Eltanin

Il me semble que pas mal d'entre vous (nous?) ont griffonné quelques nouvelles. Je me demandais quel était votre rapport à  l'écriture; et j'entends par là , si l'écriture est ou non un exutoire, si vous avez un objectif ou si c'est seulement strictement causé, si vous vous sentez l'artiste qui doit chier - arc-bouté sur une forme d'angoisse - si vous avez déjà  eu quelque projet d'essai ou si vous en avez manifestement rédigé et/ou publié (...)

1- Remarquez ma longue phrase, quasiment proustienne verbi gratia.
2- Ne vous vexez pas du caractère scato de celle-ci.

_________________
La première règle est : il est interdit de parler d'Eltanin !

Quand les larmes et le sang n'auront plus aucun sens, j'irai prier, si j'y pense. © Lenorman

Alors, pour moi, tout commence en CE2. J'écris pour ma simple personne des sortes de contes incompréhensibles pour les autres, une fois que j'ai internet, je succombe à  la grande mode de l'Heroic Fanatsy et j'en écris donc là  aussi par simple divertissement. Mais un jour, il y a trois ans, su un forum sobrement nommé "forum de parkko", je rencontre deux individus, DragonNoir et Q-po. J'expose mes nouvelles et ces derniers mouvrent en quelque sorte les yeux et me disent poliment que c'est de la merde. Vexé sur le coup, j'arrête l'écriture.
Puis la revelation arrive. Mes lectures deviennent de plus en plus nombresues et diverses, mon vocabulaire s'enrichit, et je tombe sur un livre intitulé "Fight Club". Le style m'éblouit, les idées m'infectent (Nietzsche approfondit plus tard ma vision du nihilisme d'ailleurs). Je regarde également le film et tombe amoureux de Edward Norton. Puis tout ça, ce flot de rebellion me donne envie de me reessayer à  l'écriture. Cette fois j'écris en hommage à  Fight Club en écrivant un ersatz de ce dernier, c'est à  dire "Providence" disponible sur ce forum. J'y rajoute aussi de ma personnalité propre dans le narrateur et donc oui, on peut dire qu'il s'agit d'un dérivé. D'ailleurs, je travaille encore la forme de Providence à  l'heure actuelle pour lui donner un caractère plus 'schizophrénique', mais plus éloigné du style du livre.

Voilà , en gros, depuis quelques années, j'écris pour:
_Faire des clins d'oeil aux livres, films, chansons, peintures, personnages... que j'admire et qui m'enrichisse.
_Etaler ce qui me tracasse sur le moment à  travers un narrateur anonyme dans lequel tout le monde peut s'identifier.


Voilà , j'espere avoir répondu à  ta question.

_________________
J'avais envie de tout salir d'une fumée bien noire...

Sympa d'avoir répondu. C'est intéressant (je suis axé découverte).

Pour ma part, la première fois que j'ai vraiment écrit, c?était en octobre 2003, lorsque j'étais hospitalisé d'office, un jour ou je n'étais pas shooté - le seul ou je ne l'étais pas, pour autant que je me souvienne. D'une traite, j'ai pris un bloc de papier quadrillé, un stylo-feutre fin noir et j'ai griffonné sur une dizaines de pages, sur le déterminisme. On voyait tout de suite le gars qui n'avait plus la moindre impression de liberté, qui enviait ceux qui en avaient, disait-il, l'illusion(...) Mes connaissances étaient encore très limitées, mes influences majeures aussi, à  savoir Leibniz et Machiavel.

