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MessagePublié: 20 Mars 2007, 21:16 
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Songes de louve

Inscription : 09 Juil 2004, 00:25
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Quant à  eux, les livres de Thomas Harris ne sont à  l'évidence que les pavés d'un écrivaillon dépourvu de toute réelle connaissance sur son sujet.


Déplorer ce qu'un écrivain fait de ses personnages ne doit pas pousser à  l'insulte. Nous sommes bien sûr tellement mieux placés que lui pour en juger



En tant que lecteurs, nous le sommes, oui.


Hop j'ouvre le sujet : et pourquoi?

En dehors du problème de l'inéquité entre le travail que représente un livre et une simple phrase sur un forum, qui n'est pas là  le sujet principal, je demande ce qui place le lecteur dans une telle position. Mon cas n'est pas spécialement extensible à  des écrivains connus, mais je peux considérer sans erreur que je passe des semaines ou des mois avec mes personnages, qui ne seront découverts par des lecteurs que l'espace de quelques minutes. Pourtant on sait bien que ceux qui deviendront célèbres seront vite réappropriés et leur évolution ou traitement dûment acceptés ou critiqués par les lecteurs.


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MessagePublié: 20 Mars 2007, 22:02 
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Troubadour autiste
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Inscription : 08 Avr 2005, 08:43
Message(s) : 653
Loup Céleste : à  ceci, je te répondrai quelque chose de révoltant de simplicité et d'égoïsme : à  partir du moment où une oeuvre se présente face au monde, elle n'a le droit à  aucune circonstance atténuante, rien n'a à  adoucir le jugement parfois (souvent) révoltant de bêtise de ceux qui vont la recevoir.
Je n'ai rien contre ceux qui écrivent / composent / peignent, sans jamais diffuser. Mais à  partir du moment où l'on se présente au monde, le minimum de décence dont on puisse faire preuve, c'est d'accepter toute opinion, tout commentaire aussi affligeant soit-il. Aucun artiste n'a le droit de dire que le public ne mérite pas ses créations.

_________________
There is no room for '2' in the world of 1's and 0's, no place for 'mayhap' in a house of trues and falses,
and no 'green with envy' in a black and white world.


Dernière édition par Jalk le 20 Mars 2007, 23:44, édité 1 fois.

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MessagePublié: 20 Mars 2007, 23:32 
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Leng-Ilestri
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Inscription : 20 Fév 2007, 22:00
Message(s) : 89
Localisation : Leng
La difficulté avec l'inculte fange provient de son incapacité à  décrypter les plus limpides des messages et à  suivre les plus purs personnages. Les quelques lignes de ma griffe n'avaient pas pour vocation d'engendrer une polémique inepte sur le supposé courage de l'artiste face aux critiques des imbéciles. C'est bel et bien le public qui manque de décence, c'est lui qui doit parler avec subtilité ou bien se taire très vite ; le consommateur ne se conçoit que comme avaricieux, le pauvre mangeur aveugle des miettes de sapience que lui jette l'artiste. Cracher sur son repas, le présent qu'on lui fait, voilà  qui se révèle lugubrement digne de ces temps de misère, d'horreur et d'irrespect.
(Je me repentirais volontiers de mes paroles passées si je n'étais pas convaincu que mon rang supérieur, en tant que Créateur, m'offre l'autorité qui permet de juger de la folie Harris, lequel n'est qu'un mangeur déguisé en mécène livresque.)

_________________
Outa-Napishtim : Il existe une plante comme la ronce,
Elle pousse au fond des eaux,
Ses épines te piqueront les mains
À la manière d'une rose,
Et si tes mains arrachent cette plante,
Tu trouveras la vie éternelle.


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MessagePublié: 21 Mars 2007, 00:51 
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Inscription : 18 Déc 2005, 23:29
Message(s) : 1938
A mon sens, il faut distinguer deux sortes d' écrivains, artistes etc ... ceux qui respectent le public et ceux qui ne le respectent pas.

Je peux considérer qu' un artiste est mauvais et d' autres peuvent être en désaccord avec moi. Mais si je considère qu' il respecte son public, j' aurai quand même une certaine estime pour lui.

Si je considère qu' il ne respecte pas son public, je ne mettrai pas de gants pour l' enfoncer ...

