Eltanin

Le film est définitivement trop court. L'action prend du temps à  démarrer et la fin est précipitée. De plus, dès le début, on sait déjà  quel clan va gagner (comme dans Freddy vs Jason). Il y a toujours les « méchants vraiment méchants » et les « gentils méchants qui vont aider les humains malgré eux ». Les Aliens ne sont pas assez exploités, ne servant qu'à  être les grosses bestioles méchantes. Certaines choses m'ont vraiment fait tiquer pendant le film. Par exemple, les cris des Aliens ressemblent à  s'y méprendre aux cris des dinosaures de Jurassic Park (mais bon, il paraît qu'ils crient comme ça dans les films Aliens... je ne m'en rappelle pas assez). La Reine Alien qui nous fait un remake du T-Rex pendant une scène...

Paul Anderson a l'air d'être un fan du film « Cube » également. Dans Resident Evil, il y avait la scène avec les lasers. Maintenant, dans AVP, c'est l'idée de la structure de la pyramide qui change à  toutes les 10 minutes. Également, à  cause de la cote « Pg-13 », le film ne peut pas entièrement exploiter le côté violent et gore qu'aurait pu engendrer l'affrontement Alien/Predator. Il y a bien quelques scènes gores, mais ce n'est pas extravagant. Ce qui m'a réellement frustrée dans ce film, c'est la façon de filmer de Anderson. Les scènes d'action étaient beaucoup trop sombres ou rapides pour voir clairement et de façon optimale les combats (plutôt rare entre les 2 races). Et bien sûr, il ne faut pas oublier la fin qui fait très « E.T. ».

Malgré tous ces reproches, j'ai bien aimé le film. Mais pour ça, je crois qu'il faut surtout aimer et connaître Aliens et Predator. Grâce aux effets spéciaux, les Aliens sont plus libres de mouvement. Nous y voyons toutes les étapes de croissance des Aliens. Des oeufs, des facehuggers, chestbursters (très peu, malgré tout), des Aliens adultes et... une Reine (énorme). Mais leurs cris étaient un peu trop aigus (et dinosauriens). Les Predators, quant à  eux... Je suis sous le charme. Je les adore. Ils ont du style, ils sont à  la fois plus évolué que nous, mais en même temps primitif (mais je ne m'y ferai jamais à  leur sang vert fluo...). Les effets spéciaux ne sont pas exagérés ou en trop grande quantité (contrairement à  certains films qui nous bombardent d'effets spéciaux pourris). Et finalement, j'ai bien aimé la présence de Lance Henriksen (Charles Bishop Weyland) qui apporte un lien entre AVP et les films Aliens. Mais oui, rappelez-vous du robot Bishop dans Alien ainsi que de la compagnie Weyland-Yutani...

Bref, un film trop court, qui nous laisse sur notre faim. Mais heureusement (ou malheureusement pour certains) la fin laisse une ouverture à  un AVP2 (qui a un certain potentiel assez intéressant).

Bon, je ressors ce topic de nulle part, parce qu'enfin j'ai été voir ce film hier soir.

Je l'attendais assez impatiemment, rattrapant mon retard en regardant tous les films Alien et Predator depuis l'annonce du cross-over.

*SPOILERS ATTENTION*

Bon, ceci dit, commençons par les points positifs du film:

- Une bonne ambiance les trois premiers quarts du film.
- La bonne idée de dérouler l'action à  notre époque pour tenter de donner une sorte de genèse aux deux races ET.
- Le clin d'oeil à  Bishop, milliardaire spécialisé dans la robotique ...
- Le traitement numérique des Aliens qui est, ouaaaah !
- La reine Alien, qui est, wouaaah, dans les trois premiers quarts du film.
- La classe innée des Predators.
- Les deux dernières minutes du film.

Puis les points négatifs...

