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En-quête d'harmonie. https://www.pantagrame.com/eltanin/forum/viewtopic.php?f=74&t=605 |
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Auteur: | Radamenthe [ 27 Sep 2004, 22:41 ] |
Sujet du message: | En-quête d'harmonie. |
Cristallisation A travers l'épaisse nuit, Je m'élance, triste cavalier Solitaire. Perdu, je fuis A travers toute cette pitié. Innombrables ennemis tapis Dans ce bois ou au fond De mon coeur ? Ici Ça grouille sans compassion. A travers la sombre nuit, Je poursuis, cavalier intrigué Par cette étoile qui luit Dans le firmament tantôt ignoré. De cette lumière si douce, La faune se gave, oubliant Son hostilité. Auparavant brousse, Désormais habitat luxuriant. A travers la cruelle nuit, Se traîne un mélancolique cavalier, Déboussolé, irrité, incompris, Accompagnant la lune, à jamais. à” toi, ma douce et tendre ! Toi, si pure, si belle, Inlassablement, à travers les cendres De notre amour, tu étincelles. Et par delà vauts et monts Toujours, ton astre scintille Flamboyant rappel que le pardon N'est pas le frère de l'oublie. |
Auteur: | Radamenthe [ 27 Sep 2004, 22:43 ] |
Sujet du message: | |
Conte d'un soir. Ce soir c'est super, on sort On s'amuse et on poursuit Celle des âmes au sort Lié au mien pour cette nuit. Par le pouvoir des billets marrons, Du liquide jaune et du pas de danse, Confiance illusoire et fausses impressions, Ce soir, certainement, c'est ta chance. Stroboscope et Techno, elle remue Sensuellement. Mouvement de hanches Suggestifs, ni bonjour ni salut, Et pourtant, elle te laisse carte blanche. Pose tes mains sur mes fesses Si tu m'accompagnes dans ce slow Langoureux. Rien ne presse La nuit est longue, c'est trop tôt. Suis moi, c'est les toilettes. Ici, c'est sobre, c'est blanc, Pas de siège, pas de banquettes. Juste toi et moi pour un instant. Corps entrelacés, langues entremêlées Et complicité dans les regards, L'air est chargé d'électricité, Les pauses sont rares. Moins de feu dans les baskets, Plus dans les yeux. Tranquille, On se pose. Toi, je t'aime, c'est net. Monte dans l'automobile. Bien sûr que je te ramène, C'est bien normal. Pourvu Qu'il n'y ai pas de flics. Amen. Route de campagne et Talus. Trop vite pour comprendre. Qu'est-ce que je fais ? Elle Ne répond pas. Attendre ? Les secours arrivent ma belle. Mes jambes ne répondent pas Mais elle non plus. Je t'en supplie Tiens bon. Tu me manques déjà , Toi, celle qui a illuminé ma vie. Ton absence me détruit plus Que tout. Plus que le trône Qui me sied si mal. Plus Que les regards qui me rendent aphone. La vie est-elle toujours rose ? Non, c'est un enfer. Mais Je l'ai choisi. Plus de pause. Je te la dois, à toi, à jamais. |
Auteur: | Radamenthe [ 27 Sep 2004, 22:43 ] |
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Illumination. Amour, mort, humour, Pandore a trois clés, Et par la seule quête pour La vie, elle te seront délivrées. Amour, d?un jour, d?un instant, Ephémère soleil levant, T?offrira le rêve blanc, De spectres rayonnants. Mort, humour, amour, Vois en eux le salut, D?un être aveugle et sourd, Possédé par des envies déçues. Mort, car toi, la grande faucheuse, Tu es la seule qui ne mente Pas, car toi, tu es plus lumineuse, Que le seigneur Radhamanthe. Humour, amour, mort, Les vrais amis du vaillant Chercheur de l?âme et du corps, Qui ignore le ressentiment. Humour, seul langage universel, Entre la vérité et l?ombre. Ris, ris, et prends comme tel Chaque instant, radieux ou sombre. Amour, éclates au grand jour, Mort, apprends moi la vie, Humour, Délestes ce lourd Fardeau de mes épaules meurtries. La boucle est bouclée, le trièdre Refermé, la vérité révélée A mes yeux clos, des ténèbres Libérés. Enfin, je suis éveillé ! |
Auteur: | Radamenthe [ 27 Sep 2004, 22:44 ] |