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Smouales étaient les borogoves


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MessagePublié: 21 Mars 2007, 01:03 
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Pamplemousse Panchromatique
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Inscription : 28 Avr 2004, 01:00
Message(s) : 6475
Localisation : Paris, France.
Ton. Rang. Supérieur.
Merde, Docteur Fatalis est parmi nous... :mrgreen:

Bon, Darly, on ne va pas parler du ridicule et du côté nauséeux de ta déclaration, il y a des choses qui ne méritent pas que l'on s'étende dessus. En fait, ton message tout entier ne le mérite pas, tiens. Allez, zou, c'était intéressant, mais je préférerais (ce n'est pas une obligation) que tu fasses ton comique troupier dans le Forum de la Liberté.



Je suis plutôt du côté de Jalk que de celui de Loup Céleste : certains artistes manquent un peu de courage. Soumettre son oeuvre à  l'appréciation d'autrui, c'est nécessairement s'exposer à  l'incompréhension ou à  la mauvaise interprétation, voire pire, la critique complètement justifiée d'un aspect nauséeux ou paresseux. En tout cas, moi, en tant que créateur (avec un petit c, hein, Fatalis ?), du haut de ma vingtaine, je considère que c'est le pire avis que l'on puisse recevoir... même si en fait, c'est le meilleur, celui qui nous fera évoluer et qui nous aidera à  nous surpasser.
Il y a un moment où il faut arrêter de craindre les insultes et crachats en tous genres et y aller. Le monde est plein de blessures, méritées ou injustes, et aucune création n'a d'avocat, au final.

Puisqu'on est supposés parler du rapport du créateur au public, je préfère créer en cherchant ce qui a besoin d'être raconté (par rapport à  mes tripes, mes désirs plus intellectuels, le climat philosophique, ou tout simplement à  la dramaturgie naissante de n'importe quelle histoire qui, chez moi, devient vite un peu unilatérale, j'en ai bien peur) plutôt que par rapport à  ce que ce public bien-aimé attend, désire, demande.
Mais ce n'est pas pour autant que je me fous de ces opinions. Je vis très mal certaines critiques. Je pense que tout le monde vit mal certaines critiques. Cela dit, si ce sont des blessures, on nous les a infligées avec l'arme même qu'on a confié au public. Et ceux qui n'ont nulle envie de la moindre coupure n'ont qu'à  créer des bâtons plutôt que des épées ; ils éviteront les polémiques, mais ils recevront les contusions qu'on ne manque pas d'infliger à  grands coups d'oeuvre "mièvre", "niaise" et "guimauve".

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Mais alors, me direz-vous, un artiste, c'est surtout un masochiste ?




Post-scriptum : Morgan, ne défendrais-tu pas un rapport trop personnel aux artistes ? Le rôle critique n'est pas de "punir" le créateur pour son caractère, aussi détestable soit-il... enfin, il ne me semble pas.

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MessagePublié: 21 Mars 2007, 02:45 
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Saroumane le Blanc

Inscription : 17 Déc 2005, 22:02
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Il y a aussi que le public actuel est devenu paresseux. Il attend une culture consommable sans plus vraiment chercher à  se mettre au niveau de compréhension du créateur, que ce soit en s'élevant vers les phères ou en creusant dans les ténèbres intérieures de l'âme humaine.

Ce que j'attends d'une oeuvre littéraire: une histoire cohérente, des dialogues signifiants et d'être surpris ou émerveillé d'une manière ou d'une autre. Quand cette émotion ce manifese, je réfléchis ensuite pour en comprendre les mécanismes. Au reste, une réaction du public, même négative, est toujours un succès pour l'écrivain: il n'y a pas pire que l'indifférence pour un artiste. Et Thomas Harris vit de son écriture, lui. :wink:


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MessagePublié: 21 Mars 2007, 14:07 
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Songes de louve

Inscription : 09 Juil 2004, 00:25
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Tout à  fait Howdy, le public se saisit le plus justement possible du droit qu'on lui donne en diffusant une oeuvre et y apporte la réponse qu'il lui plaît. Mais il a tendance à  le faire avec parfois avec une vanité aussi grande que les auteurs les plus orgueilleux.