Plus tard, j'ai ré-écrit la chose, et peaufiné, pour en arriver à  23 pages sur ordinateur. Et au bout du compte, arrivé à  "terme" j'avais plus ou moins changé d'idées, trop pour "publier" la chose, en tous cas, trop pour cautionner ce merdique crachat. Et ensuite je n'ai cessé de participer à  quelques forums, aiguisant ma rhétorique et mes méthodes. Traité à  ce propos de sophiste. Et toujours, lorsque j'avais des raisons plus fortes de promouvoir une autre position, je changeait de position. Rien n'était jamais solide. Une thématique ne deviendrait, à  mes yeux, jamais vraiment solide. Alors je cherchais le formel, encore et toujours. J'approchais de ce de quoi je poserais le primat aujourd'hui : la logique formelle.

En parallèle, quelques poèmes, encore quelques vomis boiteux; j'ai cessé. N'ayant apparemment aucun talent pour la poésie - en rime, en tous les cas. Puis, toujours philo, j'ai décidé de me lancer dans les nouvelles philosophiques, à  l'idées des romans tels que Abattoir 5 de Vonnegut, Huis Clos ou La nausée de Sartre, Le mythe de Sisyphe de Camus et consort. J'ai donc rédigé un début de nouvelle "L'Angoisse". Une nouvelle censée retracer ma vision philosophique de l'angoisse, certes emprunte d'idées de l'existentialisme moderne, mais très différente malgré tout. Une nouvelle qui se voulait sciemment riche, sur-enchérie même, voir indigeste, à  l'image même d'une bouffée d'angoisse. Mais elle n'a pas plu, apparemment le message comme quoi "la thématique voulait ça" n'a pas passé et je n'ai pas rédigé la suite de la nouvelle en question.

Puis, j'ai un projet d'essai, oui. Colossal. Enfin sur le formel, enfin sur la méthode plutôt que sur ce qui est motif, trop motif. Puisque les bâtisses de mon esprit, certitudes, sont condamnées à  s'effondrer les unes après les autres, autant écrire sur ce qui doit précéder ces certitudes et sur ce qui les doit faire. Le titre actuel est "L'être-en-rapport, essai de métalangage".

Pour ce qui est du nihilisme, puisque j'aime et je loue Kierkegaard l'ironique, j'aime. Tiraillé, comme en tension sur la plupart des thèmes que je tentes d'aborder, j'ai cependant une certaine répulsion à  l'égard du nihilisme moral, c'est-à -dire du nihilisme pris au sens moral du terme. Car il n'a rien du nihilisme au sens stricte, il n'a rien de l'ironie au sens strict et originel. Il s'est perdu, et se faisant amour du néant plutôt que doute, il s'est suicidé. Ce nihilisme là  s'est suicidé, il n'est plus nihilisme, je le déplore ! Ce qui n'enlève rien au charme de Fight Club, malgré tout.


*** Pour parcourir, autant ne lire que le paragraphe suivant. ***

Bon, ben, qui aura lu tout ça ? Personne, peut-être; personne, probablement. Au final, je pose que ce n'est pas la philosophie qui pose problème, c'est le problème qui pose la philosophie. Et par extension, chez moi tout du moins, il pose l'écriture. Ce qui ne veut pas dire, je le souligne, que l'écriture soit un exutoire. En fait, elle a plus de cause (entre autre arc-boutée sur une forme d'angoisse toujours présente, jamais dégeulée) que de fin entendue.

Post-Scriptum : relativement à  l'ironie (nihilisme [pas au sens moral du terme], scepticisme) rien ne semble en être plus proche que, justement, la logique formelle. Car elle dit ce qui est tautologique, contingent, antilogique, mais elle ne dit pas ce qui est. Elle ne résoud pas, elle ne ferme pas, elle ouvre les possibles.

_________________
La première règle est : il est interdit de parler d'Eltanin !

Quand les larmes et le sang n'auront plus aucun sens, j'irai prier, si j'y pense. © Lenorman

Pour ma part c'est parti...D'une méprise^^".

