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Bien, moi aussi, je vais vomir ma vie.
Je suis devant mon PC, je glandouille ; En vérité, Arkh est partis en cours pendant mon sommeil… je me sens nul. Cette nuit, j’ai eu des révélations cosmiques importantes, je voulais changer ce monde corrompu par le malaise et la peur des autres, la peur du ‘‘politiquement correct’’, la peur d’être différent ! Hier soir, j’aurai broyé des idoles, fracassés des têtes, mais ce matin, je me suis levé, j’avais un goût misérable dans ma bouche… Le goût du chyme mélangé au repas de la veille, et là , en pyjama qui me gratte les parties, je m’assoie devant le PC, j’ai renversé du chocolat et de la confiture sur les mains, j’ai eus beau laver, ça ne part pas ! Et j’en mets plein sur le clavier, tout est souillé ! « Quand je tape, j’ai l’impression de mettre les main dans de la purée » (A. Nothomb) Et là , je me suce les doigts… Pleins de colle, de sirop goût confiture chocolat… Et ; puis, là , je regarde ce que j’ai écrit, oui, c’est nul. On dirait un style d’étudiant en L ou Cinéma qui a raté son BAC...
Oui… Je … oui, je suis un minable, et je gaspille mon temps. Cette répartition du temps, elle est immonde, oui, immonde ! Pourquoi les sans volonté comme moi ont du temps alors que les Arkhs et les Mistropheras n’en ont pas ? Pourquoi ? Pourquoi ? Pourquoi j’ai du sirop sur les mains, pas de volonté, et un goût de Bisounours. En plus il pleut. Et comme je m’emmerde, je regarde sur Eltanin. Je me repais, en essayant de critiquer la vie normal de ces gens dégénères… ! Je le Hais.. Oui, je Vous HAIS TOUS, vous les gens normaux, capable de se complaire dans votre vie à la gomme tout les jours, sans faire la différence entre l’ambition et le glandouillage (horloge parlante). Vous êtes comme les gens, dans la rue, les gens dans les bistrots, les gens normaux. Vous parlez de politique avec vos jugements préfabriqués, avec votre vision de ‘‘pseudo recul’’ par rapport aux hommes politiques, alors que vous savez pertinemment que à leur place, vous seriez moins bons.
Je ne supporte plus ces gens, dans la rue. Toujours avec leur philosophie de bistrotier, leurs ambitions médiocres et humbles, leur morale avec laquelle ils vous oignent le pompon ! Tout cela, non, je ne peux plus le supporter, et ô misère… Certains se prennent pour de grands philosophes avec leurs idées de monde parfait ou personne ne crève de faim. Je n’en peux plus, aider moi à trouver la force de changer ce monde où les Bisounours peuvent se complaire à râler alors qu’ils ne sont capable que d’inaction, ce monde corrompu où l’on ne peux plus croiser de clochards sans qu’ils te lancent un regard culpabilisant !
Aide moi à changer ce monde, jeune homme errant.
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