*** Edit - notes révisées, commentaires revisités ***
Autant le dire tout de suite, ma notation fera la part belle à la subjectivité et s'appuiera plus sur une sensation laissée à la fin de la série qu'aux qualités objectives de l'oeuvre, un peu comme une note finale sur jeuxvideo.com !! Naruto, par exemple, méritera plus, mais j'en ressens une telle lassitude, dès à présent, à la seule évocation de son nom, que je ne saurai lui donner davantage.
Par conséquent, je ne prétends pas avoir parfaitement saisi ce que je commente (vous êtes libres de me l'expliquer). Les notes essaient de correspondre à une analyse à froid, les pastèques d'or, des sensations, un avis à chaud.
Airbats 3/20 :
AH ! AH ! AH ! AH !... (bon dieu, trois CD...)
Grande merde. J'ai passé l'âge.
Dragon Ball 5/20 :
Les séries en 26 épisodes nous ont fait beaucoup de bien. Regardez ce qu'est devenu Naruto après des débuts encourageants. Attention, je ne dis pas que je n'ai pas aimé le manga, j'en ai même acheté plusieurs - j'étais jeune - mais à titre de série animée, ça ne vaut rien. Sauf pour quelques thèmes musicaux, à la limite, mais globalement, ça ne mérite pas plus de cinq.
Love Hina 7/20 :
(Non... Non !... A l'époque, j'étais jeune... j'allais sur El...Traumen...)
Naruto 8/20 :
Séquelle du phénomène Dragon Ball. Des épisodes, seul les sept premiers sont réellement satisfaisants puisque les suivants sombreront dans une leeeeeeeeeeeeeeeenteur absolutissime (du genre un coup par épisode) ; comble du ridicule pour une série de "combat", non ? Comment digérer dans ces conditions les prétendues surprises que le scénario dit nous apporter ? Malgré l'analyse à froid, je ne me sens pas donner plus à cette série. Les graphismes sont jolis mais l'animation est du vol pur et simple. Le rythme, qui sauve généralement ce genre de série, ne parvient même oas ici à faire illusion car il est inexistant. Ces voleurs, ayant à refourguer de vieilles images de storyboards jouent l'audace et se contentent de quelques plans fixes sans animation et d'un doublage monocorde pour fister les jeunes gens. C'est pourquoi, malgré les qualités de la série qui parviendraient à la hisser dans la médiocrité ambiante et récurrente du shônen, se contente de 8.
Hellsing 9/20 :
Une série si factice, si fardée, tellement pleine de décorum que l'on s'attend à voir tomber un micro dans le champ de la caméra d'un instant à l'autre. Des personnages classes, stéréotypés au possible. La bimbo, mademoiselle officier est tellement insignifiante qu'on se demande pourquoi Alucard le grand daigne la sauver. Bref, une coquille vide fardée de beaux bijoux (A ce sujet, quelques très bon thèmes musicaux) . A voir à la suite d'une interro d'histoire de l'Art, d'un devoir-maison sur la mécanique des fluides et si il n'y a pas de Ruquier à la télé. Cependant, cette série pourrait être quelque chose, si elle le voulait. J'attends beaucoup de la saison deux. *ricanement dârk*.
Gantz (Razorback, disque dur plein, tout ça... série incomplétée. Et je le regrette, car je n'ai peut être vu de l'arbre que ses racines...) 10.5/20 :
nous aurions pu avoir droit à une réflexion plus poussée sur la paranoïa, la mort, le paradis et sur tout les instincs... basiques. A mon niveau, Gantz n'est qu'un bourgeon, une ébauche d'oeuvre. Préférez largement le manga à la série, livre que je vous conseille (ne faites cependant pas la bêtise de les acheter, leur contenu est trop peu dense pour cette folie. Contentez-vous d'une heure ou deux à la FNAC). A noter, un superbe générique d'introduction. *note, je l'espère, temporaire*
Onegai Teacher - Onegai Twins 11/20 :
Ne vous laissez pas troubler par son apparente vacuité. Ce n'est pas ce qui est à l'intérieur, mais ce qui est à l'extérieur qui compte. Cette série n'a jamais eu la prétention d'avoir un scénario (non, ne me dites pas le contraiiiire), c'est juste du bon sentiment pour minette et pour minet. Je savais bien à quoi je m'exposais, mais dans le sentimentalisme, il a eu beaucoup plus habile.Dans mon cas, il m'a fallu une bonne dose de morphine pour accepter le calme plat permanent de l'histoire, mais le graphisme, ici, sauve tout (enfin, il gagne du temps...).