C'était en quatrième a l'époque un con m'as fait croire qu'il possédait un logiciel pour extirper les graphismes, décors et personnages des jeux CDs pour ensuite les passer dans un autre logiciel, les modifier a la guise et créer un jeu vidéo. J'était tout excité par cette nouvelle et j'ai décidé de commencer un script . La nouvelle s'est avérée fausse et je me suis retrouvé avec la moitiée d'un script pourrave (ma première fanfic:180 pages et j'était même pas au quart du script prévu). Mais j'avais pris gout au fics j'ai été aussi encouragé par mon professeur de 4ème qui fut le premier a reconnaître mon travail en rédaction, ça va faire un bout de temps quoi .__.

_________________

Deux remarques pour Tyler.

Quand il s'agit de nihilisme ''moral'', c'est déjà  de l'oxymore, n'est-ce-pas ? J'entends par là  que le nihilisme ne saurait être qu'une forme de logique axée sur les implications de la temporalité et, à  la rigueur, l'état émotionnel (désespoir tranquille ?) qui en découle, et non une attitude psychologique volontaire. J'espère ne pas être trop flou dans mon expression simpliste du concept.

As-tu essayé la poésie en prose ?




En ce qui me concerne, mon rapport à  l'écriture est viscéral. Si j'emploie souvent ce terme quand je parle des choses de la plume, c'est parce que c'est bel et bien le plus proche de ce que je ressens. J'écris avec ma tête, certes, mais ce que je tente d'exprimer à  travers mes récits est bien souvent de l'ordre de l'émotion, guère de la réflexion. Mes valeurs elles-mêmes sont liées à  mes sentiments, et il n'y a presque que l'intrigue qui soit d'essence intellectuelle dans mes textes.
C'est l'une des raisons pour lesquelles l'improvisation sied à  ma prose.

Sinon, voici quelques mots sur mes objectifs, tirés d'une autre page du forum et adressés au sieur Zohar de Malkchour :



Bien sûr, si je tends à  cela, rien ne me garantit que j'y parviendrai un jour.




La première fois que j'ai écrit ? Pour être franc, je l'ignore. Tout petit, j'inventais des histoires avec mes jouets ou même sans eux. Dès que j'ai su plus ou moins gribouiller, j'ai tenté via mes dessins de très jeune enfant de dépeindre des scènes nées de mon imagination. Et quand j'ai appris à  écrire, cela n'a été qu'une autre manière pour moi de narrer tous ces contes.
Des situations naissaient dans mes songes, rêveries ou au moindre instant de solitude, et je brûlais d'envie de les retranscrire. Ce foyer était alimenté par mes lectures que je pillais plus ou moins maladroitement, mais avec un bel enthousiasme. La première véritable "synthèse" de romans divers dont je me souvienne était un récit avec d'atroces illustrations en couleurs qui expliquait la découverte par un duo dépareillé classique (un vieux savant à  la Jules Verne, Zéphyrin Xirdal du pauvre, et son disciple dévoué) d'une planète creuse abritant, au mépris de toute notion de gravité, des extraterrestres aux physiques ramassés dans l'hémisphère inférieur et d'autres élancés qui parcouraient la voûte à  l'aide de ventouses naturelles. Puis j'ai oscillé entre plagiat et inventivité maladroite jusqu'à  écrire mes premiers romans, d'une médiocrité assez hallucinante, et de me jeter enfin dans le gouffre béant des fan-fictions qui n'attendait que l'occasion de faire perdre beaucoup de son temps à  un adolescent sans passion pour les études.
C'était en l'an 2000. Aujourd'hui, à  vingt ans, j'ai acquis une tenue toute relative de la plume, une conscience nette que les récits se doivent d'être mesurés, que la surenchère ne mène à  rien, que les personnages doivent être humains.
J'aime écrire, vivre avec mes personnages, et j'ai l'intention de continuer jusqu'à  l'heure de mon trépas.