- Ce film est en définitive un gros n'importe quoi.
- Le réalisateur du film, qui n'a jamais vu les films Alien et Predator, c'est pas possible.
- C'est QUOI cette grognasse avec le charisme d'une chips et le QI d'une huître qui se balade avec la main dans une tête d'Alien et une lance-queue-d'Alien ???? OU est passé ma Ripley ??? Même Arnold était plus appréciable. Je pense de loin que la petite blonde garçon manqué qui meurt en premier aurait dû remplacé cette héroine inconnue et dénué de talent pour ce genre de film.
- L'équipe de persos est stéréotypée et chiante au possible, bien content qu'il meurt tous assez vite.
- Le dernier quart d'heure du film.
- Le changement de "côté" du Predator et son "running-time" au côté de l'autre grogniasse.
- Pourquoi ils n'ont pas tués tous les humains du film ? Ca aurait eut le mérite de l'originalité.
- On ne voit rien. Je sais, ça peut-être un exercice de style, et que dans une pyramide à  600 mètres de profondeurs sous la banquise il fait tout noir, mais je parle ici des plans utilisés. On ne voit rien. Tout y est subjectif. Ils osent mettrent ça interdit au moins de 12 ans, alors que le film Alien 4 de Jeunet l'était pareillement, mais au moins on atteignait un autre niveau, bien plus appréciable.
- Le traitement numérique des Predators. Ils ont désormais la vision que je me fais d'un anus dilaté à  la place de la bouche et leur technologie est défaillante. Leur mode de vision termique est flou, et leur capteur sonore complètement grillé.
- La période de gestation des Aliens bafouée.
- Mon oubli certain de nombreux autres points négatifs du film, il faudrait que je le revois avec un bloc-notes.

En conclusion, amoureux des bébêtes Alien ou Predator, allez y jeter un coup d'oeil parce qu'elles y sont magnifiques, amoureux des films Alien ou Predator et de leur ambiance, fuyez.

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La période de gestation des aliens varie pendant tout le film, c'est assez... hum... irritant.

Mais le truc le plus chiant du film, d'après moi, c'est surtout la façon de filmer. Je ne suis pas du genre à  remarquer ça, mais là , même moi j'ai critiqué. On voit rien. Vive les scènes de bataille où il fait tout noir... -__-


En effet. Mais bon... j'ai passé presque tout le film à  mater le Predator numéro 3. J'ai succombé comme bien du monde à  son apparence très "cool". Enfin... sauf quand il enlève son casque à  la fin. Il a un drôle d'air. XD Ahem...

J'espère que s'il y a un Alien vs Predator 2, il aura moins de défauts et que les scènes de bataille seront visibles.

Ce long métrage a définitivement les fesses entre deux chaises. Cette dualité que le titre même annonçait ne se limite pas à  l'affrontement entre les Aliens et les Predators : il s'étend au débat épineux du choix du public. Le film devait-il être conçu en fonction des néophytes ou des connaisseurs des deux sagas ?
En définitive, ces deux paris-là  sont remportés : la confrontation AVP est peu ou prou équilibrée tout en montrant de manière claire qui sont les plus dangereux : malgré leur technologie, les Predators font pâle figure face aux Serpents qu'il leur incombe de combattre. Lors du seul combat loyal du film (c'est-à -dire sans gadgets du genre shurikens ultra tranchants ou rayons lasers), un Alien élimine deux chasseurs coup sur coup. Respect.
Les buts des Predators et le cycle vital des Aliens sont exposés avec aisance et maîtrise, c'est l'un des bons points du film. Les nouveaux venus comprendront vite de quel bois sont faites les deux espèces extra-terrestres. Le film joue également avec les codes du genre pour divertir les personnes un peu plus au courant : il est savoureux de voir la "Reine Alien" de la première séquence ou encore le "face-hugger" du village gelé.
Ce qui tient lieu de scénario nous impose une équipe humaine grotesque, à  la psychologie plate, qui ne parvient à  inspirer de la compassion que dans les pires moments (la scène claustrophobe des humains piégés dans la salle du sacrifice, sans moyen de défense, avec les face-huggers, est atroce... dommage qu'elle soit coupée à  l'approche de son paroxysme).

Dans l'ensemble, le long métrage s'épuise très vite et laisse un arrière-goût de film futile et vide.

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