Magnifique, Hashatan. Cette lutte entre le corps et l'esprit, entre le soi et le moi ! Que dire d'autre, c'est profond. Cet résistance de la volonté jusqu'au bout, résistant au pulsion de la flemme ravageuse, de la volonté qui veut que l'on comprenne le vain et l'utile. Aspiriration Nietzschéènne - "Mon corps est trop grand pour mon esprit/ Mon esprit est influencé par le corps que j'habite.
14:53
Je viens de comprendre quelque chose de laid, de la laideur phanstasmogorique du monde... C'étais tout à l'heure...
C'est ici qu'un réalité est née.
C'est une petite ruelle. Sombre, sobre, elle sent l'humidité, et bercé par cette douce impression fraîcheur, l'on se laisse porter, au gré de son corps, sans faire trop d'effort d'avec son esprit, le long de son chemin. De par dessus ma tête se dresse le ciel, firmament de la liberté ! Dégradé parfait, sillonné par les oiseaux, sillonné pas les feuilles, volantes au grés duu vent..., J'aperçois, j'aperçois le soleil, astre d'Apollon, baignant de sa clarté les bien heureux qui savent l'apprécier. Elle est, pour moi, comme les nuage dans le ciel, le signal d'une cloche qui fera germer les roses du jardin céleste. Toute cette ambiance me comble d'une joie intense, profonde, au aspiration rêveuse, dont, de ce même sentiment je ne saurais sortir indemne, du moins, ne saurai-je que regretter cet instant, de simplitude baignant dans la poésie inébranlable de l'âme. Se contenter d'exister, porté au grés des vagues tumultueuses de la société, mais que, de sous mon eau, mon univers aquatique, je ne décèle. L'idée que le monde, les autres, puisse exister ne me vient point. Comment, en un instant de pareille frénésie de l'appréciation, ne pourrais croire, que, sur ma tête, quand je m'immergerais, je retrouverais le monde ? Finalement, la réalité peut se passer de moi. Le monde ? Qu'importe donc ! J’ai toujours cru que il n'y avait pas de finalité dans cette vie, du moins, plus, depuis que la science et la raison avaient enterrés vif le mythe de Dieu ! Vivre ainsi est une finalité en soi ? Tout dépend de ma réalité... Mais n'est-il pas plus facile, pas plus heureux d'être Dieu, dans sa réalité ?
Je cueille avec mes mains les douces feuilles d'un arbre, ayant poussé au détriment constructions humaines, ayant pris sa liberté dans sa vérité ! Je les lance en l'air, tourbillonnant, dansant, comme un jeune enfant enthousiaste, Je voudrais, chanter ! Je voudrais crier ! Je voudrais hurler mon bonheur au monde ! Je sens les vibrations de ma marche inébranlable ! Mon être entre en une apothéose indescriptible de l'âme. Au devant, un homme est assis, ses vêtements, son apparence est simple. Tout n’est que la demande d’une vie heureuse, d’une vie de bonheur. Lui aussi, fuit de l’horreur froide de la société, et fête la vie dans son esprit ! Il est mon frère, mon compagnon ! Tourbillonnant lui aussi, dans son esprit ! Je ne peux que lui lancer les quelques ancres qui me retiennent à ce monde, Les ancres de la réalité des hommes ! Elle retombe parterre, roulant comme des billes. Et je continu ma marche vers le bonheur. Mais, toute chose à une fin, et fort mal de ce propos, je dois l’admettre, même les rue ont une fin... Alalala... Cuicui... Mais le bonheur se prolonge dans cette rue, ce morceau de rue infini, rallongé par ma réalité.
Les portes d’autre réalité se confrontent. Ma rue, doit, prendre fin. Elle débouche sur une autre réalité. Celle d’une réalité ou la seule vérité est faîtes de valeur, ou les gens ne sont pas « heureux », ou les gens se complaisent du réconfort des autres, en essayant de ne pas être heureux. Un monde ou les autres ont besoin d’aide, ou l’autre à besoin de l’autre pour exister.
Je m’approche du maître des lieux. Il donne à ceux qui lui vendent leur vérités souveraines, ce que l’on nomme Jeux vidéo. Il confronte la vérité souveraine de cette réalité, à une réalité de son monde, la réalité contenue dans toute chose, et, en particulier dans le métier métaphysique qu’il exerce. Voici mes vérités.
« Ah non, m’on p’tit gars, il te manque douze centime… » Murmura cet assasin de réalité au allure d’Émile Louis.
Pourquoi avais-je donné de l’argent au clochard ? Étais ce la joie de ma réalité qui m’empêchait de voir sa réalité ? Ou étais-ce une pitié mortelle et une culpabilisation qui avait percé mon âme ?
Une réalité est morte, une autre est née.
Note : Ce que Hashatan et Moi-même narraons sont des chose réèllement profondes, ce ne sontt pas délires, bien que drôles, elle dégag, une morale de vie, une importante métaphysique.
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