Final Fantasy IV garde pour moi un charme tout particulier, en ceci que la série, encore à ses débuts, se cherchait encore : d'où bouillonnement d'idées d'innovation, le bon cotoyant le moins bon.
Ainsi, Cecil, malgré son côté désormais très classique m'a paru tout à fait crédible, dans sa quête, qui reste avant tout une quête de lui-même. Et, si j'avoue que le personnage de Kain m'a profondément agacé, j'ai trouvé la plupart des seconds rôles savoureux : de Cid et son langage ordurier à Rydia, premier très grand personnage féminin de la série, Square proposait une série de héros hauts en couleurs, peut-être un peu excessifs dans leurs attitudes, mais indéniablement attachants. Et bien entendu, une brochette de méchants très méchants, avec en tête les quatre empereurs des éléments.
Bien entendu, certains aspects rebutent : combats aléatoires très fréquents, gestion simultanée de cinq personnages (c'est un peu beaucoup) et donjons parfois un peu vides. Tout cela n'efface pas, cependant, le plaisir du jeu, soutenu par une histoire simple mais efficace, le genre de conte merveilleux dans lequel on trouve toujours plaisir à se plonger.
_________________ There is no room for '2' in the world of 1's and 0's, no place for 'mayhap' in a house of trues and falses, and no 'green with envy' in a black and white world.
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