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Election législative https://www.pantagrame.com/eltanin/forum/viewtopic.php?f=85&t=3178 |
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Auteur: | Cimetiere [ 22 Avr 2007, 20:58 ] |
Sujet du message: | Election législative |
Election présidentielle - 2ème tour C'est dans 15 jours ! |
Auteur: | squallgofsc [ 22 Avr 2007, 21:22 ] |
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Sego, parceque, le nain hystérique pendant 5 ans, bha non, peut pas! |
Auteur: | Tribersman [ 22 Avr 2007, 23:02 ] |
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Pareil ... Etant donné que le programme de Bayrou m'intéressais c'est un peu comme d'avoir a choisir entre "la Peste et un petit rhume". Oui je sais c'est nul d'essayer de détourner des expressions mais bon. En attendant je sais que l'on fonce droit dans le mur avec Sarkozy d'un point de vue Social. |
Auteur: | Yves [ 22 Avr 2007, 23:20 ] |
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S'il n'y avait que d'un point de vue social. Bref. Comme je dis dans le topic voisin, ma conscience politique exige un vote blanc. Mais en pratique, comme il faut bien choisir le moins pire, voter Royal serait un mal nécessaire. *déchiré entre ses idéaux et la cruelle réalité, Yves va méditer deux semaines sur le sujet* |
Auteur: | Amo [ 23 Avr 2007, 00:52 ] |
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Putain, Cimetière, t'es lourd avec ton sondage de merde. Si tu mets le nom en entier des candidats, mets Sarkozy de Nagy-Bösca aussi. Bon je voterais Ségolène. Plus par haine de Sarkozy que par amour de la femme. Et surtout afin de faciliter les prochaines législatives. |
Auteur: | Brice [ 23 Avr 2007, 10:30 ] |
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Une femme au pouvoir... Beuh, quelle horreur. Je préfère m'exiler à l'étranger que de voir ça. |
Auteur: | Cimetiere [ 23 Avr 2007, 10:41 ] |
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En Allemagne ? |
Auteur: | Brice [ 23 Avr 2007, 11:39 ] |
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Je ne parle pas Allemand, et il me semble que l'on dit : "Madame la Première Chancilière". |
Auteur: | Arkh [ 23 Avr 2007, 12:16 ] |
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Citer: S'il n'y avait que d'un point de vue social.
Pourriez-vous, s'il-vous-plaît, détailler tout ce que l'on peut reprocher à Sarkozy ? En excluant son côté "petit nabot ambitieux". |
Auteur: | Brice [ 23 Avr 2007, 12:21 ] |
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Sa manière de présenter... Qui lui donne un certain côté provocateur. Un peu comme Le Pen. |
Auteur: | L.I.F. [ 23 Avr 2007, 12:55 ] |
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Et pouvez-vous détailler d'un autre côté, ce qui est interessant du côté de Séolène, si ce n'est son sourire figé ? |
Auteur: | Jalk [ 23 Avr 2007, 13:19 ] |
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Côté Ségolène ? Ce qui est intéressant, c'est qu'elle n'est pas Sarkozy. Ouh, ciel, je l'ai dit, je fais de la politique par le petit bout de la lorgnette, etc etc... Je vais parler égoïstement. Etant donné mon statut professionnel et personnel, il est plus que préférable que JE ne vois pas Sarkozy au pouvoir. En tant qu'intermittent du spectacle, le nombre de représentations qu'il me faudrait fournir en dix mois et demi pour conserver mon statut - et donc mon gagne-pain - devrait passer de 43 (contre 38 avant l'arrivée d'un président d'une majorité UMP) à 50... La première modification avait déjà significativement lésé ce statut. D'autre part, l'UMP est le seul parti à n'avoir aucun projet au sujet d'une union/adoption éventuelle pour les couples du même sexe. J'éviterai bien entendu de parler des subventions pour les écoles privées, prévues en hausse (je suis fils d'enseignants laïcs et, après avoir un peu enseigné moi-même, plutôt peu convaincu par le système privé). Je ne mentionnerai pas non plus les régularisations de sans-papiers devenant quasi-impossible, même quand lesdits sans-papiers sont chrétiens, non beurs, impliqués dans la vie française et diplômés (j'ai l'exemple à 200 mètres de chez moi). D'autre part, il ME semble totalement suicidaire de baisser encore les impôts, lorsque l'on voit les difficultés du service public en ce moment et la nullité des électriciens/téléphonistes/hopitaux privés par rapport au public. Je ne me sens pas d'humeur à généraliser pour le moment. Et la question était ce que JE voterai, et pas "pourquoi plus voter Royal que Sarkozy ou vice-versa" ? Donc voilà . |