_________________

Moi j'ai commencé à  écrire dès que j'ai eu 5 ans, a l'époque j'écrivais déjà  plutot bien (pour l'age, a l'époque je savais déjà  lire, écrire et lire les sous-titres à  la télé , ce qui m'étonne et me fait penser que j'ai du inventer cette enfance dans ma tête) et j'ai écrit une histoire débile qui était le combat entre Mr.Docteur et le vil Maxime. Mes parents ont repondus quand je leur ai montré: "c'est très bien". Et j'ai pris gout aux compliments.

ENsuite j'ai écrit du n'importe quoi, quand j'ai eu 7 ans je me suis pris l'idée de faire un journal: j'ai alors pris 5/6 feuilles, je les ai pliées, agraphées et j'ai fait un journal ou je dessinais -mal- dedans . Et à  la fin je faisais un article du genre "Caen a gagné contre Metz, c'est génial" . Mais à  l'époque je voulais faire de la BD. Mais j'ai perdu ce gout du dessin...

Ensuite plus tard, vers 10 ans, j'ai commencé à  faire des scripts de jeux vidéos que j'inventais dans ma tête: dont le fameux RPG "Damien" ou je me mettais comme héros pour sauver la Terre de Sonoria XD , j'avais fait le script, j'avais confectionné les méchants, fait le plan de SOnoria et des villes, fait toute la liste des magies... mais bon bref c'était pourrave (le big méchant s'appellait toujours "Maxime" qui était le prénom d'un type qui me faisais chier dans la cour de la maternelle XD ) mais le pire c'est que le jeu a évolué pendant 4 ans au gré des influences (Harry Potter, CC Sakura, Chihito...).

Bon résultat je erre sur le net sans histoires, sans être un writter et un jour de mai 2003 alors que j'avais 14 ans , keskejevoi ? Matrix sur France 2 suivi de Matrix Reloaded au cinéma . Le lendemain, alors que j'allais a l'école à  pied, je passe à  coté d'une voiture et le pot d'échappement se détache juste aprs que je l'ai dépassée, aussitot je pense "Je suis dans la merdice, tout se passe comme je veux pas qu'il se passe". Rentré chez moi je fais ce qui sera mon premier texte "comique": The Merdix. 8 pages, écrite en 2 JOURS. Je l'envoie à  un pote. Le lendemain, il me dit : "J'ai lu ton truc hier je me suis éclaté les cotes et mon frère se demandait pourquoi je riait comme un con" . ABasourdi par le compliment auquel je ne m'attendais pa,s je prendre quelques jours a la fin de juillet 2003 pour faire la suite , qui ne remportera pas le même suffrage mais qu'importe. Et donc, j'avais crée The Merdix, première fic comique d'Amo.

AUtrement, en parallèle, j'étais fan de tATu et je m'intéressais grandement à  la fanfiction, et donc je me suis dit "tiens, et si je faisais une fanfic t.A.T.u ?" . A l'époque (déjà  XD !) j'étais mal vu sur un forum tATu et pour m'excuser j'avais fait cette fanfiction, l'excuse marcha du tonerre XD. La fanficiton comtpa 12 chapitres et elle fut terminée en moins de 6 mois, une fois je fis même 3 chapitres en une semaine, j'avais envie de raconter l'histoire.

Ensuite, bon le reste est connu: 1760, La trilogie qui fait peur, WWIII et bientot la trilogie superhéroique et le Nouveau Songe d'une Nouvelle Nuit d'été . Je me lance désormais avant tout dans le comique et , pour WWIII, dans un mélange entre politique moderne, magie et guerre apocalyptique *0* .

Mais autrement si j'écris (le plus important étant là ) , c'est pour me défouler, faire des références (la trilogie qui fait peur est remplie de références que je ne signale parfois même pas), raconter ce qui me passe par la tête (j'ai trop d'idées sérieux, mon cerveau est un bordel ingnoble qui met 2h avant de s'eteindre pour dormir) et raconter ce qui me passe par la tete avant de dormir (les grands moments de solitudes).
Et puis aussi pour être complimenté et surtout recevoir les avis de chacun, afin de voir si mon style est bien et si je peux faire carrière dedans .

