Je pense que tu juge le concept de l'antonomie avec trop de
présupposées d'ordre
psychanalytiques.
Plutôt que de séparer nettement conscient inconscient , je pense qu'il serait plus cohérent conformément à Stevnson d'expliquer la personnalité comme une
schizophrénie cohérante c'est à dire un ensemble de traits de personnalité, parfois voir souvent antinomique et qui malgé tout sont cousus ensemble pour former un
patchwork que l'on appelle personnalité. Façon de parler.
L'attrait comme le dégout peuvent se concentrer sur une seule chose et nul besoin que ce soit inconscient : Ici Jekyll est conscient de Hyde. Et inversement. Inutile d'invoquer un mot dont le signifiant nous est de toute façon inconnu, même si c'est
enim une possibilité. Mais je dirai que c'est pas la plus pertinante, à mes papilles.
[Et puis il existe des refoulement dont on est aisément conscient, nul nécessité d'invoquer l'inconscient pour savoir que ça me frustre que mon petite fère a fini mon paquet de M&M's...]
Ensuite biensur que plus deux choses sont opposés plus leur rapprochement marque mais j'y ajouterai que c'est parce que l'on possède ses propres contrastes que l'on est à même d'apprécier le
clair-obscur littéraire. Tout marche ainsi : le spectateur s'
anthropomorphise dans l'oeuvre.
Cartharsis, quand tu nous tiens...
Ce qui viendrait confirmer l'idée de
schizophrénie conrtôléeinhérente à chaque personne - j'y pense seulement- serait confirmé non pas par l'opposition Jekyll-Hyde. Mais plus parce qu'il s'agit d'un double. Un
double maléfique. Et qu'il y a de jeux de masque (la façade comme il est dit judicieusement, n'est pas seulement celle d'un immeuble...) et de multiples
mise en abyme si l'on peut dire. Se masquer, paraitre, sembler, mais ne pas être soi , avoir quelque part en soi -consciement
ou insconsemment- une partie plus sombre et la maquiller ou non pour la mettre plus en avant ou la cacher... C'est plus ceci Stevenson. C'est à dire que j'explique sa vision comme quelque chose de plus large que ton analyse freudienne, qui toute brillante qu'elle soit, je trouve légèrement étriquée. Car ça serait un peu anachronique de le faire (l'analyse freudinne), n'est-ce pas...?
Enfin, dans le thème du double maléfique on peut citer nombre d'auteurs. Poe et le
Portrait Ovale (une représentation est un double.
*The user is offline : The user is experimenting philosophical theories with Socrate's corpse, please wait. A new attemmp to join the user will occur in 30seconds.*, Maupassant et son
Horla qui s'érige dans toute sa
transparence opaque (en fait les trois quart des contes de Maupassant dans le domaine fantastique peuvent s'analyser en terme de double), Lewis Carol (le rêve est un dédoublement) ou encore tout les russoïdes et leurs
doppelganger etc etc...
Bref le sujet du double est un
poncif que les pioche -plus ou moins fades- des écrivains tailladent à grand coup. Nothomb, oui, entre autres, et pas aussi habilement que l'on voudrait.
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Fausse adaptation au milieu de l'anime :
FF8: Squall intreverti / Squall Extraverti est la forme de schizophrénie evolutionnelle que Square a voulu nous faire gober. En fait tous les joueurs s'accordent à dire qu'il n'y a qu'une seule personnalité en lui et se caractérise par l'adjectif insipide. Voir par le substantif féminin absence.
:idea: La squallite tue, vous aussi, protégez vous. Achetz durex pour votre paddle.