>Morgan Kane : quels sont les critères pour dire de tel ou tel qu'il respecte son public? En général on ne le sait que par des on-dit, non?


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MessagePublié: 21 Mars 2007, 15:08 
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Inscription : 18 Déc 2005, 23:29
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C'est de ma part une sensation purement subjective et indépendante du résultat .....

Celui ci peut être, de mon point de vue, totalement nul, mais si j' ai le sentiment qu' il y a du travail, de la volonté de bien faire, je serais plus indulgent.

A titre d' exemple lointain, le spectacle de fin d' année au choix de l' école/du club de danse etc ..... en général, je m' en f .... mais les responsables et les gamins se sont donnés de la peine et font de leur mieux.

L' avant dernier album de Rnaud ( Mister Renaud et .. ) est de mon point de vue nul tellement il est autocentré et sans intérêt, mais à  mon sens, il y a mis ses tripes.

En revanche, JH et ses histoires de nationalité sont du foutage de gueule ...

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MessagePublié: 22 Mars 2007, 17:54 
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Inscription : 01 Mai 2004, 11:57
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Je ne trouve justement rien de plus prétentieux que ces oeuvres qui nécessitent de s'interroger sur les états d'âme du Créateur au moment de la Création pour s'apprécier pleinement. Parce que c'est exactement ce qui justifie la forme la plus excessive de l'art moderne : ces oeuvres qui ne découlent d'aucune recherche, qui n'expriment rien en elles-même, et qui ne brillent qu'après une psychanalyse narcissique de l'artiste au moment des fait. L'art, ce n'est pas "ce que l'on a voulu exprimer" : c'est "ce que l'on a réussi à  exprimer avec brio".

Que Thomas Harris écrive avec ses tripes où ne soit qu'un romancier vénal, cela n'a strictement rien à  faire dans l'appréciation de sa prose. Si il y a mis toute son âme et que ça ressemble à  un roman de gare, c'est son problème.


Je pense qu'il faut distinguer l'oeuvre et le mythe qui se construit autour de l'oeuvre. Exemple typique : Evangelion, qui n'aurait pas eu un tel succès si l'intentionnalité d'Anno n'était pas venue alimenter le débat. Je considère donc Eva comme une série assez moyenne, mais j'estime cependant qu'elle est à  voir absolument, à  cause du "myhte Eva" (conditions de réalisation, influence sur le milieu japanim, procès d'intention...).


Sinon, tant qu'on y est, je veux bien le rang "Supérieur". Il est temps.

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MessagePublié: 22 Mars 2007, 22:15 
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Songes de louve

Inscription : 09 Juil 2004, 00:25
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Bonne remarque sur le mythe, Arkh. Quant aux auteurs, il est évident qu'on pu voir un mouvement se développer faisant parfois insulte à  l'intelligence du public. Je me contenterai de constater au fil des réponse que le seuil de tolérance du dit public semble étonnement bas, les uns méprisant, les autres appréciant tout en reconnaissant que ce n'est "pas prise de tête".

Finalement est-ce que le côté message de l'art n'a pas obtenu une place telle que sa composante plaisante ( à  l'oeil, à  l'oreille ou pour l'esprit) n'est pas systématiquement dévalorisée?


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MessagePublié: 22 Mars 2007, 23:18 
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Wicca, juive, lesbienne délaissée
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Inscription : 29 Déc 2005, 02:06
Message(s) : 327
Captain Howdy a écrit:
Il y a aussi que le public actuel est devenu paresseux. Il attend une culture consommable sans plus vraiment chercher à  se mettre au niveau de compréhension du créateur, que ce soit en s'élevant vers les phères ou en creusant dans les ténèbres intérieures de l'âme humaine.


Tout à  fait.Il y a cette idée que puisque je paye il faut que cela me plaise.Après tout c'est pas pour lui que l'artiste bosse mais pour moi.

Cette vision de l'art me semble quelque peu(euphémisme euphémisme) pervertie et j'abonde dans le sens de Capitain Howdy qui préfère un art qui le surprenne.


Alors bien sûr il est parfois bon de savoir à  quoi s'attendre.Ainsi lors de la sortie de son INLAND EMPIRE,David Lynch présentait son film comme un experience et esperait que le spectateur ressentirait des sentiments fort en s'y confrontant.
Et il est évident que si un film pop corn tentait de quitter les codes de son genre on pourrait être déçu(quoique on pourrait entrer dans une joie innéfable aussi...).
Mais c'est trèèès loin d'être le plus important.


