Ce silence, amour, au flanc du ciel nocturne,
S’élance paisiblement dans l’air frais et neuf.
Sérénité soudaine, me voilà seul et veuf,
Amour, amour, amour, m’entends-tu dans ton urne ?
(Ma main te libéra, jetant le couvercle)
Ah ! Comme je me sens bien, sans toi et ton amour !
Au final, ta perte, qu’est-ce donc, dis-le moi ?…
Ah ! mais tu m’as privé, alentour, d’un émoi,
Méprisable et vilain d’apercevoir les vautours !
( Je crache. J’ai ton goût dans la bouche)
Si seulement, Amour, tu n’étais poussière,
Si ton corps délicat reposait sur la terre,
Je pourrais simplement, saisir tes deux prunelles.
Comme il est triste et vain de jacter seul dans l’air,
Quand un frisson lointain s’accorde à vous faire taire
Et vous touche le cou…Tu me touches le cou…
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Voici une première strophe. Alors j'ai tenté de bien faire, tenté quelque chose...J'ai gardé les conseils de DN et de Rada, les règles ( alexandrins, césure à l'hémistiche, rimes, assonances, allitérations, blabla…et tout.) Hum, que pensez vous de la structure de la phrase ? Comme je sais que la deuxième strophe ne poindra le bout de son nez avant pas mal de jours, je voulais juste quelques avis sur la première.
Dans la venelle ivre qui dort de tout son long, Les pavés humides des trais de pluie tombant, Brillent de génies verts et de lampions blonds ; La nuit s’étreins dans l’air, un corps gît sur un banc.
( quelques jours plus tard)
Ah bah finalement, j'ai le deuxième.
Voici les carillons, sinistres et bruyants, Comme le bruit tordu dans les murs des chapelles Qu’agite le frisson des esprit fuyants ; La lune est frigide, le cœur plein de querelles.
_________________ Je suis l'incapacité d'aimer de Jack.
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