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Ank. Me voici, sombres colérats, En ces lieux infestés de votre Stupidité sans bornes. Pas De pitié, personne n?y échappera ! La langue acérée, la mentalité Bien tourné, voilà mon surplis Sans faille. Cesses de m?importuner Ou je t?écrase, moucheron mal fini. Vous m?amusez tous tant, vous Qui ne savez rien. Vos existences Ignorantes, vous qui croyez tout Savoir, alors que moi seul ai cette chance. Divertissez moi par la puérilité De vos actes désordonnés et Déshonorés, moins insignifiés Qu?insignifiant, j?en suis muet. Muet d?étonnement devant un tel Etalage de votre misérable vie Sans cesse bouleversé. Mais quel Diable m?a pris d?entrer ici. Je décide de tout car vous me devez Tout. J?ai fait de vous des chiens Serviles, à la force de ma plume enchantée. Car sans moi, vous n?êtes rien. |
Auteur: | Radamenthe [ 27 Sep 2004, 22:45 ] |
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Et en exclusivité mondiale: Hirondelle blafarde. Un verre de rouge à la main, le vieux Ben rie Doucement, d?un rire sage et posé, Car évidemment, trop belle est la vie, Harmonieux mélange d?opportunités. Midi, dans un champ doré, Huguette, fougueusement, embrasse René, René, passionnément, lui fait un bébé. Ainsi naquit le vertueux Gauthier. Neuf mois ont coulé à la ferme, Dans le fleuve tumultueux de la vie. L?échéance arrivée à son terme, Voici venu Gauthier le cramoisi. Au village, c?est la fête. Quel honneur ! Un bambin illumine deux âmes, Les unis dans la liesse et le bonheur, A jamais, de leur amour le sésame. Entre le cochon et les oies, A quatre pattes, puis à deux, Gauthier virevolte, ignore les lois Et les juges, Empereur dédaigneux. De tentation en punitions, les fantômes De l?enfance disparaissent, et avec eux, Les joies de l?innocence. Symptômes Amers d?un avenir calamiteux. Malgré tout, le navire tient bon, Papa rame, maman souffle, Et Gauthier surnage au long, Du torrent que la vie camouffle. Sur la maisonnée, plane ce diable De spectre dénommé pudiquement puberté. Tantôt incassable, les blancs câbles De l?amour pourrissent à coup de liberté. Le navire tangue désormais, ballotté Par les vagues Gauthier. Affolement Sur le pont, la femme et l?enfant balancés, Papa tient la barre, Capitaine flamboyant. Mais derrière le face à face, Aidé par la tentation juvénile, Petit à petit, le vice fait sa place, Et le tabac, toute résistance annihile. Hypocrisie malchanceuse, le sale Mioche sera puni. Il n?est point de mal Qui vous ronge indéfiniment. Toux buccale, Voilà notre Gauthier à l?hôpital. Morne fin. Tu ne t?en sortiras pas. Tu crois que tes souffrances expient Tes péchés ? Erreur. Te voilà Bien remercié. Ne soit pas surpris. Un verre de rouge à la main, le vieux Ben rie Doucement, d?un rire sage et posé, Car évidemment, trop belle est la vie, Pour peu qu?on puisse en profité. |
Auteur: | Raza [ 27 Sep 2004, 22:58 ] |
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J'adore "Conte d'un soir'" ... On devrait le mettre dans les bars ... |
Auteur: | Raphychou [ 28 Sep 2004, 05:27 ] |
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J'apprécie tous ces textes. J'ai généralement du mal à commenter la poésie, art subjectif par excellence. Mais j'apprécie celle-ci. Sans concessions, parfois triste, parfois tragique, de temps à autre un rien comique, elle touche et émeut. |
Auteur: | Ozmaestro [ 28 Sep 2004, 18:46 ] |
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La poesie c'est magnifique et lisez les donc avec de la musique. Ne jamais rester de marbre devant la poesie. |
Auteur: | Radamenthe [ 28 Sep 2004, 20:20 ] |
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Pour "Cristalisation" et "Hirondelle blafarde", c'est sur fond des BO de Escaflown the movie, Kenshin et Saint Seiya. Pour les autres, c'est sur le premier album de Doc Ginéco. |
Auteur: | DarKenshin [ 01 Oct 2004, 01:13 ] |
