Eltanin

Excuse-moi, je n'avais pas vu ton commentaire.



Non, j'avais bien compté la diérèse, et il me semblait bien avoir vu une erreur sur un vers de je ne sais plus quel poème (le 8ème d'un sonnet, il me semble). Ceci dit, on s'en fout^^.



Je ne comprends pas tout à  fait ce que tu veux exprimer : l'art a pour objectif même de développer un idéal d'attirance. Tu voulais qu'il faut sortir des topos et des sentiers battus, c'est bien ça ? Et éviter les thèmes trops classiques ?

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"Hélas! nous sommes maintenant arrivés dans le réel, quant à  ce qui regarde la tarentule, et, quoique l'on pourrait mettre un point d'exclamation à  la fin de chaque phrase, ce n'est peut-être pas une raison pour s'en dispenser !"

Complexe du Gémeau

Mon âme est distendue, elle n?en peut plus de vivre ;
Elle rêve et s?emporte en de grandes envolées
Mais jamais je ne sens qu?elle en est vraiment ivre
Et je ne peux de chants ses songes étoiler.

Le calice de mon être les gorges enivre
De vin aux vapeurs sans arrêt illuminées
Quand mon esprit vaincu n?y peut vraiment survivre
Et ne cesse d?en la boue d?ennuie retomber.

De lier chimères et sangs je désespère
Car dans nos froides nuits m?est un fruit qui s?amère ;
C?est votre pleur halé qui en sombres chaleurs

Emporte ma ranc?ur vers une aube illusoire,
Consolant en vain ses éternelles douleurs
Alors que l?astre, lui, emporte mes déboires.

Tombeau à  Arthur Rimbaud

Là , sous les étendues célestes et leur or,
Se peint une nature enlacée de haillons
Où, couché, un enfant trop agité s?endort
Emportant ses espoirs de grande rébellion.

Il n?est pas de pitié pour les rimes des sots
Quand toute folie nous est un parfum de vers.
On est jeune, on est beau, on est Arthur Rimbaud
Et dans nos poèmes le cri du c?ur se perd.

Tu as plus pleuré que les autres nouveaux-nés,
Tu as plus ri que les enfants de nos étés,
Tu as plus craché que tous les adolescents,

Et tu es mort bien plus beau que tous nos parents,
Perdu à  jamais entre un rêve et un O bleu,
Avec pour amants tes semelles et tes cieux.

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"Hélas! nous sommes maintenant arrivés dans le réel, quant à  ce qui regarde la tarentule, et, quoique l'on pourrait mettre un point d'exclamation à  la fin de chaque phrase, ce n'est peut-être pas une raison pour s'en dispenser !"

Petite prose:

Crépuscule

Si ce n?était la soirée d?été, une chaleur certaine était sensible dans la pièce. Elle était là , assise sur le canapé rouge, mariant félinement le charme de la jeune fille et l?humaine richesse de la jeune femme. La conversation, entretenue par mes trois compères, ne semblait vouloir se tarir, et les sujets raffinés s?enchaînaient avec diversité sans jamais entretenir un quelconque lien avec le vulgaire, si bien que bientôt la félicité rhétorique poussa quelques oratoires à  porter à  incandescence des thèmes qui méritaient plus de travail. Un orage éclata au dehors, comme en parfaite opposition avec la légèreté des débats, et aussitôt une lourde et abondante pluie vint battre les carreaux, mais c?est à  peine si nous le remarquâmes, poussés par un inconscient dédain. L?adolescente semblait être à  la convergence de toutes les remarques, dangereux aimant aux contours rendus flous par les volutes de la transpiration sensuelle, qui mariait l?environnement aux systoles des êtres présents.
Elle se leva sans grâce et se dirigea, après un mince salut, vers l?entrée. Là , elle se saisit de sa veste imperméable et se jeta au dehors, provocante et aussitôt trempée, éphémère flammèche sur le gravillon de l?allée. Accompagnée de nos regards à  la fenêtre rapidement embuée, elle s?enfuit et disparût dans l?onde extérieure ; nous reprîmes alors la conversation là  où nous l?avions laissée, encore chaude, et nous l?entretîmes jusqu?aux premières lueurs de la nuit. Sous un tonnerre de huées, je m?excusais et m?enfuit également, soutenant le prétexte d?un dîner avec ma femme. Après les rituelles poignées de main, je m?emparai de mes clés dans l?entrée et m?enfonçai dans le crachant persistant, trouvai rapidement la serrure de ma voiture et m?y précipitai. Je mis le contact et démarrai en trombe, rejoignant le portail de l?austère demeure et brûlant la priorité à  un camion gros comme deux fois ma décapotable. Les pneus crissèrent sur le macadam humide et l?insulte fusa, heureusement hors de portée de mes oreilles, bien à  l?abri derrière la vitre haute-levée.