Auteur: | Arkh [ 23 Avr 2007, 14:44 ] |
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Je ne parle pas de votre réticence à travailler davantage (bien qu'il soit louable d'avoir le courage de le dire), mais de la prétendue incohérence, inanité, inefficacité... du projet Sarkozy, dont on a dit plus haut qu'il allait droit dans le mur. Il me semble pourtant bien plus crédible pour ce qui est de "redresser la France", bien qu'il fasse l'effet d'une douche froide. Royale, c'est, au mieux, Mitterand 2 : on continuerait à s'enliser dans la même médiocrité, en essayant de ne fâcher personne. Oh, bien sûr, ce serait bien plus confortable, dans les cinq années à venir, y compris pour moi... mais au-delà ? Remarque, on peut très bien s'en foutre, hein. Une phrase qui résume bien ce que je pense de la gauche : "L'énergie qui subsiste en notre société est utilisée non pour progresser, mais pour se protéger." |
Auteur: | Raphychou [ 23 Avr 2007, 14:46 ] |
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Vu sur un autre forum : Weaky a écrit: Nicolas Sarkozy, dans une manoeuvre de dernière minute pour attirer à lui l'électorat d'extrême-droite, souhaite la création d'un ministère de l'identité nationale et de l'immigration, qui outre utiliser une terminologie renvoyant en ligne directe au régime de Vichy, l'une des plus honteuses pages de l'histoire de notre pays, sous-entend qu'il est possible de définir l'identité d'un pays encore en vie. Qu'il est possible, arbitrairement, de décider qui correspond ou non à cette identité.
Nicolas Sarkozy soutient qu'il est possible, sur des enfants de l'âge de deux ans, de génétiquement prévoir qu'ils seront violents, ou qu'ils auront des tendances "déviantes". S'ensuit tacitement une envie de prendre des mesures de prévention vis-à -vis de ces "déviants en puissance". Nicolas Sarkozy a clairement déclaré qu'il aurait soutenu les Etats-Unis dans la guerre en Irak. Je rappelle que le président est, en France, également le général en chef des armées. Et donc, que s'il avait été président en 2001, nous serions actuellement en guerre. Nicolas Sarkozy a un frère vice-président du MEDEF, le mouvement des entreprises de France, titre pompeux ne cachant que mal le syndicat des patrons. Il a de plus des accointances plus que marquées avec les médias dits publiques, j'en veux pour preuve ses plus que nombreuses invitations dans des émissions sans débats politiques (l'émission de Michel Drucker, ou celle de Fogiel). Nous pouvons donc aller jusqu'à dire qu'il a, si ce n'est un contrôle ou une influence, au moins une complicité avec le grand patronnat (et donc l'économie) française, ainsi qu'avec les médias. Nicolas Sarkozy est un candidat du pouvoir sortant, aucunement un candidat du changement, comme il le dit. Il est un candidat qui a occupé durant les cinq dernières années les deux ministères les plus importants après celui du premier ministre: l'économie et l'intérieur. Il est dans le trio de tête, et peut-être même le duo de têtes, des responsables du bilan de ce quinquenat. Nicolas Sarkozy a dépeint, à travers une communication violente et outrancièrement mise en scène, les immigrés dans leur large ensemble comme des fanatiques religieux tuant des moutons dans leurs baignoires et pratiquant l'exision, et les jeunes des quartiers populaires comme de la racaille qu'il fallait nettoyer au karscher. Nicolas Sarkozy, lors de sa pré-campagne de cinq ans, s'est d'ailleurs amusé à venir à Argenteuil, ville principalement composée de quartiers populaires, à 23H, entouré d'autant de gardes du corps que de journalistes, afin de faire des déclarations insensées et de prendre à parti des gens à leurs fenêtres en leur disant qu'il allait nettoyer le quartier. Nicolas Sarkozy, lors de son double ministère de l'intérieur, a fait croire les violences policières mais également les actes insécuritaires, contrairement à ce qu'il dit maintenant. Ségolène Royal n'est peut-être pas la candidate la plus proche des attentes du peuple, ni de mes attentes à moi. Mais là où elle représente au grand pire un statut quo, au grand mieux une réelle