Voilà, après y avoir joué 3 bonnes heures ce matin, je me demandais d'où pouvait naitre cet orgasme que je prenais à chaque nouveau choix. Au départ je croyais que c'était la narration, intelligente et comique, sur notre situation absurde de joueur...mais après avoir lu la critique qui suit, j'ai compris que je prenais mon pied sur le vide généré par le jeu, la dernier phrase de la critique résume d'ailleurs assez bien le sentiment. Je dirais même que pour vivre l'expérience plus profondément, le jeu est indissociable de cette critique bien que celle-ci soi d'une certaine manière un gros spoiler.
Alors je vous recommande plus simplement de suivre le parcours basique: jouez au jeu, c'est un genre de portal sans portails, avec un genre de voix à la Glados, une expérience narrative absurde. Pour ceux qui ont joué à la première version, cette nouvelle inclue de bonnes surprises. Et à la fin, lire la critique.
Citer:
Dedicated To The Like-Minded Who Ever Asked Himself Just How Many Characters Even Fit Into This Fra–
Par Wolfgang sur PC
La critique vidéoludique a en cela quelque chose qu'il manque quelque part à cette introduction pour pouvoir y placer un "en cela" qui puisse avoir le moindre sens.
C'est curieux. Mon entrée en matière était juste là, sous mes yeux, et plus moyen de remettre la main dessus. Je me souviens vaguement qu'il était question de quelques repères historiques et accroches percutantes. Ça m'embête, il y avait ce bon mot faisant effet d'une structure grammaticale merveilleusement bien trouvée, mais ma mémoire faillit. Il était mention de "dimension", "expérience", "intelligence", "profondeur", et j'avais même balancé "sexy" quelque part il me semble.
On aurait cru une critique de film, ça ne valait pas un clou.
Bon, et bien, les mesures extrêmes s'imposent, passez un ou deux paragraphes le temps que je remette de l'ordre dans mes fiches pour redonner un semblant de cohérence sur cette critique.
Attention: le présent paragraphe n'a pour lieu que de rendre l'attente d'un rétablissement de cette critique plus plaisante au regard, mais il ne doit en aucun cas être lu, et ce sous aucun prétexte. Arrêtez votre lecture. Arrêtez votre lecture immédiatement. Maintenant. Sans plus tarder. Je vous assure, le paragraphe suivant est instructif, intéressant, fond sous la langue et gémit votre nom quand mis en présence d'une source d'excitation. ...Vraiment ? Il n'y a rien d'intéressant dans ce paragraphe, je vous assure. Votre dévotion est charmante, mais la seule conséquence de votre entêtement est la perte de votre temps, et le mien. Il ne va tout de même pas falloir que je fasse de ce paragraphe un énorme bloc indigeste pour que vous daigniez suivre mes indications, tout de même ? Et vous êtes encore là. C'est aberrant. Vous vous dites que celui-ci finira bien par s'arrêter quelque part sans doute, que l'inspiration finira par me manquer, et que la linéarité irrévocable d'un texte m'oblige nécessairement à revenir sur les rails avant de m'ennuyer moi-même de la tournure de cette phrase. Vous savez, l'intégralité de mon labeur est, qu'importe vos idées toutes faites, au service de votre intelligence, et suppose son respect ne serait-ce qu'humble de l'effort qu'il m'a été demandé pour coucher sur le papier ces quelques mots. Il y a un sens, une portée, et l'expérience n'aurait pu que vous être bénéfique si seulement vous aviez eu la simple décence d'esprit de m'écouter. Mais, évidemment, vous voilà encore les yeux rivés sur ses lignes, à suivre bêtement le flot verbeux comme s'il était trop en demander à votre bassesse d'esprit de joindre sons sens à des actions dépendantes de votre volonté. Mais continuez, allez donc ! à tout loisir, je suis certaine qu'à baver bêtement devant votre écran, il ne vous fera pas de mal de lire un paragraphe sur les fougères, tant que vous y êtes ?