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"Hélas! nous sommes maintenant arrivés dans le réel, quant à  ce qui regarde la tarentule, et, quoique l'on pourrait mettre un point d'exclamation à  la fin de chaque phrase, ce n'est peut-être pas une raison pour s'en dispenser !"

Allez ! On est un peu trop près du ciel à  mon goût, en ce moment du côté d'Eltanin. Il est de temps de redescendre sur terre et de rappeller qui est le vrai maître des airs.

Un pet

Qu?était-ce, ce bruit ? Problème de digestion ?
Il semblerait que vous ayez le cul moisi,
Noble Sir, et cela se sent sans digression.
Il vous faut serrer les fesses, l?infamie suis.

Le voilà  qui s?envole en nuées hérétiques,
Comme happé par le nez de tous ces gentils hommes,
Colombe sans robe, parfumée nostalgique,
PET ! En voilà  un bruit ! Ça vous brise les sommes !

Hé vilain ! C?est là  que repose à  jamais l?or
De ton c?ur. « Donnez-moi du vent, je vous l?odore »
Crie le pauvre gaz ; Nul souci, c?est un malin,

Il se glisse entre les odeurs de vos corps froids,
Ejacule un de ses souffles par trop divin
Et fait de nous, fuyants main au nez, de grands rois.

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"Hélas! nous sommes maintenant arrivés dans le réel, quant à  ce qui regarde la tarentule, et, quoique l'on pourrait mettre un point d'exclamation à  la fin de chaque phrase, ce n'est peut-être pas une raison pour s'en dispenser !"

C'est beau

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ECCE HOMO !
NEC MORTALE SONANS !
RARA AVIS IN TERRIS.
GRHYLL.
ANIMUS MEMINISSE HORRET.

C'est sensible

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"Hélas! nous sommes maintenant arrivés dans le réel, quant à  ce qui regarde la tarentule, et, quoique l'on pourrait mettre un point d'exclamation à  la fin de chaque phrase, ce n'est peut-être pas une raison pour s'en dispenser !"

J'ai réellement aimé ta prose. "le portail de l?austère demeure" " Décapotable" et c'est le soir ; une soirée entre amis peut être, qui sont dans des situations financières plus ou moins aisées il me semble, effectivement cette petite histoire colle assez bien au contexte. Ca serait vite moins original si la personne repartait en métro, en sortant non pas d?une demeure mais d?un appartement dans une rue commerçante.

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Je suis l'incapacité d'aimer de Jack.

Groovy coquinne, merci du commentaire.

Le beauf

Robert, buste galbé, poils pectoraux sortis,
Expose fièrement son langoureux mollet,
Victorieux membre, sur un rocher décrépis ;
La brise émoustille à  tort ses muscles replets,

On croirait son ventre d?astres géants jaloux,
Mais trop engraissé, il bombine mollement.
Le coude saillant la chaire de son genou,
Voilà  que tout cela s?enfonce lentement,

Poussé par le triple menton de monsieur panse.
Et son regard perdu en grotesques errances
S?esseule - à” illusions ! à” fantasmagories ! ?

Il s?y trouve le sel de son être pourri ;
Toute cette chaire scintille de sueur,
Dégageant un halo gorgé de puanteur.

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"Hélas! nous sommes maintenant arrivés dans le réel, quant à  ce qui regarde la tarentule, et, quoique l'on pourrait mettre un point d'exclamation à  la fin de chaque phrase, ce n'est peut-être pas une raison pour s'en dispenser !"