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^^ doc gynéco^^ j'aime bien tes textes, surtout celui de Ank Je ne devrais pas...c'est mal. |
Auteur: | Radamenthe [ 03 Oct 2004, 15:49 ] |
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Borv Salut tout le monde, je débarque, Avec fracas, dans mes grands sabots Crotés, moi, le grand monarque Aux manières de nabot. Lire les règles ? M?accoutumer Aux us et coutumes ? Futilités ! Je suis et je resterai l?opprimé, Martyrisé par la morale inadaptée. Car oui, ce monde est inadapté A mon envergure. Preuve en est, Om me déteste, ignorant ma sincérité, Ma bonne foi, sanctionné par un rejet. On me hais d?emblée, sans prendre la peine De me connaître, derrière mon langage texto Et mon attitude djeun?s. Quelle haine ! Stupide que vous êtes, frustrés aux grand mots. Qu?ai-je donc fait ? Je suis pourtant si Volontaire. Je fais tellement d?effort, et vous, Moqueur, vous me méprisez. C?est ainsi ? Je me cabre donc, mon seul atout. La vie sur le Web prime sur l?autre, Car j?ai trouvé un refuge, où l?on M?apprécie pour ce que je suis, Morpion Qui sans gène, dans la gloire se vautre. Ephémère gloire et terrible désillusion, Me voici déchu de mon piédestal Où je m?étais hissé, pauvre trublion Ambitieux, aveugle et vantard monumental. Je vis dans la susceptibilité, l?illusion, et le confort De cette vie sans risque, mais sans joie, Sans tristesse mais éternellement sans apport. Car tout ceci est dans ma tête, entre mes doigts. En sortirais-je ? Faudra-t-il déjà que je remarque Les murs qui m?emprisonnent, que je veuille ouvrir La porte, franchir le seuil étroit, sortir de mon parc Et accepter la réalité dans sa nudité, et mes illusions pourrir. Un jour viendra où, enfin, de notre terre, les kikoo Disparaîtront, les miroirs vaincront et la misère N?existera plus. Ce jour là , jv.com se brisera le cou, Les poules auront un avenir, et moi, enfin, de l?air. |
Auteur: | Raphychou [ 04 Oct 2004, 05:48 ] |
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Tout d'abord, aucun décompte des syllabes ne me semble effectué dans ce texte irrégulier, ce qui confère aux rimes une imperfection et une non-musicalité assez tristes. Ensuite, le poème se fait le porte-parole d'une attitude méprisante bien trop répandue dans notre communauté. A part ça, la formulation dans l'ensemble est habile et le vocabulaire pas trop pauvre. Pas mal, à retravailler (et peut-être grandement, vu le côté douteux de sa critique d'un mouvement qui pourrait pourtant être massacré de bien efficace manière). |
Auteur: | Radamenthe [ 04 Oct 2004, 18:44 ] |
Sujet du message: | |
En effet, comme dans tout mes "poèmes", je deteste toute les contraintes. La musicalité, je ne m'en soucie qu'à l'orreille. Je sais, c'est bas... Ensuite, j'ai volontairement décider de ne pas trop pousser le vice, déjà pour ne pas tomber dans l'insulte gratuite et la gueguerre puérile, ensuite parce qu'il faut bien admettre que le kikoo n'est pas mon animal d'étude favori. J'ai sûrement homis de nombreuses caractèristiques de ces êtres... "hors du commun". |
Auteur: | Radamenthe [ 10 Oct 2004, 21:19 ] |
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Sombre écume. Entre lumière et ténèbres, un bambin Au teint rose voit le jour. Amour Offerte par des parents ô combien Attentionnés, pour cette être pour Qui tout est illumination, tout Est illusion. Profites, mon petit, Profites des soins, oublies les jaloux, Car comme nul autres, tu es chéri. Protégé, soutenu et adoré, voilà Que s?effondrent les murs de la chaude Demeure, et seuls les gais cannas Ecoutent ta complainte nigaude. Ta blessure à jamais ancrée Au fond de ton sein, l?esprit Triste, tu prends le chemin nacré, Dernier guide sur la route de la vie. Le nouveau né de l?