Une bonne distribution, un budget plus que convenable et de belles intentions ne suffisent pas à démarquer ce film de la masse.
Oui, je commence par la fin. Pourquoi ? Parce que ce film me dégoûte même d'en parler tant son véritable manque d'intérêt est grand. Alors, résumons sans enjolivures :
- Iznogoud est cruel, mais pas assez. Son habitude d'empaler les gens est à peine effleurée.
- Le scénario se résume à recycler quelques passages d'albums.
- Jacques Villeret, aujourd'hui parti pour son dernier voyage, paraissait déjà bien fatigué pendant le tournage de ce film.
- Les passages de comédie musicale sont bons, mais trop courts, et surtout chorégraphiés de manière passablement chaotique.
- Les personnages dans leur ensemble manquent de profondeur comme de sympathie.
- Les rares bonnes idées que l'on aurait pu tirer du scénario, comme une complicité entre la fille du sultan Pullmankar et Iznogoud pour la perte du calife, sont flinguées dès leur apparition.
"Iznogoud" restera un produit doucement médiocre, ne sachant en aucun cas surnager dans une production française qui fait l'erreur de se contenter d'être "moyenne".
Triste.
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