Fuli Culi (série en cours, avis peut-être temporaire) 12/20 :
Déception. Ayant lu les bouquins bien avant, j'ai été déçu par la part ôtée à la "poésie" (j'ai un peu de mal avec ce mot) au profit de celle du délire. J'ai l'impression d'avoir regardé quelque chose de brouillon au rythme dense où les propos s'entassent (l'excessif dont Gainax a fait sa griffe ?). Certaines petites choses m'échappent, cependant, encore cette désagréable impression d'avoir vu un sitcom à la japonaise, où les épisodes se terminent par une musique à la guitare. Seulement deux épisodes de vus, mais déjà déçu. Avis à préciser, la suite semble être plus qu'une copie avec filtre photoshop (dame, je le sais, quand on ne sait pas on se tait, mais je dois étoffer ce post ou...
)
Macross Plus : 13/20
Musiques de Yoko Kanno, animation de Shinichiro Watanabe, scénario du précédent et de Keiko Nobumoto. Série de 4 OAV, mais ayant vu FLCL plus haut, je me permets de l'incruster. Ces deux noms devraient vous suffire à comprendre qu'animation et musique sont excellentes. Les trois principaux intervenants de cowboy bebop, me direz-vous, et pas de réussite ? Et je réponds oui ; le temps de quatre OAV ( de quarante minutes ) est un écueil. Faute de temps, soit les personnages se déshabillent trop vite et on ne peut s'y attacher, soit ils versent dans la caricature et on se lasse. C'est le cas du héros, Isamu
Dyson (marché américain oblige)-la caricature- et de Garudo -l'exhibitionniste- qui finalement, voit sa "vraie" nature, trop vite révélée. Bof pour l'héroïne, mais elle porte quand même tout l'intérêt de cette série trop mercantiliste pour prendre le risque de soigner autre chose que son décorum. Un bon moment de passé, mais pas inoubliable. Heureusement il reste Yoko...
Arjuna (série visionnée de façon non complète, la destruction de Razorba*k 2 a anéanti une bonne partie de mes projets) 14/20 :
visuellement joli, touchant, épanchement sans excès, Yoko Kanno (oui, la musique est excellente. Didn't it Rain, Bike, Earobi, Ashura, Diamond et j'en passe... une musique très douce, plus que pour cowboy bebop). J'imagine, n'étant pas un spécialiste, que la série reprend quelques "concepts" bouddhistes ; je ne crois pas avoir tout saisi de l'intrigue, mais nul besoin de tout cela pour comprendre dans quelle direction s'oriente cette série écolo.
Jungle Ha Itsumo Hale Nochi Guu 14.5/20 :
Rien de plus léger. Un délire dans la jungle, savoureux. A regarder les jours de pluie ou dans un moment de déprime, cependant. Un certain d'esprit est nécessaire pour apprécier le rythme, l'humour de cette série, si bien que si vous en appréciez un ou deux épisodes, je vous conseille de tous les regarder d'un trait. Cela pourrait passer...
Read Or Die 15/20 :
Découvert après les OAV du même nom. Deux jeunes femmes et une fillette capables de manipuler le papier doivent protéger une écrivaine de ses agresseurs inconnus. Animation excellente (paramètre déterminant dans mon jugement, vous l'aurez compris), musiques acceptables, jolie "photographie" (et à un moment le vampire il te prend la g...Hum !). Une animation d'un bon niveau que l'histoire accompagne. Pas de raisonnements alambiqués, pas de 20° degré mais de vrais personnages au caractère marqué sans sombrer dans la basse caricature L'action passe et se trouve parfaitement bien placée, tant et si bien qu'elle ne romp pas avec la lenteur souveraine du reste de la série. Je vous le conseille, donc.
