Eltanin

-Mon dieu, taisez vous Haeron, les beastmen sont un peuple très fier, si ils vous entendaient... Et puis quel manque de respect à  notre compagnon Gyllir recement disparu, vous me faites honte mon pauvre.

- Ce n'est pas de ma faute si Gyllir se grattait...
Les compagnons d'Haeron commençaient à  soupçonner qu'il avait l'art de la formule qui fâchait et des phrases qui mettaient le feu aux poudres au moment où l'instinct de survie recommandait par-dessus tout le silence. Leur expression fit comprendre à  l'elfe qu'il ferait mieux de contrarier pour l'heure sa nature profonde.

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-Bien, nous allons aller en ville Haeron et moi Lelgolel. Train, Socrate, essayez de dormir dans un endroit ou vous n'attirerez pas trop l'attention.

Thrain sourit
-Hahahaha, quoi que l'on fasse, nous attirons toujours l'attention. Mais bon, on peut surement trouver un abris à  distance des murs de la ville. Quel endroit conseillez-vous pour nous retrouver?

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La vie m'appelle...

-nous pourrions nous retrouver là  où gyllir a combattu l'ours, vu que Socrate veux rechercher des trace de notre ami.

-Très bien, je vous y attendrais. En attendant, j'ai une ou deux choses à  faire...
Sur ce, Thrain s'éloigna dans les bois.

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La vie m'appelle...

Lelgolel se tourna vers Haeron.
-Quand je pense que nous allons passer la nuit ensemble, quel torture!!

- N'utilisez pas cette expression, Lelgolel, vous venez de faire naître en moi la plus atroce des images mentales.

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-C'est pourtant le cas, le chemin est encore long, je ne peut donc pas me permettre de nous prendre des chambre séparés.

- Vous dormirez sur le plancher ?

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-comment osez, vous, je suis noble moi!! je suis un Elfe, la race la plus noble, et vous, un Elfe noir qui en plus est mon garde du corps veux que je dorme par terre!!

Et comme aucun n'admit qu'il devait céder la place à  l'autre, ils durent se résigner à  partager le même lit. Ce fut leur obstination même qui les conduisit à  dormir beaucoup trop proches l'un de l'autre qu'ils l'auraient voulu... si l'on pouvait parler de sommeil dans cette situation d'hostilité réciproque.

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le lendemain, Lelgolel était de très mauvaise humeur et avait d'enrmes cernes sous les yeux, vu comment il avait mal dormi. Il engueula donc Haeron pendant tout le chemin jusqu'au point de rendez vous.

Celui-ci, de meilleure composition, attendait le moment où il pourrait sans risques faire payer au centuple cet affront à  son vis-à -vis.
Ou plus prosaïquement, nous dirons qu'il était épuisé au point de ne pouvoir répliquer le moindre mot.

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Au rendez-vous.Thrain et Socrate discutait.
En voyant arrivé les deux elfes Socrate alla a leur rencontre.
"Bonjour,j'ai une bonne nouvelle,je n'ai point trouvé notre compagnon Glliyr,mais cela peu vouloir dire qu'il est encore vivant,je pense que nous n'avons pas nous inquiété pour lui..."
Puis voyant la mine des elfes
"Eh bien,vous auriez mieux fait de dormir en forêt comme Thrain et moi,vous avez l'air plus fatiguer qu'hier soir,il n'y a vraiment rien de bon a vivre en ville".

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Ceci n'est pas une signature...