banlieue ET d'utiliser mes droits à  ce que mes enfants fassent leur études dans le système public. Je préfère payer à  l'entrée plutôt que payer à  la sortie, si vous voyez ce que je veux dire...

Les seuls parents qui peuvent se permettent un repos de l'esprit avec le système public sont ceux qui vivent dans des quartiers riches... Les inégalités sont une réalité et un idéal ne les voilera jamais.

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Meaow, c'est pas la même chose que Miaou ! C'est plus pointu, plus exotique ! Certes, c'est un anglicisme, mais... L'anglicisme dans les onomatopées me va ! Yeah !

Raphaël


Ah, glander n'est pas de tout repos !

Kanar

Je ne sais pas ce qu'il en est actuellement, mais quand j'étais au collège et au lycée ça dépendait des matières. Ainsi, en histoire-géo et en biologie, c'était surtout du "par coeur" alors qu'en maths ou en sciences physiques, c'était plutôt de la réflexion.

Bref, on avait d'un côté du "apprendre et recracher" et de l'autre du "comprendre et appliquer".

Or, moi, j'ai toujours considéré que le "par coeur" c'est une connerie pour la bonne et simple raison qu'on retient mieux les choses quand on comprend comment elles fonctionnent.

Exemple archétypal : l'orthographe. Pourquoi de nombreuses personnes font-elles une confusion entre infinitif et participe passé ? Tout simplement parce que ces personnes ne comprennent pas les règles de grammaire et de conjugaison afférentes.


Bien sûr, il y a des domaines dans lesquels le "par coeur" est obligatoire, au moins pour les bases (les tables de multiplication en maths, quelques dates et personnages importants en Histoire, etc.) mais à  mon avis, il est plus utile de savoir retrouver une information via un raisonnement approprié que d'être capable de la retrouver parmi une masse d'autres informations qu'on a mémorisé.

Autre exemple archétypal : à  votre avis, vaut-il mieux mémoriser le contenu de l'Encyclopaedia Universalis ou bien la manière dont on peut utiliser le thésaurus pour trouver une information ?


Comme disait l'autre : "Mieux vaut une tête bien faite qu'une tête bien pleine".

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"De tous ceux qui n'ont rien à  dire, les plus agréables sont ceux qui se taisent."
- Coluche

Ca n'engage que moi mais... pour resoudre une partie des problemes de l'éducation nationale, il suffirait peut-être d'arreter tant d'écouter les (je devrais dire "certains") psychologues que de confier la conception des programmes à  des "experts" qui n'ont jamais enseigné (vérité que le directeur, de la commission créée pour voir les reformes à  mener, a osé dire ce qui l'a obligé à  demissionner)...

A propos du bac et des programmes, tous les ans, on allege les programmes, leur faisant perdre toute substance, et depuis dix ans (sur, en fait, peut-être plus), les resultats du bac stagnent... Il faudrait peut-être arreter de croire que c'est en les allegeant que l'on va apporter une solution...

Et puis, il faudrait peut-être arreter de stereotyper le monde de l'entreprise, dun coté, ça conduit certain à  fuir cet univers et laisse croire à  d'autres qu'ils peuvent se passer d'avoir des scrupules...

A propos du redoublement, il est sans dout justifié dans certains cas, mais ce qui m'est apparu le plus souvent (à  la fois en pratique et par l'observation), c'est qu'il renforce la fainéantise en donnant une fausse impression de facilité...

Enfin pour ce qui est de preparer les eleves à  l'après-bac, il faudrait leur donner la possibilité de faire plus d'exposés ou de présenter des projets (selon la methode US) et dehabiliter les demonstrations au lycée, il ene xiste des simples qui pourraient leur permettre d'apprendre à  poser un raisonnement...

Pour la lecture, si peu de jeunes lisent, c'est aussi qu'on ne leur fait lire, le plus souvent que des ouvrages rebarbatifs... Que penser (c'est une experience vecue) d'une prof qui dit ironiquement à  un enfant, en sixieme, "Jules Vernes? C'est pour les enfants..." (et si on en juge par le fait qu'ils font lire les Confessions de Rousseau pour le bac... ils doivent être nombreux à  être sur cette ligne de pensée...) La lecture passe par le plaisir, du lecteur, pas par la satisfaction de l'ego des concepteurs des programmes, ou semble-t'il, de certains profs... Qui concernant cette enseignante, était au demeurant excellente...

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Veritas odium parit

Omnes sibi malunt melius esse quam alteri