DN a écrit:
Werber se répète, se répète beaucoup... il a d'excellentes idées, mais pour ce qui est de varier la formule, que dalle. A force, j'ai l'impression de lire toujours le même roman, avec les mêmes héros gentils qui ont de petits problèmes avec la vie et dont le trajet est toujours émaillé de découvertes et d'informations scientifiques. Si on pouvait avoir quelques personnages nihilistes se précipitant vers un destin tragique, pour changer...
Tu te trompes grandement, aveuglé par les premières impressions que t'on laissé des oeuvres comme "L'ultime secret" et "L'empire des Anges". Moi aussi, je me morfondais. Mais je ne me suis pas voilé la face. Des illuminations comme celles des fourmis et celle des tanathonautes, il n'y en aura plus. Mais il y en aura d'autres.
Certains passages m'ont aussi fait enragé ("Raul, tu t'enfonces, tu vois pas?"), mais d'autres m'on laisser présagé du meilleur. Je m'étonnes de l'opposition entre le génie de Edmond Wells et la stupidité de Pinson ("Mais qu'est-ce que je fais là ?"... Il a osé), mais le premier est bien la preuve que Werber a muri, et ne s'enlise pas comme vous le prétendez.
Le côté Matrix ("Tu es celui qui sait") pû le succès facile, mais ne serais-ce pas voulu? N'as tu pas vu la moquerie? Non, tu l'as pris au premier degrès. Pour moi, Weber passe du petit anarchiste pure au sage visionnaire. Qu'il continu.
Antlia a écrit:
Il n'empêche qu'il n'arrive pas à se renouveller c'est un fait. Toujours son ton moralisateur, "je suis meilleur que vous, j'ai la Verité". Werber ou l'art de rendre des personnages qu'il veut humble puants d'orgueil. Le pire, c'est dans sa pièce de théâtre, qui atteignait des sommet à ce niveau-là de redite, de ressasse et de répétition.
Il va jusqu'à ressortir des extraits de ses anciens bouquins dans son nouveau. Pas réecrit, non, ce serait trop facile. Les mêmes passages. Indentiques. Et après, il sort qu'il n'arrive pas à faire descendre son histoires à moins de mille pages et qu'il est obligé de la sortir en trois tomes (d'une vingtaine d'euros chacun, tant qu'à y être), y'a pas du foutage de gueule dans l'air ? Non, si peu.
A mon humble avis (à l'origine j'avais écrit objectivement mais modérons-nous un peu), Werber est un auteur médiocre (avec un style des plus sobres, pour rester gentil), avec une demi-douzaine d'idées qu'il nous balance dans des romans-fleuve, qui est pédant et précieux (du moins c'est l'impression que j'en ai) qui a sorti deux trois romans qui nous ont lancés de la poudre aux yeux (les deux premiers tomes des Fourmis, lesThanatonautes) et dont on arrive plus à se défaire pour juger ses oeuvres actuelles.
Mais je n'arrive toujours pas à m'expliquer pourquoi je ne me suis pas fait chier à lire son dernier bouquin, qui alterne du bon et du grand n'importe quoi, dont l'intrigue est téléphonée et qui n'a rien de nouveau par rapport aux anciens ouvrages de Werber. Et pourquoi j'attends impatiemment la sortie des deux autres tomes.
Merde, je dois être un fan.
Antlia
Les intrigues de Werber sont toujours téléphonée, c'est pas nouveau. L'aspect crâneur que tu lui trouve n'est que le reflet de ton ignorance et de ta vanité. Il révèle des choses que tu savais déjà , tu enrages. Il t'en fait découvrir d'autres, tu ne les vois pas. Werber s'est sorti du gouffre où il glissait, et toi tu viens de tomber dedans en essayant de l'y pousser. Ses personnages sont tout sauf orgueuilleux.
Moi aussi, quand j'ai vu ressortir l'encyclopédie du savoir relatif et absolu, j'ai eu peur. Moi aussi, j'ai vu le spectre de l'argent facile. Mais non! A part l'article sur les chiffres, tous apportent leur lot de nouveauté. Certaines de ses idées les plus "flamboyantes" ressortent, c'est une évidence. Et toi tu sautes sur l'occasion pour le traité de paresseu (non, tu le sous-entend, j'admet).
Rendons-lui son mérite, et cessez donc cette agressivité injustifiée.