Eltanin

Que dire de "Silent Hill 4" ? Eh bien, tout d'abord, il est différent.
Nombre des repères de la première trilogie sont jetés à  la poubelle sans autre forme de procès : dites adieu à  la radio qui vous avertissait de la proximité des abominations plus ou moins dangereuses de la paisible bourgade, à  la torche qui vous permettait de percer la pénombre la plus effrayante, ou encore à  la distinction entre les mondes. Ici, tout se mêle pour le meilleur et surtout pour le pire, la dimension infernale présente parfois des corridors tout ce qu'il y a de plus banal et le monde "normal" des murs décrépits ou maculés d'empreintes de mains ensanglantées.
Je n'y ai pas encore "joué", j'ai assisté aux premières heures de la partie de Ravnek (pour ne pas le citer) sur une version import. J'ai noté que l'influence du film "L'échelle de Jacob" était plus notable que jamais dans cet épisode et qu'il prêtait bien plus le flanc au burlesque et à  la moquerie. Quand le cauchemardesque flirte avec le grotesque, cela nous donne des cervelles sur tiges parfaitement inutiles à  l'action comme à  l'intrigue, des choses-bébés à  deux têtes caractérisées par leur stupidité, leur absence de coordination des mouvements et leur terreur des armes à  feu ou encore un héros aussi dynamique que l'otaku moyen (c'est-à -dire PAS DU TOUT).
La difficulté que l'on nous promettait excessive est basée sur le rationnement des soins et des munitions, atteignant des sommets qui vont jusqu'à  l'absurde, et des zombies volants, aussi rapides que tricheurs (ils enlèvent de l'énergie à  distance).

Dans l'ensemble, on n'est pas déçu par le principal : l'ambiance, plus tragique, dépressive, poignante et mélancolique que jamais. Ce jeu est triste, plus triste que "Silent Hill 2", plus triste que la fameuse scène du troisième épisode où Heather se rend enfin à  Silent Hill, et je suis convaincu de ne pas encore avoir vu le pire.

Je n'attends plus qu'une chose : la sortie française de ce chef-d'oeuvre qui sera sans doute autant controversé pour ses nombreux faux pas (bouteille de chocolat liquide inépuisable, clubs de golf en guise d'armes surpuissantes, boucle temporelle parmi les plus ridicules qu'il m'ait été donné de voir) qu'adoré pour ses clins d'oeil et son atmosphère hors du commun.

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J'ai joué à  la démo, que j'ai mis environ une demi-heure à  finir, et j'en tire un constat plutôt médiocre.

- Ambiance inexistance à  part dans l'appartement (en même temps, la vue subjective m'a toujours fait flipper, alors une vue subjective mal conçue, je n'en parle même pas).

- Maniabilité horripilante, combats... indescriptibles... le héros est en effet aussi vif que moi vers 7h20 un jour de cours, les ennemis ne semblent pas être embêtés par les fait qu'il y ait 20 mètres entre eux et moi lorsqu'ils drainent ma barre de vie.

- Et pour finir, les personnages... vides... à  la fois vides et exagerés, comme la fille dont j'ai oublié le nom qui fonce directement dans la glauque, pour se prendre les pieds dans le ridicule.

Seul ce que j'ai pu voir à  la fin de la démo était plutôt pas mal. J'éspère pour tous les futurs acheteurs de ce jeu qu'il en est de même pour tout le reste de la partie après le début...

Bah, à  chaque nouvel épisode, on a droit au lot de fans déçus. Ca ne devait pas manquer avec ce dernier épisode qui se permet de revoir le concept.

Au sujet de la maniabilité, je suis très étonné, je la trouve très bonne, en fait meilleur que celle des opus précédents. Le plus dur restant le temps d'adaptation nécessaire suite aux quelques changements.

Depuis le debut de la saga Silent Hill fait dans le grotesque, dans ces conditions il est aisé de tomber dans le ridicule, et c'est arrivé plus souvent que je n'ose l'avouer. Là  encore, je suis étonné car ce Silent Hill 4 me semble éviter plus facilement que les autres le ridicule, entre autre grace à  des monstres vraiment réussis dès le début (les chiens et ces foutus fantômes). Même le trois ne s'en sortait pas si bien.