Merci de votre écoute ^^" .

_________________
Néant Vert, le premier site sans slogan.

J'étais très jeune lorsque j'ai appris à  lire, écrire et compter (à  quatre ans, en entrant en primaire j'étais un des seuls à  savoir) ce qui m'a permis très vite d'être bercé par de nombreuses BD et autres livres (aaah Gotlib) qui m'influencent encore maintenant. Pendant mon enfance j'ai façonné avec mes légos une histoire qui s'est complexifiée au fur et à  mesure que ma collection s'aggrandissait. C'est marquant, je garde quelques idées que j'avais eu à  l'époque pour faire quelques textes, encore maintenant.
Quand j'ai eu internet j'étais assez orgeuilleux et sûr de moi, j'avais plein d'idées mais pas encore le talent (enfin, déjà  plus que le kikou de base hein...) ma première Fan-Fic (The Satan Impact) n'a récolté que des bravo alors qu'en la lisant maintenant, je vomis (plus depuis que je l'ai reécrite mais bon, j'ai toujours pas fini, laisser les choses en suspens c'est la classe)
Les compliments c'est bien mais ça me touche pas plus que ça (sauf quand je les mérite ... ) alors j'ai beaucoup évolué (comme un pokémon, wéé je suis Florizarre maintenant ... *kof kof*) et je me suis installé comme ermite sur msn messenger pendant quelques mois, dispensant mes paroles avec parcimonies et sur des courts textes inspirés.
Ensuite quelqu'un m'a tanné pour que je crée un blog, ce que j'ai fait et ce qui a déformé mon style. Au lieu de peaufiner chaque article comme je l'aurais fait avant, je les poste tel qu'ils apparaissent sous word, les relectures suivent...

A noter que j'ai aucun document manuscrit. Rien. C'est parce que j'écris très très vite au clavier et que c'est moins fatiguant que la plume ou le crayon.

Comme tout bon surdoué qui se respecte, Haschatan commença à  apprendre à  lire et à  écrire très tôt. Monsieur Pickwick est son ami, et c'est grâce à  Dickens que Haschatan va élaborer (avec l'aide de sa mère) l'Univers de Monsieur Patate. S'en suivront les Aventures de la Famille Brocoli, ainsi que tous les crossovers attendus.


La vie artistique littéraire de Haschatan va ensuite se diviser en 3 mouvements majeurs.

Dès l'âge de 13 ans, il élabora son premier réel écrit construit et sérieux (une fanfiction reprenant l'univers de Final Fantasy 7, aha). Un recueil de poèmes sera écrit dans la foulée, mais Haschatan a bien du mal (ou peur ?) à  innover et s'en tient à  des univers déjà  créés et reconnus. Plusieurs fanfictions fleuves seront ainsi commencés, mais rarement finis.

A son entrée au lycée, vers l'âge de 16 ans, Haschatan commence a se lasser de l'écriture et a bien du mal à  y voir un quelconque intéret. Il rentre dans une période noire de sa jeune vie ou il découvre les joies et les désillusions des drogues et de l'alcool. Après une longue année de vide total, c'est la musique qui sauve Haschatan et son petit cerveau du du néant artistique dans lequel il nage. Frappé en pleine face par la révélation, il se met doucement à  composer plusieurs morceaux électro avec son petit ordinateur, puis saute le pas et se met à  la guitare.

