Parmi le foisonnement de traitements du mythe de l'homme-araignée, on peut trouver cette série sortie en l'an 2003, à la suite du premier film de Sam Raimi. Un traitement très jeune, branché, entièrement en 3D (avec un style étrange mais esthétique, à mi-chemin entre le non-texturé et le pur cel-shading), fournit une excellente charte visuelle pour un récit maîtrisé.
Les bonnes surprises sont nombreuses : Mary Jane retrouve enfin sa personnalité autonome volontaire (que l'on aura vu se perdre dans... euh... 90% des interprétations de l'histoire ?), on a droit à des méchants originaux, généralement inventés pour l'occasion, qui meurent fréquemment dans l'épisode même de leur apparition, la mise en scène est dynamique, les scènes d'action fluides, les dialogues pétillants.
Derrière cette petite merveille, le studio Mainframe, déjà responsable de ReBoot.
Enfin un Lézard un tant soit peu présentable.
Une série qui n'a pas peur de réviser l'aspect des personnages, c'est le moins qu'on puisse dire.
Ce Harry Osborn est davantage inspiré de l'acteur qui l'aura incarné que du faciès originel.
Si vous voulez profiter du spectacle, c'est facile, suivez le guide.
Cette série sera arrêtée après treize épisodes. C'était trop réussi, pas question de poursuivre.
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