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Je confirme, il faut juste de l'adaptation. S'il doit y avoir quelques reproches à  faire, c'est au niveau du manque de variété dans la deuxième partie du jeu (evidemment puisque l'on revisite les mêmes niveaux) et surtout de cette boulette d'Eileen Galvin qui vous suit lourdement à  ce moment-là . L'on peu aussi pester contre le fait qu'il n'y ait pas de fin deliroscopique du genre [mince spoiler]des extra-terrestres dans le 1 ou du chien dans le 2[/mince spoiler]

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*Vide*

Je viens d'entamer la seconde partie du jeu (ceux qui l'ont fini savent à  quel événement elle est reconnaissable), et je dois dire que l'on a bien fait de me prévenir. Si l'on ne m'avait rien dit, j'aurais probablement été déçu, alors que je suis pour le moment plus ou moins content. J'attends la suite, et surtout la conclusion de tout ça, mais j'apprécie certains détails autant que j'en exècre d'autres (beaucoup de charme de SH a disparu, et pourtant, il y a quelque chose, comme une sorte de courage des développeurs qui ne craignent pas de décevoir et continuent d'innover).

Je pense néanmoins pouvoir dire dès maintenant que nous tenons là  le plus vilain des Silent Hill... Enfin nous verrons (les clins d'oeil innombrables sont délicieux: le lapin de SH3 qui apparait sous la forme d'une montgolfière à  la fenêtre et d'une peluche dans la maison de...; le ventilateur de SH, toujours bien présent; etc, etc).

Je le finis demain.

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Au Menu ce soir
- L'échelle de Jacob, précurseur de Silent Hill;
- la série animée Monster: chef d'oeuvre;
- OST Drakengard II, musique de jeu video;
- Ico et Shadow of the Colossus (et sa BO, par le compositeur de Haibane Renmei), jeux uniques.

C'est mon premier Silent Hill. J'ai déjà  passé le niveau de la prison, que j'ai beaucoup apprécié. A propros des monstres, je les trouve...drôles...mais sans plus. J'ai pourtant joué dans le noir, vers minuit...les monstres ne poussent pas de cris si éffroyables que ça malheureusement, aucune ombre sur les murs ( ou quasiement pas), et pas de sentiment d'opression, suffit de courrir pour se réfugier ailleurs. Bah sinon j'aime bien le fait d'être coincé dans l'appart et d'être obligé de passer dans l'autre monde, quoiqu'il est possible de regarder par la feêntre afin d'avoir des indices, ou d'utiliser certains objets de l'appart. Voilà  pour l'instant.

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Je suis l'incapacité d'aimer de Jack.

Quant à  moi c'est mon troisième Silent Hill que j'avais entamé depuis très longtemps et dont je n'ai pas eu le courage d'aller jusqu'au bout. La faute à  cette répétition des épisodes et des passages dans lesquels on doit repasser. Dommage, car le jeu m'avait bien plu dans la première partie, avec cette ambiance très Silent Hillesque, certes loin de l'horreur du 3 ou de la puissance émotive du 2, cet opus propose néanmoins un bon scénario. En espérant que j'apprenne la fin un jour, toutefois.

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[i:d5398b2606]"I have kept it
The amaranth symbol
Hiddin inside the golden shrine
Until we rejoice in the meadow
Of the end
When we both walk the shadows
It will set ablaze and vanish
Black rose immortal"[/i:d5398b2606]
[b:d5398b2606]Opeth[/b:d5398b2606] - Black Rose Immortal

Bon, mon compte rendu. Eh bien, au final j’ai trouvé l’histoire plutôt pas mal, dans le genre psychopathe qui tente de retrouver sa mère.

[spoiler]D’ailleurs dans la scène finale, après lui avoir martelé la tête à  coup de hache ou je ne sais quel autre objet contondant, il tend la main vers le ciel en demandant sa mère à  la manière de Kadaj.

