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La Lune et le Soleil. https://www.pantagrame.com/eltanin/forum/viewtopic.php?f=74&t=761 |
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Auteur: | Ozmaestro [ 11 Déc 2004, 20:59 ] |
Sujet du message: | La Lune et le Soleil. |
L'écrit n'est pas vraiment mon fort, et en plus j'ose exposer mon coeur sous vos yeux avec ce poème. Je n'ai pas compté les syllabes, mais dans le cas de ce poème il aurait été difficile de le faire ( Sans doute vous verez pourquoi.) Songe. Même dans les moments pénibles à sa couche, J?aime ces muscles sensibles à sa bouche Comme une opulence de joie cachée dans l?abîme Qu?on façonne à sa lime en chantant les émois intimes, Avant de souffler de tout nos poumons, les jolis délices ; A ses yeux fascinés de l?émotion emplie d?épices. Sans cesse sa foi me scie en amont et me fait tomber Dans les fosses de la solitude, et je pense en ces moments Que mon aide ne lui est pas utile ; Je souhaite plomber Ses peines et l?enlacer d?une sublime vie seulement. Quelle belle femme et quelle belle maman fait-elle ! Je songe d?humer l?effluve issu de son cou délicat, Me soûler de toutes les bienfaisances émanant d?elle Décimer mon mal à la bienveillance de son éclat ; Toucher sa main dans les infinies nuits silencieuses, Et contempler ses yeux à la façon d?une veilleuse. Je me vois à ses cotés lui faisant oublier son amant Qui n?était qu?un aveugle aux simples tâtonnements, Sans vision, sans visage, sans hâte d?hanter ses pensées. Cet homme blasphémant Dieu et ses plans insensés ; Cet homme qui nageait dans une immense monotonie. |
Auteur: | Ozmaestro [ 29 Déc 2004, 23:47 ] |
Sujet du message: | |
Pour ceux qui conaissent Final Fantasy VII. J'ai fais un éffort de métrique, voyez. Vincent Valentine Verts cyprès ! Nuits de pleine lune sur ma tombe, Exquis matins nébuleux au chant des corbeaux, Miasmes, odeurs putrides qui sont des fardeaux, Oh comme je vous aime en ces terres fécondes ! Puis je me réveille dans mon cercueil d?ébène, Où je me confronte à l?amère réalité, Dans mon alcôve obscure, dans toute ma haine, En cet endroit de tortures et d?insanités. Mon esprit est fourbu, mon corps roide, et mon c?ur Se meurt ; Je sommeil en sanglots, en durs remords. Bâtard de Sextus, fourbe, damné, je te tuerai ! Que les profanateurs viennent me libérer ! Ma nuit ne durera pas morne, non, vieux croc mort ! Tu resteras famélique de mon obole Illusoire, je ne t?épargnerais pas, tort ? Et enfin reverrai-je mon c?ur, mon idole ? Pour la première strophe, vincent rêve d'une mort banale dans un cimetière. Sextus: Hojo est comparé à Sextus.[/b] |
Auteur: | Raphychou [ 30 Déc 2004, 04:55 ] |
Sujet du message: | |
Je ne suis guère doué pour commenter la poésie, mais je vais essayer. Tout cela me paraît très riche et respire une atmosphère, un esprit particulier... mais bizarrement, je ne ressens guère de musicalité dans le poème. Peut-être un rythme peu soigné ? |
Auteur: | Ozmaestro [ 30 Déc 2004, 12:12 ] |
Sujet du message: | |
Oui je suis d'accord, comme je ne suis pas très fort pour les constructions des phrases poetiques(et donc une moins bonne fluidité), je me suis rattraper sur pleins de mots pompeux (enfin, pour moi), alors que j'aurais pu choisir d'autres termes pour une plus belle musicalité. Mais je vais voir se que je peux faire pour changer ça. |
Auteur: | Radamenthe [ 07 Juin 2005, 00:05 ] |
Sujet du message: | |
Je farfouillais un peu à la recherche des poètes de nos contrées et je suis tombé sur toi (pauvre de toi wink). Comme l'a remarqué DN, ça manque de musicalité, mais je ne pense pas que ça vienne de la metrique. Essaye de travailler un peu l'alitération et l'assonance sans trop la forcer. Lis un peu de Verlaine : il alterne sur ce point entre le grand et le nulissime. Par exemple, la première strophe de "Mon rêve familier" est fantastique, mais elle semble un coup de génie au milieu de sa poésie parfois décadante. Le maître en la matière est Baudelaire, qui enchante naturellement le lecteur. Ce ne sont pas des choses qui se travaillent (contrairement à ce que pensait Verlaine), ce sont des choses qui se ressentent. Lire les Fleurs du Mal, si ce n'est pas déjà fait, t'apportera beaucoup. Si c'est déjà fait, remarque qu'avec peu de vocabulaire, il enchante : tu formeras naturellement un style coulé et sobre. Ensuite viendra la richesse lexicale (cf Rimbaud). Dans le premier poème, la deuxième strophe, les vers sont très mals coupés, je trouve. Dans les autres, c'est beaucoup plus agréable. Le thème du deuxième semble t'émouvoir beaucoup plus, mais je me trompe peut-être. Dans le premier, on sent quelque chose de plus profond, mais aussi de plus naturel, habituel, qui le rend presque somnolent. Malgré tout, je trouve ta poétique déjà bien dévellopée. Il me semble qu'il faille te chercher une identité, et que tu es sur le bon chemin. Ensuite, tu auras les bases solides que tu nous montres là . Bravo. |
Auteur: | Ozmaestro [ 16 Mai 2006, 17:18 ] |
Sujet du message: | |
Ce silence, amour, au flanc du ciel nocturne, S’élance paisiblement dans l’air frais et neuf. Sérénité soudaine, me voilà seul et veuf, Amour, amour, amour, m’entends-tu dans ton urne ? (Ma main te libéra, jetant le couvercle) Ah ! Comme je me sens bien, sans toi et ton amour ! Au final, ta perte, qu’est-ce donc, dis-le moi ?… Ah ! mais tu m’as privé, alentour, d’un émoi, Méprisable et vilain d’apercevoir les vautours ! ( Je crache. J’ai ton goût dans la bouche) Si seulement, Amour, tu n’étais poussière, Si ton corps délicat reposait sur la terre, Je pourrais simplement, saisir tes deux prunelles. Comme il est triste et vain de jacter seul dans l’air, Quand un frisson lointain s’accorde à vous faire taire Et vous touche le cou…Tu me touches le cou… --- Voici une première strophe. Alors j'ai tenté de bien faire, tenté quelque chose...J'ai gardé les conseils de DN et de Rada, les règles ( alexandrins, césure à l'hémistiche, rimes, assonances, allitérations, blabla…et tout.) Hum, que pensez vous de la structure de la phrase ? Comme je sais que la deuxième strophe ne poindra le bout de son nez avant pas mal de jours, je voulais juste quelques avis sur la première. Dans la venelle ivre qui dort de tout son long, Les pavés humides des trais de pluie tombant, Brillent de génies verts et de lampions blonds ; La nuit s’étreins dans l’air, un corps gît sur un banc. ( quelques jours plus tard) Ah bah finalement, j'ai le deuxième. Voici les carillons, sinistres et bruyants, Comme le bruit tordu dans les murs des chapelles Qu’agite le frisson des esprit fuyants ; La lune est frigide, le cÅ“ur plein de querelles. |
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