Les Filicophytes, communément appelées fougères, sont des cryptogames vasculaires. Elles comportent environ 13 000 espèces (le plus grand embranchement végétal après les angiospermes). On rencontre environ les trois quarts des espèces dans les régions tropicales et une bonne proportion de ces fougères tropicales est épiphyte. L'ancienne division (paraphylétique) des ptéridophytes (Pteridophyta) comprend, outre les fougères proprement dites, les psilophytes (Psilophyta) qui sont aujourd’hui rapprochées des ophioglossophytes (Ophioglossophyta, voir plus bas), mais aussi les sphénophytes (Sphenophyta, dont les prêles ou Equisetophyta) et les lycophytes (Lycophyta, dont les lycopodes). Stanley Parable mérite à être dix fois plus long et ressemble beaucoup trop au mod de 2011. La plupart des fougères, leptosporangiées, sont membres du clade des Filicophyta. Leur mode de reproduction les confine dans les milieux humides. Les fougères peuvent être assez nombreuses pour former un ensemble végétal appelé "fougeraie". La phase diploïde (sporophyte) est marquée, il s'agit de la phase la plus visible et la plus développée. Le sporophyte est la fougère telle que nous la connaissons. Le gamétophyte est une génération indépendante, qui prend la forme d'une lame aplatie de taille réduite, appelée prothalle, qui disparait au cours de la croissance du sporophyte.La plupart des fougères actuelles sont isosporées, c'est-à-dire que le sporophyte ne donne qu'une seule sorte de spores asexuées qui, après germination, produisent le prothalle asexué portant des organes reproducteurs sexués : archégones femelles et anthéridies mâles. De la fécondation des archégones nait le sporophyte. Les Hydropteridales sont a contrario hétérosporées, c'est-à-dire que le sporophyte produit des macrospores femelles, produisant des gamétophytes femelles porteurs d'archégones, et des microspores mâles, produisant des gamétophytes mâles porteurs d'anthéridies.
Veuillez pardonner cet emportement passager. Il y a parmi vous des lecteurs respectueux et mesurés qui auront suivi sans tarder mes instructions et se seront retrouvés confus face à ces accusations et discours botaniques, et tout cela, à cause des quelques éléments perturbateurs qui n'auront pas laissé tomber leur entêtement et causé à tout mon lectorat une punition générale qu'il n'était pas juste de ma part d'infliger.
Mes plus plates excuses. Retournons ensembles vers de plus douces augures, et reprenons le cours censé et cohérent de cette critique.
"Et par ailleurs, ce Narrateur a pour vocation de leur faire sens. Il joue une multitudes de rôles, parfois conducteur omniscient du chemin que vous vous trouvez emprunter, parfois condescendant manipulateur sadique, parfois heurt et victime. Quelle que soit sa forme, il est uniformément fantastique. A mon sens, le meilleur compagnon désincarné depuis GLaDOS. Il vous fera rire comme peur, et il ira parfois même jusqu'à vous faire réfléchir."
Attendez, non. Non, non, non, non, ça ne va pas du tout. Cette partie est paresseusement traduite d'une autre critique qui n'est même pas la mienne, et en prime, d'un autre jeu. Je suis complètement perdue dans mes notes, et cette review n'a plus ni queue ni tête. Ce n'est même plus une troisième tentative de retour à la normale qui la sauvera maintenant. C'est fichu, n'est ce pas ? Tout ce que je voulais, c'était critiquer The Stanley Parable d'une façon simple et intéressante, et me voilà à me rappeler aigrement les contours merveilleux d'une critique parfaite qui ne verra jamais le jour. Elle était belle, scandaleuse, manipulatrice à souhait, elle vous aurait décroché la mâchoire et l'appréciation en bas de cette page, et ce en se basant uniquement sur de basiques mais si efficaces petits tours de suggestion propres à se passer de tous arguments et prétention d'honneteté, vous n'y aurez vu que du feu. Et mêmes les habitués des harangues usuelles aurait marqué leur satisfaction, prenant avec arrogance les faux indices littéraires laissés ça et là pour des clins d'oeil laissé à leur seul égard. Vraiment, c'est une intense tristesse qui m'accable. Je serais vous, j'arrêterai cette critique dès maintenant. Qui sait ce que mon esprit tourmenté pourrait inventer maintenant.
À MOINS QUE VOUS NE SOYEZ VENUS DIRECTEMENT LIRE CETTE LIGNE PARCE QU'EN CAPS LOCK EN SCROLLANT LE TEXTE.
Oh, et puis, vous savez ? Ce genre d'écriture expérimentale n'est pas ma vocation. Derrière belles paroles et quelques pièges bon marchés, se cache le cœur d'une véritable volonté critique vers laquelle il faut que je retrouve mon chemin. Certainement, tout ce texte pour ne rien dire en aura fait ricaner quelques uns, mais d'autres secoueront la tête doucement ou, pire, grinceront des dents en désarroi en priant, comme nous devrions tous, pour que je retourne à un modèle de critique qui se passe de la fausse prétention et des dithyrambes aux tons d'auto-congratulation. Et puis, qu'ai-je à prouver à abuser d'un non style qui ne se prête même pas au médium dans lequel je l'emploie, et qui n'a pour ambition qu'en tirer les revers de la distraction sarcastiquement "meta" qu'il procure sans l'embuer de tout ce sens qui rend The Stanley Parable si unique et indispensable.
Car avant tout, et s'il ne fallait retenir une seule chose, il s'agit purement et simplement du fait que The Stanley Parable, c'est