11h30
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En tant qu'avocat du diable à mi-temps, je puis dire que tu ne mets pas quart de la conviction que je mets dans mes prises de position les plus hypocrites. Pourquoi se borner bassement à "ça sort de mon point de vue", hé ?
J'ai encore fort à apprendre et j'en ai conscience.
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Vous dîtes ? C'est précisément le rapport primaire qu'entretient Fondation avec son foutu "message" qui le rend assez pauvre, presque frigide. Malgré tous les efforts pour rendre le style efficace et jubilatoire (et c'est réussi... sur le coup de la lecture), on y sent la même mentalité que ces bouquins "avant-gardistes" qui crachent passionnément sur la religion (dieu sait qu'ils seraient bien malheureux, si elle venait à disparaître). La réflexion est certes d'un autre niveau, mais c'est la manière de l'exposer, très "premier degré" (comme tu dis), qui rend sa lecture tout au plus intéressante, mais pas inoubliable.
Soit, le style n'était pas le plus efficace, l'avoir d'ailleurs lu en français a dû singulièrement changer la donne. Seulement, je considère que ce que voulait transmettre Asimov n'aurait pu être mis à un degré plus haut sans y perdre. Car il est clair qu'à mesure que la subjectivité augmente, le message doit être réduit. Ainsi, je peux considérer qu'il soit envisageable de sacrifier du message pour le style.
Mon appréciation de Fondation a surtout été après-coup; je n'avais pas durant la lecture apprivoisé tout le message et c'est qu'ensuite que je me suis rendu compte de ce qu'exposait pleinement (ma compréhension de l'oeuvre était partielle auparavant) l'oeuvre. On peut donc considérer que pour moi le fond et la forme ont été séparé par la mémoire. Enfin... Je n'ai pas le temps de relire alors je ne pourrais davantage développer.
Jalk: Ce n'était pas de toi que je percevais de l'animosité

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Ce qu'a voulu dire l'auteur n'est qu'un élément contingent parmi d'autres et je trouve dommage que tu réduises un écrit ou quoi que ce soit d'autre à cela.
J'ai pourtant dit que je pouvais aimer une oeuvre "superficielle", mais que ce que l'auteur voulait faire passer rajoute, selon moi, à l'oeuvre. Au niveau musical par exemple, l'esthétique compte souvent plus que le message qui veut être passé.
Enfin, effectivement aussi bien clore le débat ici; l'horloge a assez souffert.
Morgan Kane: Tout dépent du degré je dirais, mais avez-vous des exemples? (Je ne demande qu'une petite liste, je ne compte pas continuer le débat en y réagissant; simple curiosité)
Étonnant, personnellement les deux derniers volumes de Fondation étaient certes plus lourd, mais je les trouvais plus intéressants au niveau des idées et de la réflexion.