Suite de
"Pitch Black", "Les Chroniques de RIDDICK" change de registre. On retrouve les mêmes personnages, le même univers et le même moteur d'action pour Riddick, la survie.
Malgré tous ces points communs, David Twohy (principal responsable de l'univers de Riddick) est désormais nanti d'un budget digne de ce nom, à la hauteur de ses nouveaux objectifs... et il le montre dans une épopée bénéficiant d'un style de mise en scène toujours aussi énergique, mais d'une envergure bien supérieure. La continuité est assurée par des dialogues référentiels et une histoire dont seul un spectateur de
"Pitch Black" pourra apprécier toute la saveur.
Au-delà de ses qualités, dont un dénouement d'une noirceur rare, le film "Les Chroniques de RIDDICK" établit définitivement ce monde futuriste comme un univers persistant, aidé en cela par deux produits "satellites" sortant dans la foulée : l'animé "Les Chroniques de Riddick : Dark Fury" et le jeu vidéo "Les Chroniques de Riddick : Escape from Butcher Bay".
L'histoire de Riddick se transforme ainsi en saga cohérente, un mythe surgi de nulle part qui en remontre à "Star Wars" et pose les bases d'un culte tenace.