Le bac en poche et une vie autonome se profilant devant lui, Haschatan reprend confiance en lui et gagne en assurance. Toujours sous le joug de la dépendance (qui lui sera d'ailleurs un muse précieuse), il décide presque sur un coup de tête de réécrire. Renouer avec le passé n'est pas chose facile, mais Haschatan à  la volonté de créer. S'en tenant d'abord à  de courts écrits, il parvient néanmoins à  se détacher des fanfictions et se tourne vers un registre d'anticipation et de science fiction. Profitant de ses voyages psychédéliques toxicomanes, il parvient à  écrire de surprenantes oeuvres que lui même n'aurait jamais soupçonné écrire (surprise après la gueule de bois, aha).
Depuis peu, Haschatan a décidé de "tout plaquer". Finies les illusions : tous les écrits inachevés vont à  la poubelle. Un projet de roman est en cours, et la motivation semble présente.
Malgré tout, Haschatan ne parvient toujours pas à  se défaire de l'écriture comme exutoire et ses oeuvres se limitent bien souvent à  des écrits instantanés peu accessibles (ou complètement nuls à  chier, aha).
Aux dernières nouvelles, Haschatan a toujours du mal à  comprendre l'intéret d'avoir un lectorat.

_________________
http://rocketsilverstand.blogspot.com/

Personnellement, je compte bien aboutir à  un essai philosophique.

Mais pour la romance ou la poésie, j'oublie.

_________________
La première règle est : il est interdit de parler d'Eltanin !

Quand les larmes et le sang n'auront plus aucun sens, j'irai prier, si j'y pense. © Lenorman

Bon, vérifions. Que celui qui n'a rien appris de façon précoce lève la main ?

...
...
...

...


...

Bon, j'ai compris.

À ce que je sache, je n'ai pas écrit d'histoires idiotes avant d'avoir huit ans. J'ai appris à  lire très tôt mais pas à  écrire. Je ne sais pas ce que je lisais, mais ça ne m'intéressait pas encore. N'empêche que je suis devenue première de classe et que j'ai appris à  écrire rapidement. Je sais que le premier livre que j'ai lu à  l'école était un truc de quelques pages sur les fleurs, et que j'ai toujours su épeler edelweiss à  cause de ça. Je peux quand même dire que dans une rédaction de français, à  huit ans, j'ai plagié un texte assez marrant d'un magazine appelé J'aime Lire où Léon, le fourbe cousin du Père Noël et industriel de Poubelleville vole sa place et préfère donner des dictionnaires aux enfants au lieu de leur donner des choses inutiles comme la Petite Pouliche. C'était quand même le méchant. Personne n'a jamais remarqué le plagiat assez réussi, d'autant plus que le magazine n'était pas devant moi quand je l'ai fait.

L'art ne m'intéressait même pas, ou ça se résumait à  dessiner des navettes spatiales dans mon cahier. Ça montre déjà  ce que je voulais faire, et la physique quantique passait en deuxième. Je préférais lire Les Débrouillards ou Science et Vie Junior. Et c'est pourquoi, à  huit ans, je me suis mise à  emprunter la sympathique grenouille mascotte des Débrouillards, Beppo, pour faire des bds idiotes sur des feuilles lignées que je montrais toujours à  mon professeur.



J'ai justement ressorti mes bd d'une caisse, c'est assez moche. Le problème, c'est qu'après un moment, je me suis mise à  copier les vraies bandes dessinées et en réutilisant leurs autres personnages. J'ai fini par inventer ma gamme de personnages et la supercherie finit par être découverte par un ami. L'enfoiré. J'avais aussi refait des couvertures de Tintin mais tous les personnages étaient des femmes. Féminisme, maudit sois-tu.

C'est avec ce même ami que je suis allée je ne sais pas combien de dizaines de fois à  la bibliothèque pour visionner Star Wars encore et encore. On avait rien de mieux à  faire, je suppose. J'ai fini par découvrir la série de livres et je suis malheureusement tombée sur la pire, celle du Prince Ken, destinée aux jeunes et que tous les autres auteurs n'ont jamais prise en compte. Bouahaha. À la bibliothèque de l'école, ils n'ont même pas voulu me laisser prendre la série des Jeunes Chevaliers Jedi parce que c'était pour les plus vieux. La jeunesse vous remercie. @__@ Enfin bref, je les ai trouvés à  la bibliothèque municipale. Non mais quel jeune fan de Star Wars ne sauterait pas sur ça ?