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MessagePublié: 23 Mars 2007, 20:13 
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Inscription : 01 Mai 2004, 11:57
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Le problème, c'est le syndrome "salon d'esthètes pédants" : l'appréciation de l'oeuvre compte moins que la critique qu'on en fait. Certains soignent l'image qu'ils donnent d'eux à  travers leur jugement, et les effets pervers s'ensuivent inévitablement. On en est ainsi venu à  concevoir des critères dépréciatifs proprement aberrants : "commercial", "kitsch", "racoleur"... Alors que d'excellent films le sont au plus haut point (Requiem for a Dream, Fight Club, Orange Mécanique, Mullholland Drive...). A côté de ça, défendre une escroquerie conceptuelle quelconque donne un petit côté "esthète rebelle" délicieusement sexy.

(Je ne nie pas être attiré par ce gouffre, par moment.)


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Finalement est-ce que le côté message de l'art n'a pas obtenu une place telle que sa composante plaisante ( à  l'oeil, à  l'oreille ou pour l'esprit) n'est pas systématiquement dévalorisée?


Pour reprendre l'excellente préface de J.E. Pritchard : "qualité = fond x forme". Un message mal mis en scène (Eva ?) ne vaut guère plus qu'une débauche d'effets spéciaux creux. Hélas, on est parfois beaucoup trop prompt à  qualifier de "creux", alors qu'il suffirait de se laisser porter par l'Å“uvre pour en découvrir la profondeur.

Quant à  "se mettre au niveau du créateur", il faudrait se souvenir que le but même de l'écriture et du cinéma est d'amener le public dans les délires de ce même créateur. S'il pouvait y accéder directement, plus besoin d'oeuvre d'art. Après, rien n'interdit de se limiter à  un public bien précis.




Darly, je brûle de te le demander : serais-tu, par le plus pur des hasard, l'auteur de ce texte ?
http://labandakro.forumactif.com/La-salle-de-repos-c3/Les-fics-f14/Mes-ecrits-t192.htm
Auquel cas, je tiens à  dire que j'aime beaucoup. (Bien que ce ne soit pas suffisant pour prétendre s'extraire de la masse puante des veaux bouffeurs de culture, hé.)

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MessagePublié: 23 Mars 2007, 21:05 
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Saroumane le Blanc

Inscription : 17 Déc 2005, 22:02
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Arkh a écrit:
Quant à  "se mettre au niveau du créateur", il faudrait se souvenir que le but même de l'écriture et du cinéma est d'amener le public dans les délires de ce même créateur. S'il pouvait y accéder directement, plus besoin d'oeuvre d'art. Après, rien n'interdit de se limiter à  un public bien précis.
C'est prétendre donner une fonction, et bien limitée en plus, à  deux arts... Ce que tu appelles "écriture", je le nomme littérature, quant au cinéma il a essentiellement une vocation commerciale et ce depuis son origine. On parle de l'industrie du cinéma, n'est-ce-pas? Dans ce contexte, on ne peut que saluer les créateurs qui ont la possibilité d'exprimer des choses moins abordable et plus personnelles avec talent. Citons au hasard Lars Von Triers, David Lynch, David Cronenberg, Guillermo del Toro, Ken Loach, Sam Peckinpah, Otto Preminger, John Waters...


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MessagePublié: 23 Mars 2007, 22:21 
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Inscription : 01 Mai 2004, 11:57
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Ce n'est pas une fonction, juste une innocente définition. En quoi est-elle limitée ?
(Que le cinéma soit plus "corrompu" que la littérature ne change rien au principe.)

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MessagePublié: 24 Mars 2007, 01:01 
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Songes de louve

Inscription : 09 Juil 2004, 00:25
Message(s) : 496
certes l'industrie du cinéma n'aide pas les auteurs qui prennet des risques, mais pas plus finalement que le milieu de l'édition quant on y songe. Et un risque pour un auteur qui perce est de voir les bon apprioris entourer ses autres oeuvres parfois à  bon escient mais parfois pour pas grand chose. Comme la dit Arkh, fond x forme :)


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