03h05
Étrange comme je sens de plus en plus de l'animosité envers moi. C'est triste qu'on s'emporte aussi facilement, les erreurs sont tellement faciles à faire dans ces cas-là ...
Le dernier message en est une preuve parfaite.
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En tant "qu'artiste", établir une distinction entre des oeuvres "profondes" et d'autres "insignifiantes" me répugne, tout simplement.
Pensez ce que vous voulez, vous en avez le droit.
Citer:
Et face au genre de propos dont tu nous gratifies, Nihil, j'aurais même tendance à glorifier des machins aussi superficiels que "Naruto".
Vous le faites déjà allègrement avec Harry Potter; alors un de plus, un de moins!
Mais vous me titillez: vous qualifiez alors de superficiel Naruto? Qu'est-ce qui fait que cette oeuvre soit superficielle? Plus que toutes ces oeuvres que vous défendez? L'auteur s'est pourtant investi là -dedans non? Des centaines, des milliers d'heures à pencher là -dessus et vous le qualifier de... superficiel? En quoi l'est-il plus que ceux que les autres que vous défendez?
Allons donc, ce serait donc de traiter toutes ces oeuvres sur un pied d'égalité!
Le Petit Larousse 2001 a écrit:
Qui ne va pas au fond des choses ; incomplet, non-approfondi.
Nous qualifierons donc ce débat qu'il soit entre oeuvres profondes et oeuvres superficielles, comme il en a été ici convenu implicitement par le dernier message de DragonNoir.
Citer:
Celle-là , je l'encadre. Allez, cadeau, tu l'as bien mérité :
Analyse d'un animé par Jalk.
Viva Monster Union !
Sérieusement, un manque de justesse pareille dans le choix de ses affirmations me fait sourire.
Jalk, dans l'article, a écrit:
l'art n'a pas à être édifiant ou moral, il a à être une illustration, idéalisée ou pas, de la vie, et donc, des cent mouvements, des milles notes qui la composent.
Le propos qu'il tient donc depuis le début ici; or...
Citer:
Que vous n'ayez pas vu son message ne m'étonne guère puisque vous vous contentez du premier degré avec satisfaction.
Il a fait l'analyse; soit il en est capable, jamais je n'ai dit qu'il en était incapable. Seulement, il est ici démontré que ce n'est pas du tout le message qui lui fait apprécier une oeuvre d'art.
Citer:
J'ai rarement lu affirmation plus arrogante de la véracité de l'interprétation personnelle d'une oeuvre.
Ah, mais jamais il n'aurait été question d'autre chose que ce qui a été lu. Beaucoup l'ont vu et affirmer, je m'en suis rendu compte en regardant un peu partout par la suite.
Wikipédia a écrit:
Attention, susceptible de révéler certains éléments du Cycle de Fondation au lecteur. [spoiler]On peut décrire Asimov comme quelqu'un ayant un ego très développé, mêlé d'un profond humanisme et d'un grand sens de l'humour (rendant l'expression de son ego plus amusante qu'énervante).
Bien que de tradition familiale juive (écrivant par jeu un poème sur lui-même, il fait rimer Asimov avec mazel tov), il se démarque comme athée et se positionne également comme rationaliste. Voir en particulier sa nouvelle Reason dans le cycle des Robots. La psychohistoire qui sert de fil conducteur à la série Fondation s'inspire d'ailleurs clairement de trois sources :
la cybernétique
la psychanalyse
le marxisme (sans le citer en tant que tel)
le tout mâtiné de loi des grands nombres telle qu'on la concevait avant que Benoît Mandelbrot ne mette en évidence les formes fractales. Même si le personnage du Mulet réintroduit opportunément un facteur humain important (voir l'article effet papillon) et est une allusion transparente à Napoléon.
La psychohistoire, et d'ailleurs la philosophie d'Asimov en général, a été critiquée comme étant élitiste dans la mesure où tout progrès procède de l'élite éclairé, souvent des scientifiques.[/spoiler]
Citer:
J'ai déjà lu ça quelque part, mais où. Enfin bref... je vais juste dire "Félicitations pour ce recul sur les choses".
Si vous voulez continuer dans cette lignée, soit. Mais ça n'en sera que moins agréable.