(En fait, l'illustrateur devrait se faire flinguer pour tous ses personnages, sauf la méchante et l'"amazone" rousse. Et là -dessus, Jaina ressemble à  Leia mais en cruche.)

Mais avant j'ai lu l'excellente trilogie écrite par Timothy Zahn qui s'appelait l'Héritier de l'Empire, mais comme j'avais huit ans, ben... j'ai pas compris grand chose.

Or donc, après avoir lu tous les livres de Star Wars que j'ai trouvé, (sauf La Galaxie de la Peur, machins fait par quelqu'un qui a dû tenter de fusionner ça à  Chair de Poule ou je sais pas quoi) euh... un connard m'a fait découvrir Dragonball quand j'avais onze ans et j'ai changé d'intérêt unique. Pas un connard à  cause de ça, mais seulement parce qu'il en était un. En gros, je ne faisais que lire ça. Et quand j'ai eu un PC, comble de malheur, j'ai connu ce qu'étaient les fanfictions. À la même époque, j'ai appris à  lire l'anglais en commençant par traduire Ocarina of Time dont j'aurais bien voulu comprendre le peu scénario. Remarquez que parce que presque tous nos jeux sont en anglais ici, presque tous les enfants croyaient que Zelda était le nom du héros. Pour en revenir au PC, j'ai connu mon premier RPG après Super Mario RPG, Final Fantasy V.

Et... ergh... j'ai un peu découvert le chat. J'ai fait une fanfiction en chattant avec quelqu'un que ma mère connaissait, justement. Et ce machin donna naissance à  ma première fanfiction que j'aimerais bien faire disparaître du net Final Fantasy Naze et Consort. En voici des extraits.



Ah, Jalk, si tu me lis, ne me frappes pas pour le léger emprunt de canne à  pêche... j'avais onze ans , j'étais jeune et innocente...



Évidemment, j'aurais pu mettre des citations moins pire, mais je me sentais masochiste. Si je me souviens bien, Jénova transformait Séphiroth en fille parce qu'il avait oublié sa tête sur sa table de chevet et ensuite il se passe... n'importe quoi. La suite en SMS est inédite et je ne sais pas si j'ai effacé le brouillon ou s'il est caché dans dans ma chambre. Et maintenant, je suis émue, je ne savais pas que j'avais inventé les rats Bob et Rob.

Bon, sautons le restant... j'ai joint la Shinra Corp, écrit des articles merdiques mais qui allaient en s'améliorant. Ensuite, disons juste que je me suis remise à  lire des livres quand j'avais quatorze ans et que j'ai écrit la Seigneur des Rondelles d'Onions, qui est en gros le Seigneur des Anneaux, mais les personnages viennent de Final Fantasy et Xenogears. De très bons passages, parfois. Et des très boîteux. Si Xenosaga était connu, je le referais avec cette série, mais bon. (Je jure que ça fonctionnerait, même si c'est un concept de fangirl idiote ! Et si j'avais continué assez loin dans l'autre, il y aurait eu un hybride DragonNoir/Jénova dans le rôle d'Arwen, puisque Séphiroth était Aragorn ! Ergh... j'ai dépassé toutes les limites du fangirlisme, hein ?)

Sinon, je n'ai jamais vraiment écrit quelque chose de sérieux. Je suppose que je le devrais, mais j'ai du mal à  m'y mettre. J'ai tendance à  détester ce que je fais peu de temps plus tard, et quand un court texte que je me suis rapidement mise à  détester s'est retrouvé dans un recueil à  la suite d'un concours organisé par un journal, ça m'a rendue malade. C'est qu'ils y mettaient le texte sélectionné par chaque école candidate, et j'ai donné le seul texte dans la mienne.

