Amo a écrit:
Bande d'enfoirés... Le droit d'auteur commence de plus en plus à miner notre quotidien car le problème est qu'il n'est utile que quand on est auteur (ouais, j'avoue, j'étais super content d'utiliser mon droit d'auteur pour faire virer une fanfic à moi d'un site qui l'avait copiée sans mon autorisation) et qu'il ne sert juste qu'a faire chier la majorité des français, c'est à dire ceux qui sont non-auteurs.
Là , on en arrive dans un abus qui est inacepttable.
Mort à la SACEM >O< !
J'espère que c'est du second degré...
Le droit d'auteur est l'une des choses fondamentales qui a mis des siècles avant d'être obtenue (comme l'apparition de lois un tant soit peu raisonnables, une pseudo-égalité entre les hommes ou encore l'abolition de la peine de mort dans certains pays) et il est même effroyable qu'il n'ait été établi qu'à l'orée du XVIIIème siècle et "universalisé" qu'en 1886 !
Aujourd'hui, une logique de pillage artistique globale s'est établie. En gros, de nombreux systèmes de lois se foutent que le moindre quidam repompe jusqu'au trognon des concepts, des structures narratives, des visuels qui ne lui appartiennent pas. Citons le scandale Marc Maggiori.
Pire encore, le public lui aussi développe une indifférence à l'égard de la question des droits d'auteurs. La réaction la plus commune d'un cinéphile, d'un lecteur ou d'un joueur qui apprend qu'une oeuvre quelconque, en fait "d'intégration et de synthèse de diverses influences", ne fait que repomper à droite et à gauche sans imagination, est aujourd'hui le haussement d'épaule. C'est un mépris tacite, au final, qui s'installe. La propriété intellectuelle se meurt un peu partout sans qu'on lui accorde un regard.
La France est l'un des rares pays où le système des droits d'auteur se rapproche de quelque chose de "juste". Et encore ! Renseigne-toi un peu sur les "preuves légales", les "procédures" et autres billevesées et tu verras que toute cette cabale est loin d'être au point, et surtout à mille lieues de constituer une protection efficace contre le brigandage de tout poil.
Je ne parle pas de verrouiller notre monde, artistiquement parlant, de tout déposer, de cloisonner chaque idée. D'autant plus que ce serait comme souhaiter un brevet sur une couleur : les idées, à la base, tout le monde en a, et souvent les mêmes. Nous sommes encore loin d'une détention abusive de la propriété intellectuelle... c'est plutôt l'inverse !
Ne te bats pas pour faire empirer les choses, pitié... c'est déjà suffisamment dur comme ça.