Ça sort d'où, ça ? On dirait un Muppet Show sous acides...
12.24
Je me réveille après une excellente nuit de sommeil. Je suis rentré hier soir de Corse, après un mariage inoubliable. Je pense que je n'en reverrai reverra jamais de pareil de ma vie. C'était une magnifique fête familiale, avec plus de proches qu'on ne pourrait l'imaginer (plusieurs hôtels pleins à craquer de parents et d'amis), des voyages en bateaux qui allaient du bac avec champagne et petits fours au petit canot à moteur fonçant à grande vitesse, des promenades au sein de splendides sites naturels, des soirées dansantes où s'épuiser corps et âme, des feux d'artifices, des repas prodigieux, et bien sûr, comme souvent à la plage, baignade, bronzette, baignade, bronzette, jolies filles, baignade, bronzette, beaux garçons, baignade, bronzette...
Ma coupe de cheveux courte, associée à mes lunettes noires et à un costume marocain, m'ont fait classer comme dangereux terroriste ou gourou psychotique par la plupart des passants.
J'ai particulièrement apprécié la messe dans une église médiévale d'extérieur, mais moderne d'intérieur, avec une architecture où les surfaces planes offraient aux peintures en trompe-l'oeil de l'espace pour s'étaler, se mêler inextricablement aux réels reliefs. La cérémonie de mariage fut agrémentée de musiques modernes et de chants polyphoniques typiques de la Corse.
Oui, vraiment, un merveilleux séjour, dont j'ai l'impression qu'il a duré un siècle... comme quoi sa qualité surpassait sa brièveté.