Ces temps-ci, je suis vraiment perplexe quant à  la littérature. Je n'avais pas lu grand chose en sept mois à  part des livres d'école et je viens de m'y remettre. J'ai l'impression de perdre mon temps à  trop lire ou à  vouloir écrire. Quand j'entends certains parler, j'ai l'impression que coucher des mots sur du papier et les lire est le passe-temps élitiste par excellence. Je parle de l'importance que l'on y accorde, ceci n'est pas de la paranoïa de kikoo de jeuxvideo.com. Quand j'entends des amis dirent qu'ils vont écrire des choses, j'ai l'impression que je vais pouvoir critiquer à  mort les merdes que je sens qu'ils vont écrire, et je ne comprends pas pourquoi ils se détournent des carrières en sciences qu'ils voulaient pour aller en arts alors qu'ils n'y comprennent que dalle ou en sciences humaines parce qu'ils ne savent pas quoi faire. Si j'entends encore quelqu'un dire « concept » en parlant de quelque chose qui n'a aucun sens, je le frappe. D'ailleurs, une amie ne me laisse plus lire ce qu'elle écrit, elle a peur d'une fusillade en règle du texte en question. (Faut pas se demander pourquoi j'ai du mal avec les gens en question et que je me suis retrouvée à  la place avec des gens de quatorze ans que je peux encore manipuler. Hihihi.) Et je crois que n'importe qui qui voue un culte à  cette chose atroce qu'est Ghost in the Shell : Innocence, le film-citation, mérite de voir sa tête enflée ou impressionnable écrasée par un tracteur.

Bon, peut-être que je dis juste n'importe quoi et que je pourrais accuser les physiciens d'élitisme. Je sens que je devrais être lapidée, aussi.

Et pourquoi je ne deviens pas physicienne comme je le voulais autrefois ? Vais-je commencer à  dire à  propos de l'art de laisser ça aux mystérieux "Autres" ? Ou devenir comme mon père, qui ressemble à  l'homme le plus ennuyé du monde ? Argh... J

_________________
"Donc finalement je pourrais juste aller, par exemple, sur le thread de judo, et traiter tout le monde de tapettes avec sept ans de retard ?"

tu peux devenir automaticienne plutôt que physicienne ou ingénieur méchanicien

Saviez vous que la litterature ne m'interesse pas tant que ça? Et aujourd'hui bien moins qu'hier?

Bravo pour un grand post avec de jolies images

Vous vous ne saurez rien, parce que je suis vieux et que donc je ne me souviens pas. Et que si quelque chose il y avait, ça a du tomber dans les poubelles de l'histoire

Je ne ferai pas l'affront de raconter ma vie en détail, au cas où il y en aurait qui, comme moi, s'en foutent.

Je répondrai très simplement à  la question, c'est à  dire que ma poésie me sert à  exprimer mes sentiments et mes nouvelles me servent à ... ben à  rien, j'aime bien en écrire.

_________________
ECCE HOMO !
NEC MORTALE SONANS !
RARA AVIS IN TERRIS.
GRHYLL.
ANIMUS MEMINISSE HORRET.

Séphira!!! J'ai lu cette série sur les jeunes jedis!
Enfin, une partie. si tu as lu la fin, ce serait sympa de me la raconter.

J'ai commencé à  gribouiller vers le collège, en essayant de construire un petit pays qui ne ressemblerait pas à  une plaine avec deux villes dessus.
En friche, depuis.
Maintenant, j'écris des textes courts, parfois, quand je trouve quelque chose à  dire.
Sinon, c'est qu'il n'y a rien de potable. Pas à  écrire, parce qu'il y a toujours des trucs sur quoi écrire, mais à  retranscrire sans qu'après 2 mois on ait envie de mettre le texte aux orties.Au mieux.

_________________
Pouffe qui l'assume.