Eltanin

Que pensez vous des merveilleux films d'Hayao Miyazaki, auteur du voyage de Chihiro, du chateau dans le ciel, de princesse mononke et de bien d'autres?

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Bon. Je sors de la scéance du Château Ambulant. En fait, je crois que je suis hermétique à  ce que fait Miyazaki. Voir allergique. Ce film traîne vraiment en longueur, en plus d'être niais et moralisateur adeubal?. En fait, ce film fait pitié à  voir, avec une histoire d'amour qui se tortille lamentablement au sol pendant que tous les regards sont tournés vers le feu, seul véritable intérêt du film, d'ailleurs (enfin, ça va 10 minutes, mais après...). On voit à  l'écran l'héroïne vivre sa petite vie de maléficiée, tout s'enchaîne sans grande cohérence et quand on ne s'ennuit pas, on est éberluée de la façon dont les personnages passent d'une idée à  une autre. Et la fin touche au sublime tant elle est ridicule : soit Miyazaki est un abruti un peu trop rêveur et enfermé dans son monde, soit il est vraiment très cynique, et dans un cas comme dans l'autre, ça a achevé mes deux heures d'ennui en me faisant pouffer de rire. Bien sûr, on va me répondre que je n'ai pas compris le film, et on va me parler de poésie, de contes de fées, et bla et bla. Bullshit ! Si faire un film, pour Miyazaki, c'est mélanger dans un animé des bestioles improbables et des personnages insipides, en soupoudrant de lieux communs sur la guerre ou les sentiments, de musiques inexistantes, de dialogues gnangnans, sans oublier le trait de militantisme pour la préservation de l'environnement, sous-jacent dans toute l'oeuvre (très surfaite) de Miyazaki, je crois qu'on a pas la même notion du cinéma.

Findae

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"Ne croyez pas que cette lettre a été écrite par un fou. Hélas, c'est la tragique, horrible, vérité. Horreur, horreur ! Homme, déchire tes vêtements, couvre ta tête de cendres, cours dans les rues et danse dans ta folie. Je suis si las que ma plume ne peut plus écrire. Créateur de l'univers, viens à  mon secours !"

Tractatus Pacis Christianitati Findae

Tiens, toi aussi ?

Après deux visites à  l'exposition Moebius - Miyazaki, je crois pouvoir confirmer le sentiment qui m'avait saisi à  la première approche de l'oeuvre du maître des studios Ghibli : ça ne me fait pratiquement rien. Ce n'est pas que je n'aime pas. Je n'éprouve tout simplement que peu de sentiments en regardant les dessins animés de Miyazaki.
En le comparant à  Moebius, le contraste apparaît en fait frappant : si leurs styles graphiques se marient bien, l'artiste français fait dans l'originalité, le parti pris, les risques. Il n'y a qu'à  voir le duc Leto Atréides du projet "Dune" (qui réunissait, outre Moebius, H.R. Giger et Salvador Dali, si je ne m'abuse) : couleurs vives, mélange de plusieurs registres, cape garnie d'une abondance de fourrure blanche-grise très "pop art" par le contraste qu'elle produit avec le reste de la tenue... il y a de l'osé, du mordant.
Miyazaki se cantonne au déjà  vu, aux valeurs sûres. Comme je l'expliquais à  ma soeur (PetiteMogNoire) ce week-end, pour moi, il ne fait jamais de films s'il n'est pas certain que ceux-ci vont marcher et que le public va apprécier. Du coup, si ce créateur est bel et bien reconnu du grand public, ses oeuvres manquent cruellement de personnalité.

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Je n'ai pas vu le Château Ambulant, mais je me doute déjà  que je vais apprécier, sans plus, sans passion. L'oeuvre de Miyazaki a un petit quelque chose d'aseptisé, c'est tiède, mou et ça manque de franchise. Il me fait l'effet d'un Disney nippon, c'est bon pour le grand public qu'il brosse dans le sens du poil.

Je préfère largement de vrais auteurs comme Oshii, Kon, Kawajiri et bien d'autres.

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