progression sociale (certaines de ses propositions ne sont tout de même pas dénuées d'intérêt), et probablement une légère avancée sociale et un léger recul économique, Nicolas Sarkozy représente un avenir liberticide et néo-conservateur (référence tout à fait voulu au parti de George W. Bush, dont il est assez proche) pour notre pays. Alors peut-être que vous n'aimez pas le ton de voix de Ségolène Royal, que vous ne lui pardonnez pas de ne pas savoir combien de portes-avions a la France ou de se montrer stricte et sèche dans ses discours. Peut-être même qu'inconsciemment, vous ne la pensez pas assez forte, trop "femme" (je suis désolé, je suis sûr que cet aspect des choses jouent chez certains, et c'est assez crade) pour gouverner. Peut-être que vous n'aimez pas sa personnalité ou ses vestes. Peut-être même que vous êtes plus malin que ça et que vous ne vous retrouvez pas dans toutes ses idées, tout simplement. Mais est-ce que ça mérite de voter pour Nicolas Sarkozy? Relisez ce que j'ai écrit dans la première partie du message. Est-ce que ça mérite de voter pour Nicolas Sarkozy? Je dois dire que je soutiens ce discours en tous points. Pour revenir sur Vichy, ce n'est pas anodin. Les grands axes de cette campagne, personne ne peut le nier, auront été : EMPLOI - SÉCURITÉ - NATION Ce n'est pas inquiétant, ça ? Et le fameux leitmotiv que Sarkozy martèle dans les trois quarts de ses discours, la liberté offerte par le travail, ça ne vous rappelle rien non plus ? Oui, bien sûr, c'est directement anti-humaniste. Oui, bien sûr, ça évoque la novlangue de "1984". Toujours pour "1984", ça rappelle "La liberté, c'est l'esclavage". Mais plus proche de nous, plus réaliste, moins philosophique... "Le travail libère." Où sont passées les valeurs fondatrices de la République, bon sang ? Qu'est devenu le "Liberté, égalité, fraternité" ? Oubliés, assassinés par une politique paranoïaque et intolérante, rien de moins que de la Lepenisation rampante. Personnellement, j'ai voté Bayrou au premier tour, et "mon poulain" n'est pas en si mauvaise position, tout compte fait. Ségolène Royal, malgré son ton robotique de gynoïde, aura ma voix au second tour. |
Auteur: | Yves [ 23 Avr 2007, 14:56 ] |
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Comme BDN, je copie/colle pour répondre à la question "Pourquoi pas Sarkozy ?". Mon copier/coller est un de mes messages sur le sujet dont provient celui de BDN, également. Citer: Le problème que j'ai - et que, je pense, les gens qui sont contre lui ont aussi - avec Nicolas Sarkozy ne se situe pas au niveau de sa politique économique ultra-libéral - même si en elle-même elle pue : Sarkozy veut faire du libéralisme " à l'étasunienne", et sortir définitivement du "modèle français" qui depuis des décennies essaye tant bien que mal de ne pas sacrifier tous nos acquis sociaux au nom de la sacro-sainte rentabilité.
Mon problème avec Sarkozy est qu''il est aujourd'hui la menace numéro 1 pour la nation et la République françaises. Ce type joue la carte du communautarisme : il veut que les français, avant de se sentir français, aient un sentiment d'appartenance à quelque chose d'autre, plus petit et plus facile à manier. Avant d'être français, soyez musulman, soyez patron d'une PME, soyez lecteur de l'Humanité - si si, il y en a encore. L'objectif final étant que chaque français se sente membre d'un lobby qui défendra ses intérêts particuliers. Et encore une fois, nous voyons que ce brave Nicolas serait bien plus heureux s'il était né de l'autre côté de l'Atlantique, parce que c'est exactement la façon dont fonctionne les choses là -bas : des lobbys s'entretuant, s'alliant et se trahissant pour tenter de tirer le maximum d'influence et des largesses politiques pour leurs membres. "La République est une et indivisible", c'est la première ligne de notre Constitution. Sarkozy est anticonstitutionnel. Nicolas Sarkozy joue également la carte - complémentaire avec celle de l'ultra-libéralisme - da la gouvernance mondiale non-concertée. Pour ceux qui ne le sauraient pas, on admet qu'il existe deux grands "courants de pensée" quant à la façon dont on peut concevoir la gestion planétaire en l'état actuel des choses. Notre président sortant, malgré tous les défauts qu'on peut lui trouver et les choses qu'on peut lui reprocher, voulait qu'une position d'arbitre soit assumée par l'ONU ; le caractère particulier de l'ONU supposé assurer, dès lors, qu'un minimum de règles soit respecté et que la loi écrite plutôt que celle du plus gros porte-feuille/lance-missile soit suivie. A l'opposé, nos lointains cousins d'outre-Atlantique ont toujours vu leurs présidents défendre l'autre conception : la force prime le droit, et nous avons aussi bien la force économique que militaire pour faire ce que nous voulons dans la basse-cour (le Tiers Monde) et et pour intimider les autres dans la grande cour (le G8). Nicolas Sarkozy, qui est un grand admirateur de Georges W. Bush pour ceux qui ne le sauraient pas, veut que la France cesse d'être la "brebis galeuse" du camp occidental et arrête de faire bande à part. Il ne s'en est jamais caché : s'il avait été au pouvoir durant ces dernières années, nous serions à l'heure actuelle en guerre en Irak, l'air fin, à chercher des armes de destruction massive qui n'ont jamais existé, nos soldats se faisant tuer par la résistance irakienne. Nicolas Sarkozy est une menace pour notre position internationale, qui a depuis des décennies était celle d'une des rares puissances dans le camp occidental à oser ne pas suivre comme un bon petit mouton les Etats-Unis et même à chercher - et parfois trouver - des moyens d'essuyer tant bien que mal les plâtres. Nicolas Sarkozy, bien conscient que le français moyen, aussi con soit-il, risquait de finir par le voir sous son vrai jour - tant celui-ci est hideux -, a prévu la chose en jouant la carte de la peur. En clair, il a fait tout son possible pour persuader la France qu'il y avait péril mortel et qu'au nom de la simple survie, tout était permis. C'est un vieux truc, mais c'est effarant de voir comme il marche toujours : ce que je dis vous effraie peut-être, mais il y a bien pire à nos portes. Utilisant l'influence considérable que le détenteur de deux des principaux ministères peut avoir, celui de l'Intérieur et celui de l'Economie et des Finances, à son propre compte, Nicolas Sarkozy a déployé tout le battage médiatique que l'on sait autour de problèmes qui pour certains ont toujours existé, pour d'autres n'en ont jamais été - et n'a pas oublié au passage de demander un projecteur pour lui tout seul qui le suive en permanence. La fameuse "insécurité" avec ces sales jeunes et ces sales "descendants de l'immigration" - c'est plus long que le terme consacré, "arabes", mais ça fait plus politiquement correct. Bref, au lieu de faire son travail de ministre, Nicolas Sarkozy a utilisé ses fauteuils ministériels à son compte, en préparation de sa campagne présidentielle. C'est de l'abus de pouvoir et du trafic d'influence. Nicolas Sarkozy est celui qui a le mieux tiré les leçons de 2002. Il a donc, pendant les cinq années qui ont suivi, soigneusement ciblé les thèmes qui avaient permis au FN d'arriver si loin et a tout fait pour se les approprier. Insécurité, immigration... ne sont que les deux exemples les plus frappants. Le nationalisme dans ce qu'il a de plus nauséeux, à savoir la xénophobie voire le racisme ainsi que l'endo-ethnie (néologisme que je viens d'inventer qui désigne l'absurde et écoeurante volonté à croire qu'une nation doit veiller à sa "pureté" tant culturelle qu'ethnique. Oui, ça fait bigrement penser à l'ahnenerbe nazi) complète sa palette culturelle. Il me semble à peu près certain que Nicolas Sarkozy n'est pas lui-même raciste ou xénophobe ; il ne fait que reprendre à son compte des thèmes qui ont fait leurs preuves. Bref, c'est un faux-jeton opportuniste qui n'a pas peur de se salir les mains en piochant dans le panier à oeufs du FN ; et c'est un populiste prêt à dire absolument tout ce qu'ils veulent entendre aux gens, enfonçant bien profondément les politiciens classiques qui se contentent de promesses non-tenues. Faisons les comptes. Ultra-libéral (donc menace pour nos acquis sociaux et avenir au mieux incertain pour le bien-être économique : nous savons très bien que l'ultra-libéralisme profite d'abord à ceux qui sont déjà riches, et non aux classes moyennes qui rêvent d'ascension) ; anticonstitutionnel ;pro-étasunien à tel point qu'on le croirait anglais ; coupable d'abus de pouvoir et de trafic d'influence ; populiste opportuniste. Si cela ne suffit pas à convaincre de ne pas voter pour lui, je ne sais pas ce qu'il faudra. |
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