Full Metal Alchemist : 15.5/20 :
C'est à grand renfort de moyens que Square nous livre cette série, la plupart des aspects en est donc léchée, du graphisme à la musique. Le scénario, quoique simple, parvient à nous tenir en haleine les premiers épisodes, quoique la fin soit haletante. La toute fin et la révélation du complot aux sommets de l'empire fait un peu soufflé refroidi (entre autres) et déçoit la plupart des attentes.
Windy Tales 17/20 :
La révélation 2005. Pour commencer, un mot sur le graphisme : simpliste au premier abord, elle lui a permis d'adopter une identité tout à fait originale et de soigner l'animation. Attachante par ce point, cette série l'est aussi par sa musique très douce, que l'on peut écouter sans f(a)in ; immersive et poétique, à l'image de cete série. Parlons un peu plus d'elle : Naoko est jeune lycéenne un peu rêveuse qui passe son temps à prendre des photos assiste un jour à une curieuse scène et découvre qu'il existe une manière de contrôler le vent. Ne vous attendez point à de folles aventures mais à de petites histoires "poétiques", contemplatives. La lenteur, ici, est souveraine, car elle sert le propos ; c'est un éloge. Durant les vingts minutes que durent les épisodes, vous aurez l'impression de flotter. C'est pourquoi, je décerne à cette série le titre de Pastèque d'or 2005.
Cowboy bebop 18/20:
Une oeuvre. Un chef-d'oeuvre. Oui, je parlerai d'ambiance, mais qu'est-ce que l'ambiance ? Un tout et la série sait rassembler les éléments d'une cohérence : personnages, graphisme, animation, musique, dialogues... nous sommes loins du vieux western et pas si proches du film noir. La série semble tellement vivre d'elle même qu'elle vous poursuit, au moment même où vous éteignez l'écran. Des musiques, des répliques, des attitudes, des mimiques... Nous sommes bien loin de Hellsing et de ses décors en carton (mais nous en repalerons plus tard...peut-être...non). Une mélancolie persistante dans certains épisodes, des sourires tristes dans les épisodes les plus légers.Indescriptible, la sensation dépasse mes mots. Pas d'enthousiasme débordant, je ne trouve pas de point sur lequel m'attarder; un tout cohérent mais riche. Mention spéciale pour Pierrot le Fou, l'épisode 20.
Evidemment, il faut parler des musiques de Yoko Kanno. L'OST la plus réussie à mon sens (et je les ai TOUTES !). Greenbird, Space Lion et tant d'autres...
Evangelion (avis dubitatif, note artificielle) :
Je n'ai pas vu cette série dans de bonnes conditions, ce qui altère mon jugement. Ce soir, je n'arrive pas à une critique complète, je remarquerai juste le point qui m'a le plus troublé : à l'instar d'un Lars Von Trier, monsieur NGE fait preuve d'un sadisme sans bornes à l'égard de ses personnages, si bien que l'on se voit forcé de les "aimer". Donc, Evangelion, chef-d'oeuvre absolu ou foutage de gueule ? Ni l'un ni l'autre, à mon sens...malgré tout, je ne suis absolument pas certain d'avoir réussi à cerner la série, donc, si l'un d'entre vous possède les DVDs, il peut d'ores et déjà les envoyer au nom de monsieur P., 34000 Montpellier. La Poste transmettra.
Lain ?/20 :
Pas compris. (8° épisode avant extinction de Razorback). *commentaire à venir*
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Sorukyuu No Fafner : Dead Agressor : 20/20. Je ne dirai rien de cette série, si ce n'est qu'il s'agit d'une clef pour comprendre Evangelion et qu'elle doit être vue absolument.
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