Ensuite l’assomption, la cérémonie, les assassinats, tout cela entretient pour un temps la croyance d’une vraie histoire diabolique…et finalement, ceci est un décors ,et , cela est expliqué par la dégénérescence d’un mec qui ayant été abandonné à  la naissance veut retrouver sa mère.[/spoiler]

Un genre de Psychose à  la Hitchcock en fait. Pour ma part, je préfère ça à  une histoire farfelue, car on se sent plus proche, soudainement, du personnage. Ca devient tout de suite plus malsain, c’est ce que j’ai apprécié. Je n’ai pas vu toutes les fins encore. Ca m’ennuie de devoir recommencer le jeu…j’vais m’les choper sur le net.

Puis, un tas de trucs m'ont vraiment mis dans le bain, par exemple, cette histoire de cordon ombilical m’a attendrie, moi même j’ai une histoire de cordon, à  ce qui parait, je m’étranglais avec mon cordon, presque pendu, mort, au cul de ma mère…’fin bref, j’exagère, le doc m’a ensuite foutu une bonne fessée pour me faire comprendre de plus jamais recommencer.
C’est pourquoi, si l’on y regarde de plus près, Silent Hill touche à  notre être intérieur ; Mère, bébés au mur, cordon ombilical, sang, descente de l’escalier.

Alors même si cet opus n’a pas révolutionné le genre, j’ai passé un bon petit moment, surtout qu’en fait, jouer la nuit, c’est comme passer par le trou, ça donne une impression de pas être dans le même monde, et au matin, on se réveille avec deux heures de sommeil avec quelques idées en tête.


Henry Townshend

[spoiler]Henry Townshend ===>image



Ce jeune homme approchant la trentaine est un photographe qui habite south-Ashfield.

C’est l’Elu, celui qui permet d’accomplir les 21 sacrements décrit dans les histoires religieuses du culte de Silent Hill, mais plus précisément de la secte "St mother" dépendante de l'ordre.



Cependant, il y a de forte chance qu’il soit également Walter Sullivan lui-même.

Henry doit descendre au tréfonds de l’être de Walter pour pouvoir trouver la vérité, hors, il revit tout ce qu’il vient de vivre.

De plus nous pouvons nous apercevoir dans l’histoire que de nombreuses allusions mènent à  penser qu’il est bien Walter, notement le fait qu’il glisse lui-même les mots sous sa porte, et que la porte est fermée de l’intérieur, il se serait enfermé lui-même dans sa tête et ferait face à  sa vraie identité.



Le mal de tête qu’il a en croisant les fantômes montre qu’il à  difficile à  faire face à  ses actes, et ici on pourrais le comparer à  James.



Pour finir, la scène de fin nous montre Walter face à  Henry devant une machine à  remonter le temps. Henry et le jeune Walter enfant seraient donc une projection de l’esprit de Walter.

Le corps que nous y voyons serait le corps de Walter agonisant, et l’esprit de Walter, désirant ardemment retrouver son innocence ou avoir la chance de vivre une vie normale et heureuse (comme Alessa quand elle s’est incarnée en Heather), ce serait donc incarné en grande partie en Henry alors que l’enfant serait une projection de son être passé (Walter et le jeune Walter sont représenté comme des fantômes).



Le rituel nommé assomption dans le jeu peut nous faire penser à  l'assomption Chrétienne. La renaissance du Christ, en oubliant pas que ce jour précis, (que ce soit dans le jeu ou dans l'histoire de l'assomption Chrétienne) le corps avait disparu, ce qui fait donc référence à  une renaissance de corps et d'esprit.



De plus, nous ne connaissons pas grand chose du passé de Henry, à  part qu’il a aménagé il y a 2 ans dans cet appartement. Cela nous encouragerais à  pencher pour cette possibilité qui me parait plutôt évidente.



Henry serait donc l’incarnation de Walter qui accompli les 21 sacrements et reçois la sagesse Divine, tel inscrit dans les récits du Culte.[/spoiler]

http://www.psychic-silenthill.com/1024fr/acceuil.htm

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Je suis l'incapacité d'aimer de Jack.