âme ouvre Grand ses globes avides, et dévore La lumière, la couleur et couvre De son regard le sillage de l?aurore. La grouillante citadelle couve, fulminante, Ses enfants au chaud, ceux qui entretiennent Cette aura lumineuse, étoile scintillante D?entre les ténèbres, éternelle Chimène. Notre homme n?est pas à son affaire, Car en son c?ur, la lumière est si sombre ! Les temples de la haine, étranges sanctuaires, Unissent les fils esclaves de l?ombre. Conventions assimilées, le voilà reparti, La joie au c?ur et l?ivresse social Dans la tête, tendrement bercé, fourmi Nécessaire au destin triste, bancal. Désormais, ta différence est ta force, Car en ton c?ur juvénile, l?innocence Prends sa source et inlassablement s?efforce De te protéger de toute cette souffrance. De pas en pas, enfin, tu as rejoins Alexandrie la grande, Portail dressé Contre la stupidité, phare éteint Mais à jamais le guide de nos pensées. Dans la bibliothèque, tu déambules Entre les rayons chargés de lumières De l?âme, découvrant l?homoncule Dont tu entrevois enfin les rails de fer. Enfin, tu aperçois l?océan, du bleu azur, Et toute ses promesses, ses vérités, Où tu t?élances, fier capitaine. Droiture Contestée, la mer est démontée. Et toi, marin habile et déterminé, Concentré, la poigne ferme sur la barre, Tu navigues, caneton abusé. Car ce n?est pas une mer, juste une marre. [/b] |
Auteur: | Radamenthe [ 19 Oct 2004, 11:12 ] |
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Absolution. « Que les cieux te reconnaissent, Car tu es pardonné pour tes crimes Toi, homme grand en cette détresse, Désormais libéré de ces synonymes » Prise de conscience ou prise de confiance ? La chair décrépie attire pitié et amour là Où l?âme provoquait parfois cette essence Haineuse, propre à notre triste karma. L?hypocrisie matérielle laisse bientôt place A la pureté des sentiments, foisonnants dans Son être mourant, comme si, perspicace, Ils avaient découvert la fin proche, intelligents. Petit à petit, les papillons blancs pullulent, Vagabondant devant les yeux ébahis d?un Triste père, en ces heures de crépuscule, Ebahi, ébloui, estourdi, le voilà séraphin. D?entre les métaphores, les sentiments, Doucement, s?envolent. Déplies tes ailes, Ton âme vole ! Et vers la voûte d?argent Flotte une bulle de vie, à jamais éternelle. La lyre est muette, les trompettes Noires ont pris le relais. Damné Sur le chemin, une voix fluette, Mélodiquement, me guiderait ? Borv 2. Maman, un être étrange sur le forum A débarqué, comme un chenapan, maman, Il s?est installé, en quête de sérum Contre son mal, si profond, apparemment. Il dévore de sa bêtise, insouciant, nos topic Si bien garnis, si bien tournés, que la vie Fleurait bon le printemps y poster. Idyllique Mais éphémère joie, le voilà tout sali. Mais qu?a-t?on fait pour mériter telle sentence ? Sa niaiserie n?a d?égale que son ridicule. Indigène incompréhensible, il réveille la souffrance, Celle des jours sombres, clairsemés de pustules En son genre, où il n?était pas d?âme entre les mots De tristes gens, dont le dernier espoir reflétait Dans le sombre lac du net la lueur blafarde du suppôt, Sa lampe ambrée dans la main, spectre de jaie. C?est certain, il pollue. Je me fais une joie de le haïr, Ce triste personnage. Il est si faible, si susceptible. Il ne comprend rien comme il faut, le triste sir, Et se croit désormais victime, pathétique cible. Boutons-le, mes frères, hors de nos resplendissantes Contrées, qu?il ne pourrisse plus la nature De notre antre, à la végétation ô combien luxuriante. Mon acte est lumineux, si généreux et mature. C?est si bon. Il est frustré, et moi acclamé. Jouissif, Non ? Qu?il est laid, ce malappris. Il pue La bêtise, ce maraud. Et comme un lépreux poussif, Il agonise sur des moignons gorgés de pu. Mais après tout, que je ne sois pas accusé, Moi, le défenseur des châteaux de sable, D?avoir ensevelis sous les gravats cet être méprisé, Car je l?ai fait parce qu?il était méprisable. |
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