Oui, c'est vrai, vous ne pouvez me faire part que de vos "impressions". Ca évite les commentaires habituels
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La pomme noire
À toi, vieille dame aux sombres artères, j?offre
Ces vers inutiles, idolâtrant tes grisonnants
Cheveux. D?entre les nuages, le clairvoyant
Ancêtre entends la voix morne et sourde, le coffre
De la veuve noire, sa main squelettique tendue
Vers tes poux, griffant ta chair. Le mal qui te ronge
Et bien pire que le mien. Le plus noir de mes songes
N?oserait offrir à mon âme un aussi infâme pu.
Sous tes apparats, tes bijoux, ta couronne,
Souffre un être asphyxié, un cadavre moisissant.
Les flatteries ne te touchent plus, triste amant,
Et tu courbes l?échine, tel l?esclave aphone.
Que ton agonie me fait souffrir ! Des larmes salissent
Mes joues de leur poussière, arrachant à ma
Complainte des cris que j?ignore, cancrelat
Sans c?ur que je suis. Pardonnes-moi tout ces supplices !
Le prisonnier libre
Te voilà
Gris monsieur à l?allure colorée. Marches ;
De ta démarche
J?entrevois la route et je retire le fracas.
Aveugle
Parmi les malvoyants, tu es le seul ignorant
De l?encens
De ton handicap. Regardes, vieux meuble,
L?ésotérisme
De cette vie, de ces envies. Et savoures
Cette amour ;
Celle de ton gouffre d?âme, de ton héroïsme.
Quittes
La monotonie, l?ombre, les ténèbres, et cries,
Oui, cries !
Car le monde tourne et toi, seulement, tu gravites.